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 CORDELIA ♛ "because I wished for everyone to live, I did everything I could."

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Cordélia Dawkins-Buckley

Cordélia Dawkins-Buckley

J'ai reçu ma lettre le : 07/01/2012
Parchemins : 881

L'Histoire de ma Magie.
mon camp il y a 200 ans: Poudlard
crois-tu en la vie antérieure ?: Oui, je me souviens de tout.
amis/amours/emmerdes:

CORDELIA ♛ "because I wished for everyone to live, I did everything I could."   Empty
MessageSujet: CORDELIA ♛ "because I wished for everyone to live, I did everything I could." CORDELIA ♛ "because I wished for everyone to live, I did everything I could."   EmptyJeu 5 Avr - 11:41

parchemin de
milady cordélia sofia dawkins-buckley
“ I killed myselfl. Do you even remember that? I would have given up everything I had to be sure he was alright -… I loved him more than I will ever love anything in this life, but I put a sword through my heart because I had to.”


Je me présente, je m'appelle Cordélia Dawkins-Buckley et j'ai 19 ans. Oui, parce qu'en fait, je suis né(e) le 31 octobre 1992 en Albanie. Sinon, je suis russe et italienne. Je suis de famille sang-pur. En tant que sorcier, je possède bien-sur une baguette, "l'amour de ma vie", qui est constituée de bois de houx, vingt-huit centimètre virgule cinq, plume de phénix. Mon Patronus a une forme de phénix. Concernant ma vie amoureuse, je suis inaccessible. Depuis mes quatorze ans, je suis à Poudlard et maintenant je suis déjà en sixième année. Je suis un Serpentard. C'est une fierté que de faire partie de leur rangs. Dans ma vie antérieure je m'appelais Sofia, très jolie nom n'es-ce pas.



CORDELIA ♛ "because I wished for everyone to live, I did everything I could."   Tumblr_lq14r2HuN31qzderfo1_500

just the way you are




... Ҩ ... Ҩ ... Ҩ ... Ҩ ... Ҩ ... Ҩ ... Ҩ ... Ҩ ... Ҩ ... Ҩ ... Ҩ ... Ҩ ... Ҩ ... Ҩ ... Ҩ ... Ҩ ... Ҩ ... Ҩ ... Ҩ ... Ҩ ... Ҩ ... Ҩ ... Ҩ ... Ҩ ... Ҩ ... Ҩ ... Ҩ ... Ҩ ... Ҩ ... Ҩ ... Ҩ ... Ҩ ... Ҩ ... Ҩ ... Ҩ ... Ҩ... Ҩ ... Ҩ ... Ҩ ... Ҩ ... Ҩ

elle est en sixième année à serpentard et c'est la préfète de sa maison ღ elle est une animagus panthère des neiges non déclarée ღ elle est une sorte de détective privée à l'école : contre quelques gallions ou un service, elle fait des enquêtes pour les élèves ღ elle déteste le directeur de poudlard ღ elle est la meilleure élève du château en DFCM ღ tout un tas rumeurs plus folles les unes que les autres courent sur son dos ღ elle n'a jamais eu de petit ami et tout le monde se demande pourquoi ღ elle se fiche des querelles entre maisons ou du statut du sang ღ elle a une répartie incroyable et vous claque facilement le bec ღ elle ne suit pas très souvent le réglement et personne ne comprend pourquoi elle est donc préfète ღ elle se souvient parfaitement de sa vie antérieure et c'est ce qui explique son comportement ღ elle était autrefois une douce Serdaigle, qui s'est sacrifiée par amour ღ elle est l'hocroxuce de la directrice de durmstrang et porte une part d'elle dans son corps ღ elle est née en albanie au milieu d'une secte étrange ღ elle a tué son père pour se protéger de ce dernier, mais c'était un acte inconscient ღ elle a été adoptée par les Dawkins-Buckley à l'âge de six ans ღ elle parle le russe, l'albanais, le français, l'italien et bien sûr, l'anglais ღ elle adore les vieilles chansons moldues underco.

brillante Ҩ indépendante Ҩ complexe Ҩ semble froide et sans émotion mais c'est un leurre Ҩ elle est en vérité douce et adorable Ҩ déterminée Ҩ maligne Ҩ grand sens des responsabilités Ҩ forte/fragile Ҩ loyale Ҩ orgueilleuse Ҩ protectrice Ҩ fiable Ҩ puissante Ҩ secrète Ҩ n'aime pas parler d'elle Ҩ esprit de sacrifice Ҩ combative Ҩ ambitieuse Ҩ a énormément de répondant Ҩ surprenante Ҩ à l'écoute Ҩ intuitive Ҩ perspicace Ҩ tenace Ҩ insoumise Ҩ gracieuse Ҩ mature Ҩ intelligente Ҩ rêveuse Ҩ noble Ҩ tourmentée Ҩ difficile à comprendre Ҩ très débrouillarde Ҩ agi toujours dans l'ombre Ҩ studieuse Ҩ capricieuse.


Desdèmone

ϟ AGE : vingt et un ans.
ϟ QUEL HIBOU T'A AMENÉ ICI ? : Hedwige CORDELIA ♛ "because I wished for everyone to live, I did everything I could."   1757720966 CORDELIA ♛ "because I wished for everyone to live, I did everything I could."   1757720966
ϟ QUE PENSES-TU DU FORUM ? : on gère des pépettes CORDELIA ♛ "because I wished for everyone to live, I did everything I could."   1139401285
ϟ AVATAR : Freya Mavor
ϟ DOUBLE COMPTE : Nope.
ϟ CODE DU RÈGLEMENT : Muahahaha CORDELIA ♛ "because I wished for everyone to live, I did everything I could."   4279267720
ϟ UN PETIT MOT POUR LA FIN ? : On vous aime CORDELIA ♛ "because I wished for everyone to live, I did everything I could."   69555998 !
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Cordélia Dawkins-Buckley

Cordélia Dawkins-Buckley

J'ai reçu ma lettre le : 07/01/2012
Parchemins : 881

L'Histoire de ma Magie.
mon camp il y a 200 ans: Poudlard
crois-tu en la vie antérieure ?: Oui, je me souviens de tout.
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MessageSujet: Re: CORDELIA ♛ "because I wished for everyone to live, I did everything I could." CORDELIA ♛ "because I wished for everyone to live, I did everything I could."   EmptyJeu 5 Avr - 11:41

