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 I think i'm moving but I go nowhere - Cza'

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A. Valerian Nicolievski

A. Valerian Nicolievski

J'ai reçu ma lettre le : 25/04/2012
Parchemins : 38

L'Histoire de ma Magie.
mon camp il y a 200 ans: Durmstrang
crois-tu en la vie antérieure ?: Oui et non, difficile de se faire une idée concrète sur le sujet.
amis/amours/emmerdes:

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MessageSujet: I think i'm moving but I go nowhere - Cza' I think i'm moving but I go nowhere - Cza' EmptyDim 29 Avr - 15:53

Czarina Ҩ Valerian
« Un seul geste aurait suffi pour tout changer. Qui n'a jamais rêvé de revenir à cet instant décisif où le bonheur était possible ? »


Les vacances ne sont jamais assez longues. J’ai beau remonter dans mes souvenirs, je ne me rappelle pas une seule année où, en vacances, j’ai eu assez de temps pour faire tout ce que je prévoyais des mois à l’avance. Cette année ne faisait pas exception, et c’est en traînant les pieds, le visage décomposé et déprimé que j’étais rentré pour une nouvelle année à Poudlard. Comprenez-moi bien, cette école est très bien, les élèves sont assez sociables dans l’ensemble et les filles sont également assez délicieuses dans leurs genres. Je ne revenais pas en traînant les pieds à cause de tout cela, mais bien parce que je n’avais pas eu le temps de faire tout ce que je m’étais juré de faire. Ces fiançailles m’avaient pris quasiment tout mon temps. Pour la énième fois, je me maudissais d’avoir accepté d’épouser Sullibeth. Cette dernière devait sûrement ressentir la même chose que moi, et cette pensée me poussa à laisser échapper un soupir exaspéré. Allongé sur mon lit, je fixais songeusement le plafond. Ça allait faire bientôt une semaine que j’étais revenu, et déjà je rêvais des prochaines vacances. Ce serait mentir de prétendre que mes amis ne m’avaient pas manqué, au contraire j’avais hâte de les retrouver. Mais le cœur n’y était pas aujourd’hui. A vrai dire, je n’avais envie de rien faire aujourd’hui, j’avais simplement envie de rester affalé dans mon lit douillet, à compter toutes les araignées qui me tomberaient tôt ou tard sur la figure. Malheureusement, je ne pouvais pas rester là à rien faire. En effet, j’avais promis à quelques amis de les rejoindre au parc le plus vite possible, dès que je me serais bien reposé. Péniblement, je réussis enfin à m’extirper de ma torpeur généralisée et je me levai d’un bond, attrapai mes lunettes de soleil et sortit, essayant tant bien que mal de ne pas paraître mal luné. Evidemment, le soleil était de la partie aujourd’hui et à cette occasion, la majorité de Poudlard avait décidé d’entretenir le reste de bronzage qui subsistait en s’exposant dans le parc.

