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 Ani - "I would have love you all my life."

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Cordélia Dawkins-Buckley

Cordélia Dawkins-Buckley

J'ai reçu ma lettre le : 07/01/2012
Parchemins : 881

L'Histoire de ma Magie.
mon camp il y a 200 ans: Poudlard
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MessageSujet: Ani - "I would have love you all my life." Ani - "I would have love you all my life." EmptyDim 22 Avr - 22:42



YOU'RE LOSING YOUR MEMORY NOW I would have died. I would have loved you all my life. You're losing your memory now. Remember the day 'cause this is what dreams should always be. I just want to stay, I just want to keep this dream in me.





Le professeur - « Et pour ces exposés vous serez par deux ! McMillan avec Sanders, Cook avec Anderson, Dawkins-Buckley avec Rosier… »

Cordélia détourna un instant son regard ennuyé de la fenêtre alors que Snow-Lynn lui pinçait la jambe pour tomber sur le visage agacé de son enseignant qui la fixait avec une contrariété certaine et elle comprit que quand il parlait de Dawkins-Buckley, il ne parlait pas de Nohlan mais bien d’elle. Elle soupira en prenant ses affaires et en commençant à rejoindre Téonard – autant qu’ils soient ensemble pour commencer à parler « travail » - mais alors qu’elle s’apprêtait à jeter ( plus ou moins négligemment ) son sac sur le siège à côté de lui, le vieil homme l’arrêta une nouvelle fois, avec une voix des plus exaspérées « Pas avec lui, avec l’autre ! » L’autre. Autrement dit Anatasie. Autrement dit, la seule personne avec qui elle n’avait pas envie de se retrouver seule en tête à tête les jours à venir. Elle fronça les sourcils alors que son nez se plissait, signe de son mécontentement alors qu’elle prenait la parole d’une voix forte et visiblement, mécontente « Je voudrais faire l’exposé avec Téonard, monsieur. » « Téonard ira avec Mademoiselle Hurtlake. » « Je suis sûre que ça ne la dérangera pas d’échanger de partenaire avec moi. » Elle se tournait déjà vers sa meilleure amie, sachant pertinemment que cette dernière l’approuverait mais l’adulte ne le lui laissa pas le temps qu’il rentra dans une colère folle en menaçant la blonde du doigt « Vos manières de petite adolescente arrogante fonctionnent peut être avec mes collègues mais ici c’est moi qui commande, Miss Dawkins-Buckley donc soit vous vous pliez à mes règles, soit c’est un T comme Troll pour vous quatre ! Oui, oui Miss ! Vous quatre, me suis-je bien fait comprendre ? » La jeune fille lui lança le regard le plus noir qu’elle avait en réserve alors qu’une moue contrariée apparaissait sur son visage. Elle était à deux doigts de claquer ce malotru, mais la main dans la sienne de Téonard et son regard presque désespéré la firent ravaler sa fierté et son envie de meurtre alors qu’elle s’asseyait à côté de lui en ne pipant pas un seul mot, le cours reprenant. Elle rumin ait ses sombres pensées dans son coin et elle ne se dérida que lorsque son meilleur ami lui pinça la joue avant d’y déposer un léger baiser, recevant en échange une petite tape sur la tête et un sourire lumineux. Heureusement qu’il était là pour lui faire oublier un peu l’épreuve qui l’attendait dans la soirée.