❝ ONE STEP IN THE PAST, remember who you were and what you did ❞
“ There are moments when i wish i could roll back the clock and take all the sadness away, but i have a feeling that if i did, the joy would be gone as well. So i take the memories as they come, accepting them all, letting them guide me whenever i can. ”




CORDELIA ♛ "because I wished for everyone to live, I did everything I could."   S1l3k5

Elle ne comprenait pas trop ce qui se passait, assise dans sa belle robe blanche alors qu'elle triturait nerveusement la dentelle sur sa jupe. Sa mère avait été encore plus froide qu'à l'accoutumée avec elle, la traitant avec une dureté et une sévérité telles que même les dames de compagnie en avaient tremblé de peur. Il fallait que ce soir, elle soit parfaite sur tous les points. Ses longs cheveux blonds comme l'or qui tombaient habituellement avec grâce jusqu'au creux de ses reins avaient été remonté en un large chignon au sommet de son crâne alors que son visage timide et mal à l'aise renforcé son aspect de petite poupée de porcelaine. Un ange. Voilà à quoi elle ressemblait ce soir et du haut de ses six ans, elle recevait les compliments de tous pour sa beauté, pour son ascendance prestigieuse et l'avenir probablement radieux qui l'attendait. Sofia ne comprenait rien à tout ça. Elle ne savait pas pourquoi sa mère tenait tant à la convier à une fête mondaine, à la faire pavaner devant tout le beau monde de la société sorcière. Elle se sentait très mal sous tous les regards de ces inconnus qui lui donnaient l'impression d'être observée dans les moindres détails, comme la pauvre biche face au loup affamé. Elle n'osait pas dire le moindre mot, muette comme une tombe face à ceux qui attendaient pourtant qu'elle s'exprime et confirme les propos qu'ils lui tenaient. Elle qui était si timide, si introvertie et qui ne demandait qu'à avoir un livre et un coin tranquille pour être heureuse, voilà qu'elle se retrouvait au cœur de l'animation. Elle n'avait qu'une envie : fuir. Loin de tous ces étranges individus, loin de cette fête qui pourtant, n'en avait pas l'ambiance. Son désir fut en partie exaucé quand elle put se retirer dans l'arrière cour du manoir où la célébration se déroulait, avec un livre à la main qu'elle avait pu emprunter dans la bibliothèque. Assise tranquillement sur ce qui semblait être une balançoire, elle lisait paisiblement quand soudainement, elle sentit une sorte de courant d'air dans son dos avec que l'ensemble de ses cheveux blonds ne retombent jusqu'au creux de ses reins, le ruban les retenant ayant visiblement disparu. Elle entendit alors un rire dans la nuit, clair et amusé, alors qu'elle se retournait pour faire face à un petit garçon de son âge qu'elle ne connaissait absolument pas. Pendant un instant, elle cessa tout mouvement alors que le temps semblait se suspendre. Un sentiment étrange la traversa, et son cœur d'enfant fut troublé par cet instant, par cet autre qui lui faisait face. Il lui semblait que quelque chose se passait entre eux et qu'un lien se tissait mais alors qu'elle était complètement ensorcelée par ce moment, par cet inconnu, ce dernier, visiblement dans un état similaire, ses yeux vert se posèrent sur son ruban que ce dernier tenait fermement dans sa main. Et alors tout lui revint en mémoire et elle se rapprocha rapidement de lui pour essayer de récupérer son bien, en vain. Une course-poursuite commença alors, alors que les deux enfants couraient dans tout le jardin, le petit étranger ayant recommencé à rire aux éclats, visiblement très heureux de son méfait. Cependant, la blondinette finit par le rattraper mais, glissant à causse d'une fissure sur les pavés, elle tomba sur ce dernier et ils finirent par trébucher dans la grande fontaine centrale. Reprenant rapidement ses esprits, la jeune fille poussa le garçon, le maintenant au sol alors qu'elle prenait la parole pour la première fois de la soirée, en récupérant son accessoire des mains de ce voleur de fortune. Elle parlait d'une voix rapide alors que ses yeux brillaient d'excitation et que ses joues étaient rouges à cause de l'effort.

sofia ❝ j'ai gagné, t'as perdu ! sale petit voleur ! ❞

gabriel ❝ j'en étais sûr, tu as une voix magnifique. ❞


La petite blonde écarquilla des yeux, se demandant si elle avait bien compris ce que son vis à vis venait de lui dire alors qu'elle se mettait a rougir furieusement, faisant s'agrandir le sourire de son camarade. Cependant, alors qu'elle allait répondre à ce dernier, les grandes portes de la salle de bal donnant sur la cour extérieure où ils se trouvaient s'ouvrirent, laissant apparaître sa mère – visiblement furieuse – et un homme qu'elle ne connaissait pas. Alors que ce dernier s'approchait de son partenaire avec un air bienveillant, sa génitrice, elle, l'attrapa sèchement en lui lançant un regard assassin avant de l'entrainer plus loin, en maugréant, la gamine se retournant pour échanger un dernier regard avec celui avec qui elle venait de passer sa fin de soirée. Elle l'ignorait alors mais elle venait de rencontrer Gabriel, le fils unique et adoptif du directeur de la célèbre école de magie de Poudlard, son âme sœur, son futur grand amour. Elle venait de lier son cœur au sien, de sceller son destin à tout jamais. Son histoire venait tout juste de commencer, le rideau tombant sur ce premier acte de'tragédie sentimentale.


__________


sofia ❝ mère, la guerre n'est pas la solution je reste persuadée que l'on peut régler nos différents avec poudlard sans faire couler le sang de milliers d'innocents !  ❞