Habillé d’un pantalon trois-quarts et d’un t-shirt blanc, mes lunettes de soleil posé sur le nez, je parcourais des yeux les élèves de tout âge qui étaient déjà installés dans les différents coins des immenses parcs. Plusieurs petits groupes semblaient discuter énergiquement, tandis que deux ou trois filles avaient remonté leurs t-shirts de sorte à pouvoir faire bronzer leurs jolis nombrils. A cette vue, je ne pus m’empêcher de sourire légèrement. Pour toute personne extérieure, je passerais sans doute pour un pervers mais ce n’était pas la vue des peaux nues qui me faisaient sourire. Ce qui m’amusait surtout, c’était de voir tous ces gens réunis dans le même espace, s’imitant tous plus ou moins et qui pourtant se croyaient tellement différents des autres. Je n’ai jamais eu le culot de me trouver différents des autres. Bien au contraire, je suis le stéréotype du garçon par excellence. Maladroit et cependant impulsif, j’ai tendance à me fourrer dans les pires situations du monde. Comme la plupart des gens de mon âge, si on y pense bien. Rien ne me différencie de la majorité de ses gens qui prennent le soleil, discute avec leurs amis qu’ils n’ont probablement plus vus depuis bien longtemps. La seule différence minime, c’était probablement le sang qui coule dans nos veines. Les familles pur-sang ne sont plus très nombreuses pour des raisons évidentes, et je mettrais ma main à brûler qu’il n’y avait probablement pas la moitié des élèves appartenant à la même classe que moi. Mis à part ce détail insignifiant, nous sommes tous les même. Cette pensée me fit rire doucement, et me ramena également à la réalité.
J’étais à deux ou trois pas de l’emplacement où mes amis avaient pris place. Je reconnaissais la longue chevelure dorée de Sullibeth qui riait aux éclats avec un jeune homme brun dont le nom m’échappait momentanément. Je parcourais encore le petit groupe, souriant de toutes mes dents, prêt à me fondre encore plus dans la masse, lorsque mes jambes se bloquèrent d’un coup. « Que.. ?! » Non, ce n’était pas possible. J’enlevai momentanément mes lunettes de soleil, scrutant ce visage si familier. Mon sourire venait de disparaître complètement. A vrai dire, je n’arrivais plus à faire un pas de plus. Mes yeux devaient me jouer un tour. La fatigue qui m’habitait était probablement en train de me rendre fou car j’avais des hallucinations plus vraies que nature. Devant moi, une blonde à la beauté époustouflante était assise nonchalamment, et c’est précisément cette beauté qui m’avait brisé le cœur il y a un an. Enfin, elle ne l’avait techniquement pas fait. Il m’arrivait d’oublier que c’était moi qui lui avait fait tout oublier. Nonobstant c’était la première fois depuis cette après-midi d’horreur que je la revoyais.

Et là, tout sembla revenir, comme un brusque coup de vent qui défonce la porte de votre chambre et envoi balader toutes les feuilles qui reposaient sur votre bureau, savamment rangées. Un paquet d’émotions venait de revenir au galop, bousculant une nouvelle fois mon petit cœur meurtri. J’en avais la nausée. Je me forçai à détourner le regard et pris appui sur le tronc d’un arbre. Ma respiration était haletante, l’air peinait à se frayer un chemin jusqu’à mes poumons. « Calme-toi Lera. Calme-toi bon sang » murmurais-je très doucement, pour que personne n’entende. Était-ce vrai ? Czarina Alinovitch se tenait-elle vraiment derrière moi, assise parmi mes amis ? Bien entendu, elle devait probablement être là parce que Sullibeth était sa cousine. Mais bon dieu, que faisait-elle à Poudlard ? Une rage soudaine s’empara de moi. J’en avais assez de souffrir, il fallait que je tourne la page une bonne fois pour toute. Et puis, elle ne s’en souvenait même pas. Pourquoi devrais-je continuer à souffrir pour rien ? Pris d’un soudain élan, je me redressai et parcouru les derniers mètres qui me séparait du groupe. Déjà, les têtes se levait pour m’accueillir à l’aide de grands sourires et de signes de mains. Je ressentais quand même un certain bonheur à retrouver toutes ces personnes que je n’avais pas eu l’occasion de voir pendant les vacances – hormis Sullibeth, cela va sans dire – et je ressentis un pincement au cœur. Il était connu de tous que j’avais tendance à ne pas montrer mes sentiments, mais que je possédais tout de même un cœur énorme. Un à un, je les saluais, jusqu’au moment où je tombai enfin sur Czarina. Pendant un long moment, je la dévisageai intensément. Bon dieu, elle n’avait absolument pas changé. Ses traits angéliques étaient éclairés par des rayons de soleil, ce qui la rendait encore plus éblouissante. Je détournai prestement les yeux pendant un moment, avant d’enfin prendre la parole. « Quelle étrange surprise. Que fais-tu ici ? » je venais de me surprendre moi-même à lui avoir adressé la parole en russe. Mettons ça sur le compte de l’habitude, ou simplement parce que je ne voulais pas que tout le monde comprenne ce que je voulais dire.
Ces retrouvailles ne m’inspiraient guère, d’ailleurs je n’avais vraiment pas envie de rester là. Après tout, c’était dans un parc que notre pseudo rupture avait eu lieu. Intérieurement, j’avais simplement envie de prendre mes jambes à mon cou et de partir loin d’ici. Mais au fond, je crevais d’envie de rester, pour essayer d’entre-apercevoir la lueur qui scintillait autrefois dans ses yeux. Pour l’instant, je restais simplement là, à la regarder intensément, mes doigts pianotant nerveusement sur mes jambes.



fiche par century sex.