Lorsque la cloche sonna, elle fut l’une des premières à ranger ses affaires et alors qu’elle passait près d’Anatasie, elle ne lui accorda pas un mot ou un regard, alors qu’elle déposait avec une certaine brusquerie un morceau de parchemin sur son pupitre où étaient griffonné à la va-vite quelques mots. « Bibliothèque. 20h. Ne sois pas en retard. C.D.B » Autant dire qu’elle n’avait pas fait dans le chaleureux ou même l’avenant. Mais elle n’était pas d’humeur. En apparence d’ailleurs, elle était glaciale et visiblement folle de rage, mais à l’intérieur elle était morte de trouille. Elle ne voulait pas se retrouver seule avec lui, il n’en était pas question. Cela lui ferait bien trop mal. Devoir déjà l’observer de loin, mettre des distances entre eux, refuser ses avances, c’était douloureux. Et c’était tous les jours. Personne ne pouvait imaginer le calvaire qu’elle avait à endurer. Mais là, c’était presque la goutte d’eau qui faisait déborder le vase. Elle décida de ne pas se rendre au banquet et à la place, elle monta à la tour d’Astronomie, pour fumer un peu. Elle voulait être seule avant de devoir affronter les tribulations de son pauvre cœur meurtri. Et autant dire qu’elle aurait besoin de tout son calme, de toute sa réserve et d’un jeu d’actrice absolument parfait pour ne pas montrer que la situation l’atteignait. Si elle n’avait pas été une aussi bonne menteuse, nul doute qu’elle n’y serait jamais parvenue. 19h. Elle avait un rendez-vous juste avant l’heure cruciale, un client à qui elle devait apporter les noms de ceux qui tourmentaient son petit frère. Une sale affaire qu’elle était contente d’avoir résolu. Elle descendit donc rapidement à la bibliothèque, ayant fait comprendre au Serdaigle qu’elle l’attendrait là-bas et alors qu’elle s’était installée dans un des coins les plus sombres, les plus vides et les plus reculés de la bibliothèque, il mit seulement quelques minutes à la rejoindre. Elle sortit alors de son sac les documents comportement des photos et des dossiers sur chacun des individus, avant de les confier à son vis-à-vis. « Il faut les faire payer… Franchement Cordélia, je suis prêt à te payer un supplément mais tu ne pourrais pas faire en sorte… Tu sais… » « Ne t’en fais pas pour ça. Soit là demain matin au petit déjeuner et tu pourras jouir librement d’une juste vengeance je dirais… humiliante. » Elle lui fit un sourire entendu alors qu’il lui tendait une petite bourse avant de la remercier chaleureusement et de partir, le sourire aux lèvres, prêt à voir la suite des évènements.

La jeune fille quant à elle fit sauter un instant la bourse dans ses mains avant de la poser sur un coin de son pupitre et de regarder sa montre. Plus que cinq minutes avant que son « rendez-vous » n’arrive, autant dire, le dernier compte à rebours. Elle sortit une bouteille d’eau – se fichant de l’interdiction de boire ou de manger ici – et en but une légère gorgée avant de s’emparer d’un livre au hasard dans le rayon devant elle, reposant sa boisson elle aussi sur la table. Les plus grands mages noirs de tous les temps, très drôle. Elle ne doutait pas une seule seconde qu’il y avait dans cet ouvrage quelques petites – et surtout fausses – anecdotes à son sujet, du temps où elle était encore Sofia. L’histoire n’était définitivement pas écrite par les sages mais par ceux qui veulent vous faire croire ce que eux ils désirent. Des mensonges et encore des mensonges. Rendons nous bien plus beaux que nous sommes et au contraire, enlaidissons ceux qui nous dérangent ou nous font de l’ombre. Ça lui donnait envie de vomir. Néanmoins, curieuse de nature et absorbée par le contenu du bouquin, elle continua à lire tout en attendant le Poufsouffle qui ne devait plus désormais tarder…
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Anatasie T-J. Rosier

Anatasie T-J. Rosier

J'ai reçu ma lettre le : 16/04/2012
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MessageSujet: Re: Ani - "I would have love you all my life." Ani - "I would have love you all my life." EmptyMer 25 Avr - 21:47

