J'ai reçu ma lettre le : 11/04/2012 Parchemins : 117
L'Histoire de ma Magie. mon camp il y a 200 ans: Durmstrang crois-tu en la vie antérieure ?: Aucun évènement déclencheur n'a encore eu lieu, mais j'ai quand même peur que cela existe réellement ; j'ai malheureusement eu l'occasion de voir les dégâts que ça peut provoquer. amis/amours/emmerdes:
Sujet: ❝ Les douze coups de minuit. ❖ Cordélia Sam 21 Avr - 16:21
Au sous-sol du château de Poudlard, rien ne laissait imaginer du déluge qui grondait dehors. Ni la pluie ni le vent ne s'engouffraient dans la salle commune de Serpentard, au centre de laquelle bien au contraire, un feu impressionnant ronronnait. Dans le dortoir des sixième année, Avalon, au fond de son lit, n'entendait que la musique des respirations des autres vert-et-argent. Toutes dormaient, excepté deux d'entre elles ; Avalon et Cordélia. Comme d'habitude, la jolie brune n'avait pas réussi à trouver le sommeil. Et de toutes manières cette nuit-là il n'en n'était pas question car elle avait quelque chose à faire. Un rendez-vous de la plus haute importance : une expédition jusqu'aux cuisines afin de pouvoir s'empiffrer en compagnie de son amie. N'ayant pas de montre, elle attendait patiemment que le tintement de l'horloge de la salle commune ne résonne jusqu'à leur dortoir, lui indiquant ainsi qu'il était minuit. Ce qui ne devrait plus tarder d'ailleurs, si elle se fiait à son horloge interne. Son esprit se mit à divaguer en direction des pâtisseries qu'elle rêvait déjà de dévorer. Elle commencerait par une part de gâteau à la carotte... Ou non, par un éclair plutôt ! Elle était encore en plein conflit intérieur lorsque le son étouffé de l'horloge parvint jusqu'à ses oreilles. Un large se sourire se dessina aussitôt sur ses lèvres. Lentement, afin de faire le moins de bruit possible, elle repoussa les couvertures. À quelques mètres d'elle à peine, quelqu'un était en train de faire exactement la même chose. Elle avait pensé à ne pas se mettre en pyjama, si bien qu'en posant les pieds au sol, elle était déjà prête à partir, sa robe de sorcière sur le dos, sa baguette magique dans la poche.
Elle entrouvrit les rideaux de son lit à baldaquin, mais dans l'obscurité totale qui régnait dans le dortoir, elle ne discernait pas grand chose. Elle se décida tout de même à s'avancer prudemment dans la direction de la porte, ne se fiant qu'à ses souvenirs. Peut être pas une si bonne idée que ça d'ailleurs parce qu'en tendant le pied droit, celui-ci se cogna douloureusement dans ce qu'elle imagina être une malle ouverte. Elle étouffa un juron, et perdit dangereusement l'équilibre. Par bonheur Cordélia réussit à la rattraper un quart de seconde avant qu'elle ne perde complètement l'équilibre et ne s'étale de tout son long sur le sol du dortoir. Avalon s'empêcha de pouffer de rire, et se mit en quête de sortir sans bruit - et indemne - tandis que Cordélia la guidait. Enfin, sa main rencontra la poignée, et elle put soufflée une fois arrivée dans la salle commune aux allures de salon bourgeois. Elle ne put alors s'empêcher de lancer un regard à son amie, et un rire étouffé s'échappa d'entre ses lèvres. Avalon adorait lorsqu'elles se lançaient dans des "aventures" telles que celle-ci. L'adrénaline coulait dans ses veines, et à chaque bruit qu'elles entendaient, il y avait toujours cette peur d'être découverte qui vous prenait au ventre. D'ailleurs elle savait que tant qu'elles ne seraient pas en sécurité dans les cuisines, il valait mieux ne pas s'adresser la parole. La jeune fille s'élança alors devant, jetant un regard en arrière afin de vérifier que Cordélia la suivait. Le passage s'ouvrit aussitôt, et elle se retrouva dans les couloirs venteux. Peut être aurait-elle dû prendre un pull... Mais elles se trouveraient très bientôt dans une atmosphère chaleureuse, le chemin étant plutôt court. Elle ne se préoccupa donc pas plus du froid, et se mit à marcher en direction des cuisines.