La jeune fille blonde regardait sa géntrice avec un regard suppliant mais cela ne semblait pas adoucir le coeur de la directrice de Durmstrang. Au contraire, cette dernière était plus déterminée que jamais et voulait à tout prix que la guerre éclate avec Poudlard. Oui, elle voulait depuis des années faire tomber sous son joug l'école de magie et imposer sa vision du monde au reste de la communauté magique. Peu importe ce que cette petite idiote pouvait bien lui dire, elle ne se laisserait pas avoir par ses yeux doux de petite biche sans défense aux idéaux niais et pacifiques. Et si ce vieux fous de directeur pensait qu'il pouvait l'acheter avec ses reliques, il se trompait bien. Mieux que ça, elle allait lui subtiliser tous ces objets précieux et avec ces derniers, elle viendrait à bout de ce pauvre fou et de tous ses suiveurs ! De son coté, Sofia elle, ne partageait pas les idéaux de sa mère, à vrai dire, elle pensait tout le contraire. Pourquoi les nés-moldus ne pourraient-ils pas apprendre la magie? Pourquoi faire regner le mal quand on pouvait faire le bien autour de soi? Innocente, pure, adorable, la blonde était une jeune fille des plus angéliques qui était contrainte de grandir dans un monde fait de ténèbres auxquels elle n'appartenait pas. Elle était telle la lune au milieu d'un ciel nocturne, la seule lumière dans l'obscurité qui attendait le moindre signe de faiblesse pour l'engloutir dans sa noirceur. A Durmstrang, bien qu'elle était respectée pour son rang et pour le prestige allant avec son ascendance, elle n'avait pas beaucoup d'amis. Il fallait bien admettre qu'elle créeait le doute et le questionnement chez ses camarades avec son air paisible et sa gentillesse presque écoeurante pour eux. Elle n'était pas l'une des leurs. Elle n'avait rien à faire ici. Comment une petite chose aussi fragile, aussi délicate pouvait elle être la fille de leur grande, de leur terrifiante directrice? Allez savoir. Dans tous les cas, c'était la seule raison qui les poussait à la tolérer parmi eux. Ca et ses facultés magiques impressionnantes, car nul ne pouvait le nier, il n'y avait pas meilleure sorcière parmi toutes les étudiantes de l'école. Sofia se sentait souvent très seule mais elle faisait avec, se réfugiant dans ses livres et dans ses rêveries. Elle avait, honnêtement, tout de la princesse de contes de fées. Elle était d'une grande beauté, d'une candeur sans pareille et sa douceur n'avait d'égale que son altruisme désintéressé. Pourtant, elle n'évoluait pas dans un château tout de cristal ou même dans une forêt enchantée, non, elle s'était vers une guerre sanglante que son chemin la menait. Elle soupira alors qu'elle avançait à la suite de sa mère pour accueillir avec cette dernière le directeur de Poudlard et ses représentants. Rentrant dans la salle de réception, elle resta en retrait, ne souhaitant pas vraiment pas vraiment assister à cet événement qu'elle savait inutile. Non, elle ne prendrait point part à cette mascarade, à cette tromperie, cependant, alors qu'elle avait les yeux baissés, son cœur rata un battement alors qu'au milieu du brouhaha, des paroles sans sens et des mots qu'elle entendait sans comprendre, une voix faisait son apparition, une voix qu'elle ne pensait plus jamais entendre. Une voix sortie tout droit sorti d'un souvenir oublié, d'un rêve interdit.

gabriel ❝ en gros, nous devrions nous fier à votre seule parole ? je suis désolé de vous le dire mais à mes yeux, la parole d'une adepte de la magie noire ne vaut pas grand chose ma lady  ❞

"j'en étais sûr, tu as une voix magnifique." La même intonation en plus grave et profonde, la même manière exquise mais plus sensuelle et virile de provoquer son vis à vis, ce ton profond et intense qui la fit trembler un instant. Devait-elle relever ses yeux? Elle ne savait pas. Elle avait peur de ce qu'elle pourrait découvrir. De ce qu'elle pourrait ressentir. Et pourtant, elle ne put retenir ses prunelles vertes qui remontèrent pour affronter la vérité en face. Il était là. Devant elle. Si semblable à son souvenir et pourtant si différent. Il n'était plus un enfant, pas encore tout à fait un homme. Cependant, il venait de s'emparer de nouveau de son coeur de jeune fille, sans même un mot, sans même un regard. Il faisait face à sa mère sans peur, elle qui était connue pour imposer la crainte et le respect, elle face à qui tant de sorciers et de sorcières courbaient l'échine. Mais pas lui. Et il ne lui en paraissait que plus sublime alors qu'il partait finalement, précédant son père, dans un état de colère évident. Pourtant, un instant, elle crut le voir regarder dans sa direction et lui accorder un bref sourire. Elle frissonna face à ce regard profond et intense qui semblait vouloir la transpercer de toute part et pourtant, cela ne dura qu'une seconde, tant bien qu'elle crut l'avoir imaginé. Elle fut à son tour invitée – plus ou moins sèchement par sa mère – à quitter les lieux, adressant ses respects au directeur alors qu'elle quittait à son tour la pièce. Cependant, elle n'avait pas fait quelques pas qu'elle sentit une prise autour de sa poignée et qu'elle fut tirée dans un des corridors sombres du château. Trébuchant en avant, elle fut rattrapée par un corps chaud et par une prise ferme – mais en même temps douce – au niveau de sa taille alors qu'une main venait caresser tendrement sa joue. Elle ne comprit pas ce qui se passait jusqu'à ce qu'elle n'aperçoive de nouveau son visage, souriant et malicieux comme lorsqu'ils étaient enfants. Elle rougit énormément, gênée par cette proximité qui – justement – ne l'embarrassait pas suffisamment pour une jeune fille de bonne famille, mais alors qu'elle se débattait pour se libérer, il ne fit que rire – visiblement amusé par ses efforts vains – alors qu'il raffermissait sa prise sur elle. Elle lui lança un regard qui se voulait faché mais elle ne réussit à démontrer qu'un peu plus son trouble alors qu'il passait son doigt sur sa joue avec une délicatesse telle et un regard si profond qu'elle avait l'impression que c'était lui qui la retenait encore debout. Elle ne savait plus qui elle était, elle ne savait plus où elle était. Et elle oublia tous le reste, quand il posa amoureusement ses lèvres pour la première fois sur les siennes, scellant sans un mot cet amour non-dit et partagé.