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E. Czarina Alinovitch

E. Czarina Alinovitch

J'ai reçu ma lettre le : 11/04/2012
Parchemins : 85

L'Histoire de ma Magie.
mon camp il y a 200 ans: Poudlard
crois-tu en la vie antérieure ?: Oui, d'ailleurs, j'en ai quelques souvenirs... et possession aussi d'ailleurs
amis/amours/emmerdes:

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MessageSujet: Re: I think i'm moving but I go nowhere - Cza' I think i'm moving but I go nowhere - Cza' EmptyDim 29 Avr - 18:18


I think i'm moving but I go nowhere - Cza' 185878leracza
can't tell what it really is
cza & lera ; le parc ; une semaine après la rentrée
Une semaine, voilà maintenant une semaine que j’avais débarqué à Poudlard ; presque un mois que j’avais quitté ma belle Russie à cause de cet incapable qui me servait de Père ; un mois que nous n’avions plus eu la moindre nouvelle de lui. Était-il vivant ? Était-il mort ? Allait-il revenir ? Personnellement, je m’en fichais pas mal. Ne pas l’avoir sur le dos signifiait une liberté que jamais je n’aurais osé rêver auparavant. Ainsi, je pouvais faire ce que je voulais sans les moindres représailles. De toute façon, plus personne ne serait là pour me surveiller, contrairement à mes années passées à Dumstrang. Là, je savais que les fils d’enfants d’amis de Père n’hésitaient pas à aller répéter tout ce qu’ils voyaient et entendaient sur moi à leurs propres parents. Et bien entendu, les rumeurs se propageaient tels une petite trainée de poudre jusqu’aux oreilles de Dimitrii Alinovitch. Et bien entendu, je me faisais punir comme il se le devait à la moindre bêtise, au moindre écart de comportement. Je ne comptais même plus le nombre de Doloris qu’il m’a infligé et ce, depuis que je suis en âge d’en recevoir – à seulement 7 ans, j’avais la chance de ressentir le premier Doloris qui m’a cloué au lit pendant une bonne semaine. Mais dire que je m’y suis habituée est un mensonge. On ne s’habitue jamais à une souffrance pareille. De même que les peines de cœur. Les peines de cœur ? Voyons, mais de quoi parlais-je ? Franchement, je crois que cette année à me poser des questions sur mes souvenirs oubliés me rendait légèrement… sensible et émotive, une première pour une fille comme moi. Et comme bien souvent, je semblais sortir d’un rêve à chaque réveil, en transe, complètement perdue. De quoi avais-je rêvé cette nuit ? Je ne sais pas, je ne sais plus… Et même pendant une petite somme d’une quinzaine de minutes, un homme arrivait à me faire perdre toute notion de moi-même. Qui ça ? Encore une fois, je ne le savais pas… Et comme bien souvent, je me sentais totalement vidée, alors que je venais de me reposer. Finalement, je décidais se rejoindre ma cousine dans le parc.

Nous étions le week-end, ainsi, j’avais décidé de troquer mon uniforme contre un dos nu rouge faisant ressortir ma peau pâle et un short en jeans, sans oublier une paire de ballerine. Le soleil était toujours présent, venait réchauffer les corps de par ses rayons. Et c’est dans ces moments-là que j’appréciais l’Écosse et le Royaume-Unis. En Russie, l’été était tout simplement insupportable, bien que j’y sois habituée. Mais ici, le vent venait rafraichir les peaux, rendant ainsi la chaleur plus soutenable. Ainsi donc, je sortais de mes cachots pour aller profiter du soleil. J’arrivais directement au parc, sans me perdre cette fois-ci. Après tout, en une semaine, j’avais eu le temps de connaître les chemins m’amenant aux endroits les plus importants, à savoir les salles de classes, la Grande Salle, les cuisines et le parc. Pour le reste, je n’avais pas encore eu le temps d’explorer, mais j’y remédierais à ce léger problème.