Ani - "I would have love you all my life." Tumblr_m24a5sOPJ71rsqc64o1_500
J’écoute distraitement les paroles du professeur, sans réellement m’y intéresser. Les secondes s’écoulent si lentement que l’éternité elle-même serait bien plus rapide. J’observe mes camarades, qui semblent tout aussi concentrés que moi. Certains gryffondors dorment, d’autres serpentards chuchotent entre eux alors que les serdaigles prennent des notes frénétiquement, sans perdre une seule miette. Un cliché qui s’avère finalement vrai pour aujourd’hui. Le vieil homme profite des dernières vingt minutes pour nous expliquer son nouveau projet. Des exposés, qui permettront aux plus timides de s’ouvrir aux autres. Un travail noté qui comptera beaucoup plus que l’on peut se l’imaginer. Je lâche un énième soupir. Pour changer. « Et pour ces exposés vous serez par deux ! McMillan avec Sanders, Cook avec Anderson, Dawkins-Buckley avec Rosier… » Et je tique. Dawkins-Buckley, mais lequel ? Rosier, mais lequel ? Je me tourne un instant vers mon jumeau, souriant à la belle Cordélia qui se dirige vers lui en soupirant. Elle ne semble pas très motivée et pourtant, je me doute qu’elle est heureuse de partager ce travail avec lui, plutôt qu’avec moi. Il n’y a pas l’ombre d’un doute. Je lève les yeux au ciel. Elle ne cherche même pas à se poser la question qu’elle pose déjà ses affaires sur la table de mon très cher jumeau. « Pas avec lui, avec l’autre ! » S’exclame alors le professeur d’une voix exaspérée, qui me redonne presque le sourire. Pas le ton qu’il emploie évidemment, mais le fait que cela soit bien moi qui ait l’honneur de travailler avec elle. Je me retiens de rire nerveusement. J’ai l’air d’un idiot, le sourire presque jusqu’aux oreilles, mais je m’en fous, parce que je suis avec Cordélia. On dirait que le destin est de mon côté cette fois-ci. Contrairement à mon euphorie, la blondinette n’est définitivement pas de mon avis, tentant de négocier pour se retrouver quelqu’un d’autre. Travailler avec moi ? Plutôt mourir. Je n’ai jamais réellement compris la raison de cette haine qu’elle ressent à mon égard. Moi, l’un des meilleurs amis de son très cher frère adoré, je suis probablement la dernière personne qui pourrait la satisfaire. Je sais qu’entre nous, je suis plus un boulet qu’autre chose et que je suis également l’homme le plus collant de toute l’histoire de Poudlard, mais tout de même. Le professeur refuse, n’essaye même pas de discuter avec elle. C’est un « non » catégorique, qui rend Cordélia folle d’elle. Je le sais, je la connais. Elle cède, à contrecœur, alors que Téo lui caresse délicatement la joue, avant d’y déposer un léger baiser sur sa joue. Je me renfrogne. Je le déteste. Rien que ce geste me confirme un peu plus la raison pour laquelle je ne supporterais jamais mon jumeau. Je suis le plus apprécié de la famille, mais c’est lui qui a la fille. Evidemment, il n’a pas pu choisir quelqu’un d’autre. Il faut que cela soit Cordélia Dawkins-Buckley, la seule fille qui me fasse un tel effet que je serais prêt à décrocher la Lune pour elle. Elle est belle, talentueuse, et tout le monde ou presque, connait mes sentiments à son égard. Même lui. Et pourtant, cela ne semble pas le déranger plus que cela, de jouer à ce stupide jeu. A croire qu’en plus d’être des jumeaux, nous avons les mêmes gouts. Je lève finalement les yeux au ciel face à ce spectacle. Je détourne mon regard et tente de rester concentré jusqu’à la fin. Sans grand succès.

La cloche sonne la fin du cours et c’est une libération pour tout le monde. Je range mes affaires d’un geste rapide, alors que Cordélia laisse tomber un mot sur ma table, sans même un regard vers moi. Comme à son habitude, elle ne cherche même à prendre contact directement avec moi. Non, elle joue les princesses sombres et froides, sans savoir qu’elle me fait un peu plus craquer en se comportant ainsi. C’est stupide et pourtant, plus elle me fuit et plus je la suis. Un cercle vicieux qui ne s’arrêtera pas tant que je n’aurais pas réussi à l’avoir. Je la veux. Elle me hante et elle sera à moi. Coute que coute. Je sais qu’on est fait pour être ensemble. Le destin nous a réunit et ce n’est pas pour rien. « Bibliothèque. 20h. Ne sois pas en retard. C.D.B » Je serais même en avance. Ou presque. Je ne suis pas d’un naturel ponctuel et j’ai beau vouloir faire tous les efforts du monde, je sais que j’aurais quand même quelques minutes de retard. Parfois, il m’arrivait même d’oublier le rendez-vous convenu. Néanmoins, je sais que celui-ci, je ne le raterai pas. Pour rien au monde, je poserai un lapin à miss Dawkins-Buckley, qui de toute façon, n’hésiterait pas à me le faire regretter. J’essaye, depuis notre rencontre, de pouvoir passer toute une soirée à ses côtés. Maintenant que j’ai mon entrevue, inutile de vous dire que tout sera fait pour que cela se passe à merveille. Je suis sans doute trop optimiste, sachant pertinemment qu’elle sera toujours aussi froide et cruelle avec moi, comme elle savait si bien le faire, mais une part en moi veut croire aux contes de fées. Cela se terminera bien. Faites-moi confiance. J’y pense toute la journée. Je ne pense plus qu’à ça. A elle. A ce rendez-vous, qui n’en est pas réellement un. Et à ce potentiel rapprochement que nous aurons. En tout cas, je ferai tout pour. Et je peux être très persuasif, croyez-moi. Certains professeurs remarquent mon étrange désintérêt à leur cours. Un désintérêt que je ne cache pas, tant je suis absorbé par ce qui pourrait se passer ce soir. N’en demandons pas trop tout de même, j’espère un simple sourire de sa part. Si j’y parviens, ce sera le début d’une grande relation.