__________

Ils étaient restés un long moment à parler en suite, apprenant à se connaître l'un et l'autre. Il était aussi fougueux et impétueux qu'elle était douce et sage, aussi provocateur et insolent qu'elle était la bonté incarnée. Si différents et pourtant si complémentaires. Toute cette histoire n'était que folie pure et Sofia le savait bien et pourtant, elle ne pouvait s'empêcher de s'y adonner à corps perdu alors que commençait une longue correspondance secrète entre les deux amants, entre les deux ennemis présumés. Ils s'aimaient au milieu de la guerre qui les séparait et les opposait, passionnément et chacune de leur rencontre dans le plus grand des secrets ne faisait qu'accentuer les sentiments qu'ils éprouvaient l'un pour l'autre. A l'école, les choses étaient on ne peut plus compliquées et une fois de plus, Sofia allait se distinguer de ses camarades. En effet, alors qu'elle quittait la bibliothèque, elle entendit comme des sanglots provenant d'une pièce habituellement abandonnée et elle s'y rendit, poussée par une curiosité toute à fait légitime dans une telle situation. Les étudiants de Durmstrang ne lui avaient pas donné pour habitude de se laisser aller à de telles émotions et elle se demandait donc qui pouvait donc se trouver dans cette salle de classe vide. De plus, de nature altruiste et innocente, elle se sentait le devoir de consoler cet(te) inconnu(e) des tourments qui pouvaient l'accabler. Entrebâillant la porte, elle se retrouva face à une jeune fille qu'elle ne connaissait pas, d'une grande beauté comme il était rare d'en croiser par ici. Cette dernière cessa immédiatement ses sanglots en repérant la blonde mais ne bougea pas pour autant alors que cette dernière s'approchait avec un pas aérien dans sa direction. Arrivée juste devant l'étrangère, elle leva doucement sa main pour effacer ses larmes, juste du bout du pouce alors qu'elle prenait la voix dans un chuchotement tendre, presque maternel.

sofia ❝ ne t'en fais pas, je vais m'occuper de toi à partir de maintenant...  ❞

C'est ainsi que débuta la belle et longue histoire d'amitié entre Rose et Sofia, les deux inséparables de Durmstrang. Il ne fallut pas longtemps pour qu'une troisième fille les rejoigne, une dénommée Natalia, qui semblait partager leurs idées. Elles étaient les meilleures amies du monde et absolument rien ne semblait pouvoir les séparer. Elles étaient animées par la même envie de quitter ce château lugubre et de s'enfuir loin, peut-être même pour rejoindre les rangs de Poudlard. Du moins, c'était ce à quoi aspirer Sofia qui ne souhaitait rien de plus que de rejoindre Gabriel. Elle avait toujours peu pour lui, peur qu'il meurt au cours des combats, peur qu'il se fasse prendre quand il venait la voir en secret... peur de tout et de rien quand ça le concernait. Et il semblait que de son coté, le jeune homme aussi vivait mal cette situation car la proposition de fuir vint de sa part. Fuir, avec ses amies. Le retrouver et pouvoir être tous les jours ensemble. C'était une idée folle, irréalisable et pourtant, elle voulait y croire. Elle le confia à ses camarades et ces dernières étaient aussi résolues qu'elle à partir de Durmstrang. Du moins, c'était le cas pour Rose. Ce jour là fut un des meilleurs et des pires jours de Sofia. Ce jour là, elle put retrouver l'amour de sa vie mais elle fut séparée de celle qu'elle considèrait comme jumelle de coeur. Tout ça à cause de leur soi-disant meilleure amie Natalia qui était en réalité une espionne de sa mère envoyée pour la surveiller. Elles avaient été séparé au tout dernier moment et Sofia pouvait encore sentir la main de Rose dans la sienne qu'elle avait été contrainte à lacher alors que Gabriel l'emmenait sur son balai, les deux jeunes gens entourés de ses deux meilleurs amis. Ce jour là, elle avait gagné sa liberté, elle avait gagné le droit de vivre son amour au grand jour. Mais elle avait aussi perdue une soeur, la seule qu'elle n'avait jamais eu. Pendant des jours, elle n'eut plus le goût à rien et elle aurait profondément sombré dans la plus grande des tristesses si une nouvelle fois, Gabriel n'avait pas réussi à lui rendre le sourire en lui offrant un présent d'une valeur inestimable : un miroir qui lui permettait de voir tout ce qu'elle désirait. Et c'est ainsi que tous les soirs, pendant quelques minutes, la belle blonde s'isolait des autres pour observer comment se porter sa meilleure amie et pleurer sans que personne ne puisse la voir, les larmes de tristesse que la séparation faisait couler sans qu'elle ne puisse les retenir sur ses jours.

__________

Sofia n'eut aucun mal à s'intégrer à Poudlard, contrairement à ce que l'on aurait pu penser aux premiers abords. En effet, même si une grande majorité commença par se méfier d'elle en raison de ses origines, sa relation avec Gabriel qui était en quelque sorte le meneur des jeunes troupes de Poudlard faisait que nul n'osait s'en prendre à elle et que petit à petit, les gens finissaient par l'accepter voire même l'apprécier. Elle fut répartie par le Choixpeau Magique dans la maison de Rowena Serdaigle, ce qui n'était finalement pas une si grande surprise que cela. Elle se lia également d'amitié avec les proches de son âme soeur et notamment, les deux meilleurs amis de ce dernier : Edward qui était à Serdaigle lui aussi et Nathaniel qui lui était à Poufsouffle. Ils formaient un quatuor très soudé et elle aimait à les surnommer affectueusement ses trois petits mousquetaires. Elles s'entendaient également très bien avec la soeur d'Angleus mais Demetria lui manquait terriblement. Elle était après tout sa première amie, la première personne avec qui elle avait pu tisser ce genre de liens. Cependant, elle appréciait chaque moment, chaque petite instant qu'elle avait la chance de passer avec ceux qui étaient pour elle comme une seconde famille. La vie continuait son court à Poudlard mais les choses n'étaient plus tout à fait les mêmes, les batailles devenaient de plus en plus nombreuses et les morts pesaient sur la conscience de chacun. Et Sofia était tout particulièrement affectée par le malheur de ses camarades et faisaient toujours de son mieux pour consoler les âmes les plus tourmentées. Elle était un peu la "maman" des élèves de Poudlard, ceux vers qui tous se tournaient quand ils avaient besoin de parler ou juste, d'affection. Elle était désormais rarement seule, toujours occupée à écouter ceux qui lui demandaient son attention cependant, ce matin là, elle se promenait dans un des jardins du parc, profitant d'un instant de tranquillité. Elle laissait sa main caressait les fleurs à peine éclose sous la lumière dorée du soleil levant, ses doigts mouillés à cause de la rosée alors qu'elle déambulait sans but précis. Du moins, jusqu'à ce qu'elle rencontre Gabriel en chemin. S'isolant dans une partie reculée de l'endroit, ils s'assirent côte à côte sur un banc alors qu'il lui donnait un de ses poignards fétiches, le jeune homme ayant toujours sur lui des objets moldus de ce type. Intriguée par un tel geste, la blonde le remercia pour ce présent mais ne put s'empêcher de lui demander pour quelle raison le Gryffondor se baladait toujours avec, vu qu'il était armé de sa baguette magique. Ne pouvant s'empêcher de lui offrir un sourire taquin, les yeux pétillant de malice alors qu'il lui volait un énième baiser, le brun répondit alors dans un chuchotement à la jeune fille, tout en lui caressant avec tendresse la joue.