Sullibeth était en compagnie de son moldu. Il n’était pourtant pas bien qu’ils soient vus ensemble, rien qu’à deux, mais leur comportement semblait plus montrer une amitié qu’autre chose, et pourtant, je savais que tout n’était que mascarade. Je ne comprenais toujours pas comment elle avait pu s’amouracher d’un sang-de-bourbe, mais bon, maintenant, le mal était fait et je ne parvenais même plus à lui faire changer d’avis. Oh et puis peu importe, elle vit sa vie comme elle le veut et qu’elle ne vienne pas se plaindre après, je l’avais prévenue… Et puis, elle savait qu’elle pouvait compter sur moi pour garder son secret… D’ailleurs, j’étais la seule dans la confidence et j’en étais fière. Au moins, ça prouvait bien que j’étais la plus importante à ses yeux ! Je passais à côté d’eux après avoir donné une bise à ma cousine et un simple signe de tête à son homme. On m’appela alors. Je souris en voyant quelques connaissances, pour la plupart des amis de Sullibeth. Je savais qu’il était mal vu de fréquenter les élèves des autres maisons, mais ils avaient été les premiers à m’accueillir. Et puis, je ne voyais aucun serpentard à l’horizon. Ainsi donc, je ne me gênais pas pour prendre place en leur sein. L’ambiance qui y régnait était détendue et joyeuse, tout le contraire de ce que je fréquentais habituellement. Mais un peu de changement ne me ferait pas de mal. Les discussions allaient de bon train même si je restais silencieuse la plupart du temps. Puis, un prénom attira alors mon attention. « Lera ! » Tout de suite, je tournais ma tête. Et c’est là que je le vis. Tout de suite, je fronçais les sourcils. Que faisait-il là ? Ah oui, j’avais oublié qu’il avait quitté Dumstrang l’année dernière… Une année d’ennui sans mon petit martyr préféré, je m’étais vraiment ennuyée. Doucement, un sourire narquois s’afficha sur mes lèvres tandis qu’il saluait ses amis. Et il s’arrêta devant moi, sans rien faire, sans rien dire. Mon regard se fit plus froid alors que mon cœur battait de plus en plus vite. C’était quoi ce bordel ? Pourquoi avais-je l’impression de perdre mes moyens ? Oh sûrement parce que je m’étais ennuyée de lui. Oui, sûrement parce que j’étais contente de voir mon martyr préféré. « Quelle étrange surprise. Que fais-tu ici ? » Il venait de me parler russe. Merlin que ça m’avait manqué d’entre sa voix… Euh non, le russe pardon. Les autres nous regardaient étrangement tandis que j’affichais toujours mon petit sourire narquois. Je le dévisageais alors « N’es-tu donc pas content de me voir ? Comme tu m’as manqué, je m’ennuyais sans toi à Dumstrang, tu sais ? Plus personne sur qui me défouler, s’en était tellement frustrant. » Je m’étais levée tandis que je lui parlais, et inconsciemment, je m’étais rapprochée de lui, passant un doigt sur son visage, le caressant du bout de mon ongle, fortement. J’avais envie de lui faire du mal, c’était plus fort que moi. Et pourtant, quelque chose m’en empêchait. Quand je l’ai vu, mon cœur avait raté un battement, et maintenant, j’avais l’impression que je me sentais encore plus vidée ; j’avais l’impression que je m’empêchais de perdre mes moyens ; j’avais l’impression que mon cœur allait exploser. Je m’éloignais de lui soudainement alors que mon corps voulait le contraire. J’étais comme attirée par l’aimant qu’il était et ça, je ne comprenais pas, et ça me frustrait. Et je lui jetais un regard noir, sans raison avant de me rasseoir en silence, ne lui daignant plus aucun regard.
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