20heures pile. Je suis en face de la bibliothèque. Après avoir passé des heures dans la salle de bain que je partage avec mes camarades de chambre, à me coiffer, pour me décoiffer et enfin, me recoiffer d’une manière négligée – il n’y a aucune logique dedans – c’est le moment tant attendu. J’inspire une bouffée d’air, qui me donne du courage. J’ai l’impression de passer l’entretien le plus important de toute ma vie. En vérité, c’est plus que ça. Et finalement, j’ose entrer dans la pièce et tente de la trouver. Il n’y a pas grand monde à cette heure-ci. Le calme est le maitre des lieux. Les quelques élèves présents travaillent calmement sur leurs devoirs, qui semblent plus compliqués qu’ils n’y paraissent. Des poufsouffles me sourient chaleureusement, alors que je leur lance un simple signe de la tête. Je balaye une seconde fois la salle du regard. Cordélia est cachée derrière plusieurs rayons, assise à une table, plongée dans un livre, qui lui semble très très intéressant. Elle est tout de suite différente, avec cet air concentré. Elle ne fronce pas des sourcils, ne fusille personne du regard. Elle est presque… accueillante. J’arrive vers elle et pose mes affaires sur la table. Un grand sourire est niché sur mes lèvres. Commençons les choses bien. « Qu'est ce que tu lis, pour être aussi concentrée ? » Je tente un début de conversation, histoire de dérider la situation, parce qu'avec elle, ça risquait d'être difficile. Allez, Anatasie, tu peux le faire !

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Cordélia Dawkins-Buckley

Cordélia Dawkins-Buckley

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MessageSujet: Re: Ani - "I would have love you all my life." Ani - "I would have love you all my life." EmptyMer 25 Avr - 22:36

Non, on ne pouvait pas dire que Cordélia était enchantée à l’idée de passer toute la soirée avec Anatasie. On pouvait même avouer que cela lui faisait peur. Elle ne voulait pas être proche de lui. Pas parce qu’elle le haïssait, loin de là. Les apparences étaient bien trompeuses et elle savait jouer avec depuis plusieurs années maintenant. Et le jeune homme était son partenaire favori, bien malgré lui. La première fois qu’elle avait recroisait son regard, elle avait su que c’était lui, malgré son jumeau, malgré le temps passé. Elle aurait pu le reconnaître entre mille. Elle n’avait jamais pu l’oublier, depuis qu’elle avait six ans, il ne se passait pas une journée sans qu’elle ne pense à lui, une nuit sans qu’elle ne rêve à lui. Il était gravé en elle depuis le début et se rappeler de son passé n’avait fait que raviver ses sentiments pour lui. Ils étaient deux âmes sœurs mais malheureusement, ils ne pouvaient pas être ensemble. Ne pensez pas que la serpentarde rejetait le poufsouffle par plaisir sadique ou par désintérêt pour sa personne, loin de là. Si elle tenait Anatasie à l’écart de sa vie, c’était pour son propre bien. Elle n’oublierait jamais cette soirée, en troisième année, où elle avait ouvert son cœur pour la première fois sur le sujet à sa meilleure amie Snow-Lynn. Elle était en effet, la seule qui pouvait la comprendre. Elle connaissait son passé, ses secrets. Elle savait avec quoi elle devait vire en permanence. Elle savait mieux que quiconque qui était la véritable Cordélia derrière le masque de la peste de Serpentard qu’elle montrait tous les jours. Sofia. Sofia et ses sentiments. Sofia et ses peurs. Sofia et ses erreurs. Qu’elle ne voulait pas commettre à nouveau. Elle prenait donc toutes les précautions pour ne plus être la même jeune fille faible qu’autrefois. Ça avait commencé par un entrainement quotidien, aussi bien physique que magique et qui expliquait pourquoi elle était la meilleure élève du château en défense contre les forces du mal et en duels. Puis par un travail sur soi et sur ses sentiments. Mais elle ne pouvait pas effacer ses sentiments pour Gabriel ni pour Anatasie. Ils n’étaient qu’une seule et même personne. Elle pouvait le voir, le sentir quand elle le regardait. C’était lui. Elle l’aimait plus encore qu’être fois, elle crevait d’envie d’être avec lui. Elle était paradoxale d’ailleurs dans ses actes à cause de ça : autant elle le fuyait comme la peste et elle érigeait des barrières entre eux, autant elle crevait de jalousie quand il était avec une autre et elle avait secrètement mené la vie dure à ses anciennes copines. Possessive la Cordélia ? Totalement.