gabriel ❝ parce qu'aussi puissante que puisse être la magie, dans certains cas, elle ne peut plus rien faire pour nous et il nous faut nous débrouiller par nous même... Alors garde cette dague toujours auprès de toi, ça me rassurerait grandement... ❞

Cependant, ce don n'était pas la seule raison qui avait poussé Gabriel a retrouver sa bien aimé ce matin. En effet, alors que cette dernière s'apprêtait à se relever, il lui posa gentiment sa main sur l'épaule pour lui intimer l'ordre de rester assise alors que lui même se relevait et se mettait à genoux devant elle. Ce beau matin de printemps, entre les rosiers et les lys florissants, Gabriel demanda la main de Sofia. Simplement, sans extravagance. Et la réponse n'en fut que plus positive. L'annonce de leurs fiançailles fut acceptée par tous comme une de ces nouvelles qui vous rendent le sourire quand tout va mal. Comme un peu d'espoir, une petite lumière dans les ténèbres dans lesquels ils se trouvaient tous depuis le début de la guerre. Pour l'occasion, un grand banquet fut donné le soir même au château et tous et toutes pouvaient enfin profiter d'une petite accalmie, d'un moment de joie et de détente. Mais celle qui rayonnait plus que les autres au milieu de cette foule heureuse, c'était Sofia. Elle n'aurait su être plus comblée qu'en cet instant. Du moins le pensait-elle. En effet, son fiancé avait une autre surprise pour elle et alors qu'elle se demandait ce que ça pouvait être, une des convives à coté d'elle retira son masque pour laisser apparaître sa tendre, sa disparue Rose. La blonde resta un petit moment immobile, sans comprendre ce qui se passait avant de sauter au cou de cette dernière, la serrant dans ses bras comme elle ne l'avait jamais fait auparavant. La vie semblait plus belle, plus lumineuse aujourd'hui mais Sofia allait rapidement comprendre que ce moment ne faisait que précéder la chute. Que les dieux remplissent votre coeur de bonheurs pour mieux vous les reprendre par la suite et jouir de votre désespoir.

__________

sofia ❝ je... je suis un quoi?  ❞

La jeune fille regardait Rose et le directeur sans bien comprendre le souvenir de cette première qu'ils venaient de regarder. Ce dernier semblait être une sorte de conversation privée que Rose avait pu entendre entre sa mère – la directrice de Durmstrang – et l'un de ses bras droits. Et cette dernière parlait de sa jeune fille et de ce qu'elle était. D'une chose qu'elle lui avait faite et qu'elle même ignorait jusqu'à ce jour. Et elle semblait s'en réjouir, car cela lui assurait de ne jamais être défaite par ses ennemis. Qu'elle ne pourrait jamais mourir tant que Sofia vivrait et que ces idiots d'adversaires ne toucheraient jamais à un seul des cheveux de leur petite « princesse ». La Serdaigle était totalement perdue et elle ne savait pas de quoi sa génitrice pouvait bien parler: elle n'avait jamais rien fait ou dit qui aurait pu porter le moindre préjudice à Poudlard et elle ne comprenait donc pas en quoi elle assurait à celle qui avait pu tenir de tels propos une protection infaillible. Cependant, en voyant l'air las et peiné de son mentor, elle comprit que quelque chose n'allait pas, que les dires de la vieille femme n'était pas que folie pure et dure. Un hocroxuce, voilà ce qu'elle était. Elle ne savait pas ce que cela voulait dire. Bien que dans l'ombre, l'homme devant elle avait continué à la former à la magie noire pour qu'elle puisse mieux s'en défendre et protéger les autres, elle n'avait strictement aucune idée de ce que pouvait être une telle chose. Et son horreur n'en fut que plus grande quand le vieux sorcier lui expliqua, Rose à ses cotés serrant sa main un peu plus fort pour lui montrer son soutien. Elle portait en elle une partie de l'âme de sa mère, une once de ténèbres dans la lumière de son cœur Et tant qu'elle serait en vie, la directrice ne pourrait être totalement tuée. Sofia recula de quelques pas face à de tels propos, bousculant sans le vouloir quelques objets qui tombèrent sur le sol avant qu'elle ne s'effondre elle aussi. Les morts qui s'accumulaient, les familles déchirées, les amants séparés... tout ça était donc de sa faute? Sa vie entrainait-elle tant de malheurs? Elle était si perdue, quelque chose venait de se briser en elle. Elle se haïssait. Elle n'était qu'un monstre. Il semblait en cet instant qu'elle n'était plus qu'un corps sans âme alors qu'elle n'entendait plus son vis à vis tenter de la rassurer en lui affirmant qu'ils trouveraient une solution ou Rose la ramener dans sa chambre pour qu'elle puisse se reposer après le choc d'une telle nouvelle. Les jours passaient et Sofia semblait être redevenue elle-même mais au fond d'elle, elle était complétement désespérée par la situation : elle n'avait pas le droit de vivre et pourtant, chaque fois qu'elle croisait le regard de Gabriel, chaque fois qu'il souriait ou posait ses lèvres sur les siennes, toute envie d'en finir s'envolait. Les choses s'aggravèrent encore plus quand des complications rentrèrent dans leurs vies. Le tout concernait Edward, leur tendre ami qui était devenu par la force des choses le petit ami de la jaune femme. En effet, sa petite amie Ruby fut enlevée et le rouquin en fut totalement bouleversé. Petit à petit, la tristesse se changea en amertume puis en colère et enfin, en désir de vengeance, si bien qu'il n'adressait plus la parole à quiconque et qu'il se montrait parfois violent avec les autres. Ce n'était pas des sentiments que Sofia appréciait et cela la peinait énormément de voir son meilleur ami dans cet état. Cependant, elle ne pouvait pas le blâmer de ressentir de telles choses. Bientôt, une idée complétement folle germa dans l'esprit du Serdaigle et malgré toutes les mises en garde de Sofia, ce dernier était plus que déterminé : il allait infiltrer les rangs ennemis et venger la mort de sa soeur. Ne pouvant finalement pas le dissuader de faire une telle chose, la blonde lui proposa son aide précieuse pour savoir comment se comporter à Durmstrang, en échange de quoi, ils devraient faire le serment inviolable de se retrouver après cela. L'entrainement prit plusieurs mois et c'est finalement une nuit de pleine lune, alors que tous et toutes dormaient qu'Edward les quitta, non sans une dernière embrassade envers celle qu'il avait appris à aimer comme une deuxième soeur et celle qui occupait son coeur.

sofia ❝ angelus sois prudent. sois fort.  ❞

C'était la dernière fois qu'ils se virent. Plus jamais, leurs routes ne les menèrent les uns aux autres. De son coté, Rose était devenue suicidaire, bien qu'elle le cachait aux autres. Les drames qu'elle avait vécu la poussait à vouloir mettre fin à sa vie, bien qu'elle le cachait à tous. Cette situation horrifiait totalement Sofia qui n'avait personne vers qui se tourner, la jeune femme la suppliant de n'en parler à personne. La seule solution qu'elle trouva dans l'immédiat pour tenter de faire retrouver un peu de joie de vivre à sa meilleure amie fut de lui confier les préparatifs de son mariage, et cela sembla un peu la distraire. Cependant, cette journée qui promettait d'être la plus belle de la vie de la blonde allait tourner au cauchemar et sceller à jamais son funeste destin.

__________

Elle avançait vers l'allée, vers cet homme qui l'attendait, un sourire lumineux sur les lèvres. Elle tremblait, mais ce n'était pas de peur ou de tristesse. Non, elle n'aurait jamais pu être plus heureuse qu'à cet instant. Elle allait enfin lier définitivement son âme avec celle de celui qu'elle aimait plus que tout au monde et rien ne semblait pouvoir gâcher cet instant. La cérémonie était simple, mais magnifique : dans le parc de Poudlard, les invités regardaient tous la procession avec admiration et émotion. Malgré ces temps troublés, malgré l'horreur en dehors de ces murs, l'amour pouvait encore triompher de tout. Du moins, c'était ce qu'il croyait, à tort. En effet, à peine arrivée à l'autel et alors qu'elle s'apprêtait à prendre la main de Gabriel, Sofia vit son petit bout de paradis tourner en enfer. De nulle part, des soldats de Durmstrang apparurent et commencèrent à attaquer les convives, sans pitié. Ce fut un véritable carnage, les cris retentissaient partout autour d'elle, des éclairs verts l'aveuglaient alors que du sang venait tacher sa robe blanche et immaculée. Des flammes embrasaient tout sur leur passage, ses amis tombaient morts à coté d'elle par dizaine sans qu'elle ne puisse rien faire. Elle ne put retenir un cri alors qu'elle reconnaissait parmi eux une tignasse dorée appartenant à son Nathaniel, son confident depuis qu'elle était ici. Caressant un instant la chevelure de ce dernier, avec une tristesse infinie et une douceur sans pareille avant de se faire elle même tirer par la sienne, n'ayant aucun mal à reconnaître Natalia. Alors que cette dernière la tenait, un regard fou sur le visage, elle finit par la lâcher avec un hurlement de douleur, tombant au sol, laissant apparaître derrière elle Gabriel, qui semblait dans un état de fureur qu'elle ne lui avait jamais connu. Il se précipita dans sa direction pour voir comment elle allait, avant de pâlir en voyant le corps sans vie de son meilleur ami. Il se retourna, prêt à en finir avec Natalia mais cette dernière, visiblement terrifiée par son adversaire potentiel, prit la fuite, ce qui enragea encore plus le jeune homme. Le bilan des pertes fut très lourd et la blonde peinait à apaiser le cœur de ses camarades tant le sien était troublé. Rose était complétement abattue et Gabriel... Gabriel était rempli de haine et de désir de revanche. Elle tenta de lui faire entendre raison mais aveuglé par ses sombres sentiments, il décida de ne pas écouter ce qu'elle lui disait. Dans trois jours, Poudlard prendrait sa revanche. Dans trois jours, ils seraient tous vengés. Du moins c'était ce en quoi il croyait, ainsi que tous les autres. Mais Sofia, elle, savait qu'ils couraient à leur perte. Qu'ils ne pourraient jamais gagner... tant qu'elle était là. Voilà pourquoi, cette nuit, quittant son lit en embrassant pour une dernière fois l'amour de sa vie, elle s'infiltra dans le bureau du directeur, surprenant ce dernier en pleine lecture, le saluant d'une seule phrase, qui pourtant voulait tout dire.

sofia ❝ je suis prête à mourir  ❞

__________

Tout fut mis en place dans la nuit, et tout ce que Sofia demanda en retour, ce fut la promesse de la part du directeur que ce dernier protégerait Gabriel quoi qu'il puisse arriver et que rien n'arriverait à ce dernier. Revetant l'une de ses capes et emmenant avec elles quelques uns de ces effets, elle prit une grande inspiration alors qu'elle sentait Gabriel dans son dos, accourir dans sa direction. Mais alors qu'il s'apprêtait à la prendre dans ses bras, elle se retourna, baguette en main, pointant cette dernière vers le coeur du jeune homme. Il la regarda sans comprendre, pensant qu'elle lui faisait une blague ou qu'elle voulait lui prouver qu'elle était toujours prête à réagir en cas d'attaque mais alors qu'il essayait un nouveau geste vers elle, elle se contenta de le désarmer, l'envoyant voler contre le mur derrière lui par la même occasion avant d'éclater d'un - faux - rire cruel et sans joie. La première phase du plan était en marche : faire croire au jeune homme que tout n'avait été qu'un jeu, qu'il s'était laissé berné pour ne pas qu'il tente de la retrouver après sa mort et qu'il commette l'irréparable. Il devait la haïr pour ne pas souffrir de sa mort. Et sans bouger de sa place et alors qu'une petite foule commençait à se créer autour d'eux, elle lui débita tout un flot d'horreurs comme quoi il n'était qu'un idiot, qu'elle avait fait depuis des années son jeu d'espionne ici, que c'était elle qui avait tout orchestré pour l'attaque de Poudlard ayant eu lieu pendant leur mariage. Et que désormais, son rôle terminé, elle repartait pour Durmstrang. Gabriel semblait complétement abasourdi, toute vie semblait avoir quitté son regard alors que la blonde tournait les talons pour quitter le vaste Hall de l'école. Cependant, alors qu'elle avançait dans le parc, elle entendit des pas rapides dans son dos et se retournant, elle se retrouva face à sa tendre Rose, les autres élèves avec Gabriel en tête, un peu plus loin. Ce dernier semblait visiblement vouloir l'arrêter mais avant qu'il ne puisse faire un seul geste, Rose prit la parole, s'adressant directement à Sofia.