Mais pour l’heure, elle était concentrée sur un livre traitant de la magie noire dans l’histoire du monde magique et des grands mages qui l’avaient pratiqué. Autrement dit, selon ce livre, elle-même. Charmant. Elle lisait par ailleurs le paragraphe concernant sa mère quand il arriva. Tout de suite, elle sentit son cœur s’emballer dans sa poitrine bien que son regard resta glacial et son regard de marbre. Elle ne devait pas se montrer faible, elle devait être égale à elle-même. A sa question, elle claqua le livre sèchement pour le refermer avant de le ranger dans son sac avant de croiser ses mains sous son menton « Rien qui ne t’intéresserait. » En gros, mêle-toi de tes affaires. Mais ce n’était pas si faux dans le fond. Gabriel avait toujours haï tout ce qui touchait à la magie noire, elle supposait donc que ça devait aussi être le cas d’Anatasie. Ironique quand on savait que c’était son père qui l’avait enseigné lui-même à Sofia et qu’aujourd’hui, elle l’enseignait elle-même à Snow-Lynn. Mais pas pour de mauvaises raisons, non. Elle la préparait à ce qui était une simple phobie pour la poufsouffle, inévitable pour la serpentarde. Le moment où elle devrait la tuer, une fois que la directrice de Durmstrang aurait pris le contrôle sur son corps. Ce qui ne serait une partie de plaisir pour personne ! Elle bougea un instant sa tête pour chasser ses mauvaises pensées, alors qu’elle scrutait intensément des yeux le brun, comme pour le scanner. Elle finit par s’asseoir plus correctement sur sa chaise alors qu’elle prenait de nouvelle fois la parole « Tu connais quoi sur notre sujet ? Je suppose que les licornes ça ne te parle pas forcément mais ça serait sympa si tu n’étais pas là que pour ajouter un second nom à ce devoir. » Bam, première pique de la soirée. Autant dire qu’elle ne le ménageait pas et qu’elle commençait fort.

Elle allait prendre de nouveau la parole quand soudainement, un Gryffondor de septième année qu’elle connaissait bien arriva. Un autre prétendant de Cordélia ( Ani - "I would have love you all my life." 166564858 Ani - "I would have love you all my life." 702243357 ), ce que tout le monde savait. Il était blond, très grand, un vrai cliché de prince charmant. Beaucoup de filles d’ailleurs rêvaient d’être à son bras mais malheureusement pour elles, lui n’avait d’yeux que pour la terrible serpentarde, qui, malheureusement pour lui, n’en avait strictement rien à faire. Cependant, comme il était aimable, elle l’était également. Voilà pourquoi, quand il l’apostropha, elle lui répondit avec un sourire – ce qu’elle n’avait pas fait avec le Poufsouffle « Hey Cordélia, ça te dirait d’aller boire un verre à Pré-au-Lard ? » Le jeune homme s’appuya avec un air charmant et séducteur contre la table, ignorant Anatasie ( Laughing ) alors que la blondinette se contentait de sourire mystèrieusement. On pouvait dire qu’il tombait au mauvais moment le pauvre, il n’aurait pas pu faire un plus mauvais timing. Inconsciemment, elle repensa à l’époque où elle était en couple avec Gabriel. Une fois, il avait surpris un jeune homme qui tentait de faire la cour à sa belle alors que cette dernière essayait de le fuir. Inutile de vous dire comment cela avait fini ! Gabriel n’avait jamais été un homme très partageur et qu’on tourne autour de Sofia, cela ne lui plaisait guère. Anatasie avait probablement gardé ce trait de caractère. Sauf que malheureusement pour lui, Cordélia n’était pas sienne, du moins pas officiellement. Elle était sienne, totalement, mais ça il ne le saurait jamais, il était hors de question pour elle qu’il l’apprenne un jour.
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Anatasie T-J. Rosier

Anatasie T-J. Rosier

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MessageSujet: Re: Ani - "I would have love you all my life." Ani - "I would have love you all my life." EmptyMar 1 Mai - 10:40

Je suis nerveux. Très nerveux. J'essaye de faire bonne figure mais je suis littéralement mort de trouille à l'idée de passer toute la soirée avec elle. Nous ne sommes pas amis, nous ne pouvons même pas nous considérer comme des connaissances. Elle ne me supporte pas et n’a probablement aucune envie de passer toute une soirée avec moi. Pourtant, je suis en face d’elle, avec ce sourire mielleux, qui doit très certainement confirmer son avis sur ma personne ; je suis un boulet de première. Je n’ai jamais eu de réels problèmes avec les filles. Je ne suis pas le plus beau de tout Poudlard mais je suis plutôt fier de voir que je ne suis pas non plus laid. La plupart des demoiselles me trouvent adorables, n’ont aucun mal à me voir comme un potentiel petit-ami. Je suis galant, prévenant, attentionné et protecteur avec elles, comme avec n’importe qui. Je suis plutôt facile à vivre. Et je sais ce que je veux, ce qui est un bon point, n’est ce pas ? Je suis sincère et lorsque quelque chose ne va pas, je suis sans doute le premier à réagir. Et puis, je suis vraiment mignon. Alors pourquoi est ce que Cordélia me déteste tant que ça ? Elle s’amuse avec mon traitre de frère, s’entend très bien avec le sien, qui est cela dit l’un de mes meilleurs amis, nous avons les mêmes amis en communs… quel est le problème ? Je ne suis pas un idiot, je sais que quelque chose se cache derrière cette mascarade. Et je finirai très certainement bien par le savoir…

« Rien qui ne t’intéresserait. » BAM. Prend ça dans tes dents, Ani et ferme-la. Je lève les yeux au ciel et me laisse tomber sur une chaise. Pourtant, je ne me laisse pas abattre. En vérité, si Cordélia m’avait répondu avec un grand sourire et avec gentillesse, là, je me serai posé des questions. Il me semble que cette façon de s’adresser aux autres lui est propre. Alors je subis et je joue le jeu, jusqu’à ce qu’elle craque, ce qu’elle n’a évidemment jamais fait… pour l’instant. « Tout m’intéresse quand ça te concerne… » Je lui lance timidement en l’observant du coin de l’œil. J’ai l’air d’un gamin qui discute pour la première fois avec une fille qui lui plait. Tant pis. Je sais déjà que je vais prendre cher. A la fin de ce rendez-vous, j’irai me suicider en sautant du haut de la tour d’astronomie et Cordélia ne pourra s’en prendre qu’à elle-même… Mais je doute sincèrement qu’elle en prenne compte. Elle est concentrée sur ses notes et secoue soudainement sa tête avant de reposer ses yeux sur moi. Elle n’a pas l’air très à l’aise, mais je ne fais aucun commentaire. Je n’ai aucune envie qu’elle parte en courant en m’insultant comme la pire des vermines qui puisse exister à ses yeux. « Tu connais quoi sur notre sujet ? Je suppose que les licornes ça ne te parle pas forcément mais ça serait sympa si tu n’étais pas là que pour ajouter un second nom à ce devoir. » Et un petit pique, un ! Je reste silencieux un instant. Les licornes… qu’est ce que je sais sur les licornes ? C’est un cheval avec une corne sur la tête. Mais encore… ? Je tente de me souvenir de quelques cours qui pourraient nous aider. Je n’ai qu’une envie, lui débiter quelques informations pour qu’elle en soit épatée. Je lui prouverai que je ne suis pas que ce collant qui l’aime à en mourir. « Je sais qu’elles sont plus ou moins protégées parce qu’elles sont considérées comme pures. Et puis, je me souviens que le prof avait dit quelque chose sur leur sang. Qu’il pouvait sauver une vie, ou un truc de ce genre… Tu t’en souviens ? » Comment retourner la situation à son avantage, par Anatasie Rosier. Merci, merci, c’est gratuit.