rose ❝ sofia... s'il te plait...  ❞

Son visage était serein et pourtant, Sofia n'avait aucun mal à déceler ses émotions tout au fond de son regard. Elle pouvait voir ce que les autres ne voyaient, savoir qu'elle était entrain de lui demander réellement. Ce que les autres ne pouvaient tout bonnement pas imaginer. Et ce qu'elle allait lui accorder, aujourd'hui, cédant pour la première fois et dernière à sa demande récurrente. Et c'est le visage toujours impassible, froid comme le marbre, qu'elle leva sa baguette dans la direction de sa meilleure amie, laissant les mots funestes franchirent ses lèvres, sans tressaillir à un seul moment.

sofia ❝ avada kedavra !  ❞

Et c'est sans un regard pour sa meilleure amie au regard vide, mais avec pourtant un léger sourire sur les lèvres, qui tombait morte sur l'herbe verte du parc, qu'elle enfila la capuche de sa cape et qu'elle commença à partir en direction des grilles du chateau. Les gens hurlaient, certains même pleuraient, tous sous le choc de la mort de Rose et de la "véritable" identité de la jeune fille pourtant, elle continuait sa route sans se retourner, sans émettre le moindre signe de faiblesse ou de regret quant à son acte. Cependant, alors qu'elle avait presque atteint son but, une nouvelle fois, elle entendit quelqu'un l’interpeller dans son dos. Il s'agissait de Gabriel qui tentait de la rattraper en courant, visiblement fou de douleur et de rage pour celle qu'il aimait tant et qui pourtant, venait de le trahir.

gabriel ❝ viens te battre, lâche, viens te battre ! ❞

Cependant, se contentant de l'envoyer valser un peu plus loin d'un coup de baguette magique - sans pour autant le blesser - elle passa la porte d'entrée, lui relançant avec un air moqueur sa propre baguette magique qu'elle lui avait pris un peu plus tôt avant de se transplanner, loin de lui, loin de tout ce qu'elle n'avait jamais aimé. Sa destination? Là où tout avait commencé. Là où elle avait rencontré Gabriel. Le manoir des O'Connell avait perdu toute sa beauté d'antan. Il faut dire que c'était plutôt normal quand on savait que les partisans de Durmstrang avaient attaqué l'endroit il y a plus d'un an, ne laissant aucun survivant derrière leur passage. Après quelques installations - dont une concernant le futur et Rose - qui lui prirent toute la journée et la nuit, elle sortit deux dagues de son sac et se trancha la paume avec l'une d'entre elle, commençant à tracer un pentagramme sur le sol. De la magie noire pour combattre la magie noire, voilà qui était bien ridicule. Mais elle en avait besoin pour contenir toute l'essence maléfique qui sortirait de son corps quand elle anéantirait l'hocroxuce en elle. Elle prit la seconde dague dans sa main, la regardant un instant tristement : il s'agissait de celle que Gabriel lui avait donné le jour de leurs fiançailles. Souriant légérement, elle prit de la poche de sa cape une petite fiole que Rose lui avait ramené à son retour. Du venin. Mais pas n'importe quel venin : celui d'un Basilic. Une morte lente et douloureuse l'attendait, mais une mort assurée. Cependant, alors qu'elle finissait par se préparer pour le moment fatidique, elle sortit son miroir si particulier de son sac, souhaitant voir le visage de son aimé avant de fermer les yeux pour toujours, gardant son image avec elle alors qu'elle quitterait ce monde-ci. Elle le déposa au centre du dessin sur le sol alors que s'installant à coté de celui-ci, elle levait la dague qu'elle avait trempée dans le poison, juste au dessus d'elle... avant de se l'enfoncer en plein coeur. Elle tomba sur le sol, ne pouvant s'empêcher de hurler sous la douleur alors que son sang recouvrait le sol et qu'une fine fumée noire commençait à l'entourer. Visiblement, le venin faisait son effet sur la partie de l'âme de sa mère. D'une main tremblante, elle saisit son miroir pour pouvoir contempler une dernière fois son aimé. Mais ce qu'elle vit lui fendit encore plus le coeur que la lame qu'elle venait d'y planter.

Certes, elle ne se vit pas feindre le danger, Gabriel courant à sa rescousse pour tenter de la sauver, s'élançant malgré la bataille qui faisait rage à sa suite et à celle de ses opposants qui semblaient s'en prendre à elle. Elle se vit le remercier pour avoir mit à mal ces derniers, avant de le prendre dans ses bras pour le serrer contre elle. Puis elle se vit le poignarder, en plein dans l'estomac, avant de partir dans un rire presque démoniaque, alors que sa mère arrivait et qu'elle le laissait à sa merci, pour quitter la pièce. Elle ne vit pas non plus son double devenir Natalia, visiblement satisfaite du mauvais tour qu'elle venait de faire. Cependant, elle put observer - horrifiée - son aimé, torturé encore et encore par sa génitrice. Puis tué sous les yeux du directeur, qui ne put empêcher cela alors qu'il chuchotait son prénom comme derniere parole. Pour Sofia ,c'était encore plus douloureux que le poison qui faisait bouillir ces veines, que son sang se répandant partout autour d'elle. Et c'est dans un ultime "Gabriel" s'échappant de ces lèvres, qu'elle rendit son dernier soupir, le coeur rempli d'amour mais aussi et surtout de tristesse, de déception et de colère...