Je sors un parchemin et prépare mes affaires pour écrire quelques notes lorsqu’un gryffondor de septième année arrive à notre hauteur. Il ne manque plus que lui pour que la soirée se finisse mal… Blond, aux grands yeux bleus, grand et fort, le type totalement cliché qui se la joue « je suis beau et je le sais ». En plus de faire partie des joueurs de quidditch, il est probablement l’un des hommes les plus appréciés de l’école. Qui ne peut résister à son sourire éclatant de blancheur ? On dirait qu’il sort d’une publicité pour dentifrice. Un vrai boulet ce mec, qui change de filles comme de chemises. Cordélia faisant partie de ces quelques femmes qu’il n’a jamais réussi à avoir (normal, elle a du gout et ne joue pas dans cette cour), nous savons qu’il tente de l’attirer dans ses filets. Chose difficile puisqu’il n’est pas le seul à la vouloir. A croire que Cordy est la seule fille de Poudlard pour que tous, soient sur elle. Je suis maudit. « Hey Cordélia, ça te dirait d’aller boire un verre à Pré-au-Lard ? » Elle lui lance un petit sourire, qu’elle n’a jamais eu avec moi et fait mine de réfléchir. Et j’hallucine. J’ai l’impression d’être en plein cauchemar. Il ne fait même pas attention avec moi, n’a d’yeux que pour elle et son visage angélique. Je fulmine, mais plus personne ne me remarque. La blague. Je ne peux m’empêcher de soupirer d’exaspération avant de racler de la gorge. « Excuse-moi ? T’as pas l’impression de gêner ? » Il est en septième année mais je n’ai absolument pas peur de lui. J’aurai du aller à gryffondor. « On s’connait ? » Non, mais on va très certainement finir par se connaitre tous les deux. Je fronce des sourcils, alors que je sais que d’une minute à l’autre, je vais exploser. J’essaye de me contenir. Ce serait stupide de se faire jeter de la bibliothèque à cette heure-ci. « Anatasie Rosier. Et si tu veux un conseil, tu devrais oublier ça, tout de suite. » Il est surpris. Tant mieux. Il lance un coup d’œil à Cordélia, cherche sans doute de l'aide. « C’est avec ça que tu passes la soirée ? » Il me montre d'un signe de la tête. Faites qu'elle n'enchérisse pas, ou je risque de faire un malheur. Jalousie quand tu nous tiens...

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Cordélia Dawkins-Buckley

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MessageSujet: Re: Ani - "I would have love you all my life." Ani - "I would have love you all my life." EmptyMar 1 Mai - 11:40

Ca, c’était une chose plus que sure que le jeune homme attirait les autres filles de Poudlard. Elles étaient nombreuses à lui faire les yeux doux et inutile de préciser que cela avait le don d’éveiller un énervement des plus intenses chez la blonde. Elle s’était découvert une jalousie maladive dans cette deuxième vie, à sa plus grande horreur. Elle ne pouvait pas être avec Anatasie mais elle ne supportait pas de le voir avec une autre, ironique n’est-ce pas ? La vie était définitivement une chienne qui lui en voulait tout particulièrement. Pourtant, elle n’avait rien fait de spécial pour mériter qu’elle s’acharne à ce point sur elle. Mais il fallait croire que malgré tout, ça ne l’empêchait pas de lui asséner coups bas sur coup bas. La première fois que le jeune homme avait eu une petite amie, elle avait cru en mourir. Elle avait d’ailleurs fait une crise, la première depuis bien longtemps. La scène de ce dernier embrassant cette pétasse – oui oui, pétasse – tournait en boucle dans sa tête et elle n’avait qu’une envie, vomir. C’était Snow-Lynn qui l’avait retrouvée, en larmes et à moitié consciente, après qu’elle ait littéralement dévasté la salle de métamorphose. Heureusement que sa meilleure amie avait été là pour elle ou tout le monde aurait appris que c’était à cause d’elle qu’ils avaient tous dû suivre leurs cours pendant plus d’un mois dans les cachots alors qu’il faisait déjà un véritable froid de canard. Quelque chose s’était brisée en elle ce jour-là. Elle ne mangeait presque plus, ne dormait plus la nuit et était souvent perdue dans ses pensées. Elle ne vivait plus, elle errait comme une âme en peine. Mais ça, seule la blonde de Poufsouffle l’avait remarqué, face aux autres – et surtout, face à son ancien fiancé – elle était totalement égale à elle-même. Elle était hautaine, moqueuse et joueuse, comme si de rien n’était. Si elle n’obtenait pas son diplôme de fin d’études – la blague – elle pourrait toujours envisager de se rediriger vers la comédie. Elle montrait d’ailleurs ce soir une prestation des plus parfaites. A l’extérieur, elle était distante et aussi froide que la glace mais à l’intérieur, elle était dans le même état que lui. Fébrile et amoureuse. Elle ne put d’ailleurs empêcher une pique de lui transpercer le cœur alors qu’il lui confessait qu’il s’intéressait à tout, du moment que cela la concernait. Elle aurait bien fui, fui pour ne plus avoir à endurer le calvaire de devoir prendre ses remarques tendres pour des attaques. Mais elle ne pourrait pas. Cela serait montrer une faille dans son armure, une faiblesse qu’elle ne pouvait pas se permette. Alors, elle se contenta d’ouvrir les lèvres et de laisser s’en échapper d’autres mots assassins. « Ca ne devrait pas être le cas. » Elle n’ajouta rien de plus avant de le questionner sur leur sujet du jour et elle ne put s’empêcher de taper son front – visiblement contrariée – face à la réponse de ce dernier. Mais qu’est ce qu’il pouvait bien faire pendant les cours ? Prenant une longue inspiration, elle finit par rouvrir la bouche, parlant avec rapidité et acidité, signe qu’elle n’avait guère aimé qu’il soit aussi ignorant sur le sujet qu’ils étaient censés travailler à deux « Oui je m’en souviens et je vais même te corriger. En effet, le sang d’une licorne peut permettre de rester en vie si on le boit mais en contrepartie, la personne qui s’abaisse à une telle chose est maudite pour l’éternité. Tuer une licorne est considéré comme une atrocité par la société magique, comme par la Nature, et le châtiment en est donc aussi grand que le crime commis. Je ne conseillerai à personne d’avoir la stupidité de prendre le risque d’en boire ne serait-ce qu’une goutte. »