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Cordélia Dawkins-Buckley

Cordélia Dawkins-Buckley

J'ai reçu ma lettre le : 07/01/2012
Parchemins : 881

L'Histoire de ma Magie.
mon camp il y a 200 ans: Poudlard
crois-tu en la vie antérieure ?: Oui, je me souviens de tout.
amis/amours/emmerdes:

CORDELIA ♛ "because I wished for everyone to live, I did everything I could."   Empty
MessageSujet: Re: CORDELIA ♛ "because I wished for everyone to live, I did everything I could." CORDELIA ♛ "because I wished for everyone to live, I did everything I could."   EmptyJeu 5 Avr - 11:42

❝ what are we, after all, without our memories … without our dreams? ❞
“ Before we met, I was as lost as a person could be and yet you saw something in me that somehow gave me direction again. ”




CORDELIA ♛ "because I wished for everyone to live, I did everything I could."   260vbdw

Vous devrez écrire ici l'histoire de votre personnage de son enfance à maintenant et de la forme que vous voulez. Nous demandons un minimum de trente lignes, si vous avez du mal à réaliser autant de lignes, nous vous conseillons d'ajouter des dialogues ou un peu plus de description cela aide beaucoup.
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Cordélia Dawkins-Buckley

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L'Histoire de ma Magie.
mon camp il y a 200 ans: Poudlard
crois-tu en la vie antérieure ?: Oui, je me souviens de tout.
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MessageSujet: Re: CORDELIA ♛ "because I wished for everyone to live, I did everything I could." CORDELIA ♛ "because I wished for everyone to live, I did everything I could."   EmptyJeu 5 Avr - 11:42

❝ i know there could never have been another, i knew it then and i know it now. ❞
“And when I came in with tears in my eyes, you always knew whether I needed you to hold me or just let me be. I don't know how you knew, but you did, and you made it easier for me. ”




CORDELIA ♛ "because I wished for everyone to live, I did everything I could."   23si5iw

cordélia - ❝ Je ne veux pas aller à Poudlard.❞

Mr Dawkins-Buckley jeta un regard surpris à sa jeune fille alors qu’un peu plus loin, son fils Nolhan s’agitait dans tous les sens pour ranger ses affaires dans sa valise. Il était surprenant d’entendre cela de la bouche de la blonde, quand tous les enfants ne rêvaient qu’au moment où ils pourraient enfin aller étudier à la prestigieuse école de magie. Mais le vieil homme le savait, cette gamine avait toujours été différente des autres, il l’avait su dès le premier jour où il avait posé ses yeux sur elle. Cordélia n’avait beau avoir que quatorze ans, elle avait déjà le regard de ceux qui avaient vécu pendant trop longtemps et qui n’attendaient plus rien de la vie. Il aimait tendrement sa fille mais parfois, il aurait aimé voir briller au fond de ses prunelles claires une once d’innocence qu’elle ne semblait n’avoir jamais eu. Contrairement à ce qu’aurait pu laisser penser son apparence loufoque et complétement à côté de la plaque, Mr Dawkins-Buckley était en réalité un homme très intelligent et possédant une connaissance du monde magique presque inégalable. Et il savait bien qui était en réalité son enfant chérie. Et il savait plus que quiconque ce qu’elle devait redouter. Si son frère – qu’elle aimait et chérissait plus que tout au monde – n’avait lui pas la moindre idée de qui était sa « jumelle » lui si. Et il ne l’avait point rejetée pour cela. Au contraire, au fur et à mesure qu’il avait élevé cette petite, il avait compris que la vérité ne se trouvait pas dans les livres d’histoire et qu’une gamine avec un cœur aussi grand que le sien n’avait pas pu avoir fait autant de mal. Se penchant en avant, il déposa un baiser sur le front de cette dernière en signe d’encouragement alors que Nolhan débarquait en chantant l’hymne de Poudlard comme un fou furieux, sautant sur le lit de sa sœur qui ne put s’empêcher de sourire doucement, amusée par le comportement de l’autre adolescent alors qu’elle finissait par échanger un regard entendu avec son père : elle irait, mais juste pour rester avec le rouquin qui désormais entamait une danse de la victoire et pour veiller sur lui.

_____


nohlan - ❝ Tu penses qu’on sera dans quelle maison, dis dis ?
cordélia - ❝ J’en ai strictement aucune idée mais arrête un peu de gesticuler comme ça, tu veux bien ?


La jeune fille lui pinça la joue s’attirant une grimace de la part de son frère alors qu’elle lui décochait un sourire des plus malicieux, des souvenirs lui remontant à la tête. Autrefois, ils étaient tous les deux des Serdaigle et pourtant, elle ne pouvait se débarrasser de la sensation que cette fois-ci, ils seraient séparés. Elle était consciente qu’ils étaient désormais trop différents pour être ensemble et cela lui pinçait un peu le cœur. Cela faisait huit ans qu’ils vivaient presque vingt-quatre heures sur vingt-quatre ensembles et elle n’aimait pas trop l’idée d’être séparée de son « jumeau ». Il fut d’ailleurs le premier appelé d’eux deux et elle ne fut pas étonnée de voir ce dernier envoyé à Gryffondor. Il avait cette impétuosité, cette fougue du jeune lionceau qui se cherche et qui est toujours prêt à tout pour ses proches. Elle était contente pour lui, elle était persuadée qu’il n’aurait aucun mal à trouver sa place là-bas et qu’il se ferait tout un tas d’amis. Cependant, alors qu’elle était en train d’observer d’autres personnes se faire appeler, elle ne pouvait empêcher une sensation étrange la parcourir et elle ne mit pas longtemps avant de comprendre qu’on l’observait intensément. Pire encore, qu’on la dévorait des yeux. Elle tourna alors sa tête en direction de la personne qui faisait Et là, pour la première fois en plus de deux cents ans, leurs regards s’accrochèrent pour ne plus se lâcher. Gabriel. Ou peu importe le nom qu’il pouvait porter aujourd’hui. C’était lui et bien qu’il ait visiblement un jumeau, elle l’aurait reconnu lui parmi des milliers. Il était là, bien vivant, et il la fixait avec ce regard brûlant, ce regard profondément amoureux qu’elle ne lui connaissait que trop bien. Bien qu’elle ait revêtu son masque de froideur, elle se sentait brûler de l’intérieur et elle était envahie par un flot d’émotions bien trop grand qui manquait de la faire suffoquer. Elle eut envie de hurler, de s’enfuir en courant de la pièce, de tout et de n’importe quoi et la seule chose qui la ramena sur Terre et qui l’empêcha de commettre l’irréparable – prise dans un élan d’amour fou et tragique – fut l’appel de son nom et son voisin qui la poussa légèrement en direction de l’estrade. Rompant alors ce contact visuel troublant et déstabilisant, elle avança avec une allure princière et gracieuse en direction du tabouret, remerciant Merlin et le ciel pour son don pour la comédie alors que le choixpeau retombait devant ses yeux, lui cachant la foule de curieux qui attendaient le verdict de ce dernier.
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