Elle n’eut pas le temps de préciser ses propos que les deux jeunes gens furent interrompus par un autre garçon que la blonde ne connaissait que trop bien. Un sourire angélique et pourtant mesquin à ses yeux, un don juan sous l’apparence d’un prince charmant. Et comme on pouvait s’en douter, les choses s’envenimèrent très rapidement entre les deux jeunes gens présents. Cordélia les regardait faire, ayant l’impression d’avoir affaire à une sorte de rivalité entre coqs prêts à se battre pour une poule. Et cela l’ennuyait grandement. Si physiquement le nouveau venu n’avait rien à envier à Anatasie, les sentiments que la jeune fille ressentait pour ce dernier – bien qu’elle les cachait – le plaçait bien au-dessus du nouveau venu qui se tourna vers elle pourtant, pour avoir son soutien. A croire qu’il voulait provoquer une troisième guerre mondiale en ayant un tel comportement. Mauvaise idée. Très mauvaise idée. Mais ce soir-là, la blonde était d’humeur joueuse et elle décida de ne pas lui répondre, mais à la place, de lâcher une petite bombe, histoire de bien envenimer les choses « Vous savez, en réalité je suis lesbienne. » Un silence de mort s’installa dans l’assemblée alors qu’elle les regardait le plus sérieusement du monde, comme si elle venait réellement de faire son coming out. Mais face aux visages des deux jeunes hommes, elle finit par exploser de rire alors qu’un sourire hautain et moqueur venait arrondir la courbe de ses lèvres. « Je plaisantais, je ne le suis pas mais vous auriez dû voir vos têtes. Elles étaient impayables ! » Elle finit par croiser une de ses jambes l’une sur l’autre alors qu’elle en faisait de même avec ses bras, lançant un sourire faussement séducteur au Gryffondor. Elle voulait finir au plus vite son exposé et pour ça, il fallait qu’il parte. Et elle savait mieux que quiconque comment faire partir un homme. En lui donnant l’illusion qu’il pourrait avoir ce qu’il désirait. « Ecoute, pour le moment je suis occupée… Les cours tout ça, je te fais pas un dessin… Mais on en reparle plus tard… En privé ? » Elle lui fit un clin d’œil alors qu’il affichait un air fier et qu’il repartait en acceptant, non sans narguer un brin Anatasie. La serpentarde ne fit cependant pas attention à ce dernier alors qu’elle commençait à ranger toutes ses affaires, et se lever, visiblement pour partir « Bouge. On sort. » Elle venait d’avoir une idée. Quitte à étudier les licornes, autant qu’ils aillent en voir en vrai plutôt que de se contenter de celles en images. Il restait juste à savoir si le Poufsouffle avait le cran de la suivre dans la Forêt Interdite ou pas….
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