Tous les sens en alerte, prête à détaler comme un lapin au moindre signe d'un professeur ou du concierge, elle marchait comme si ses pieds étaient faits de plumes ; sans aucun bruit, afin de ne pas se faire repérer. Les quelques personnes qui l'accompagnaient lors de ses virées nocturnes riaient souvent d'elle et de ses précautions extrêmes, mais mieux valait être trop prudent que pas assez. Car si elle adorait enfreindre le règlement, elle détestait les punitions, surtout celles où elle devait nettoyer ou astiquer quoi que ce soit. Ou pire, celles où elle était envoyée dans les serres afin d'aider le professeur de botanique avec ses plantes. Le cœur battant plus vite qu'à son habitude, elle avançait ainsi lentement mais sûrement, s'arrêtant à chaque tournant afin de vérifier qu'elle n'entendait ni ne voyait rien. Ainsi après de longues minutes de marche - qui s'apparentait plus à une aventure qu'à une ballade pour la jeune Avalon - les deux jeunes filles se retrouvèrent devant le fameux tableau. La petite brune se retourna vers sa congénère, un large sourire aux lèvres, puis elle lui chuchota, tout en montrant la peinture d'un geste du bras :
« Après vous ma chère. » Ses yeux quand à eux, pétillaient d'une malice non contenue.
Cordélia Dawkins-Buckley
J'ai reçu ma lettre le : 07/01/2012 Parchemins : 881
L'Histoire de ma Magie. mon camp il y a 200 ans: Poudlard crois-tu en la vie antérieure ?: Oui, je me souviens de tout. amis/amours/emmerdes:
Sujet: Re: ❝ Les douze coups de minuit. ❖ Cordélia Sam 21 Avr - 18:04
Son ventre gargouillait horriblement alors qu’elle attendait patiemment dans son lit. Aujourd’hui, une orgie de gâteaux en tout genre et une soirée entre filles l’attendaient et elle ne raterait ça pour rien au monde. Avec tout ce qu’elle vivait, il lui arrivait parfois d’oublier qu’au final elle n’était finalement qu’une gamine de dix-neuf ans et qu’elle avait le droit comme toutes les autres de vivre sa vie comme elle l’entendait, de s’amuser et de faire la folle. Quand elle était revenue dans ce monde en tant que Cordélia et peu après que ses souvenirs lui soient tous revenus, elle était persuadée que sa vie était finie avant même de commencer. Elle ne pourrait jamais être libre, elle ne pourrait jamais faire tout ce qu’elle désirait, elle serait toujours condamnée à vivre avec un passé trop dure, trop lourd pour ses frêles épaules. En venant à Poudlard et en rencontrant ses amis, et notamment Avalon, elle s’était rendue compte qu’elle pouvait avoir une vie rien qu’à elle, que si elle ne pouvait pas repartir à zéro comme certains, elle pouvait toujours se reconstruire sur ses propres ruines. Elle aimait beaucoup la brunette. Elle lui rappelait un peu la jeune fille qu’elle était autrefois pour son côté maladroit et innocent. Elle était un peu une bulle d’air frais chez les serpentards où la plupart des autres filles n’étaient que des pestes et c’était probablement pour cela qu’elles s’étaient rapprochées rapidement et facilement. Elles étaient différentes des autres. Certes, Cordélia n’était pas un cadeau et elle était aussi une petite chipie. Mais elle n’était pas méchante. Loin de là. Même si elle affirmait le contraire, même si elle tentait de se convaincre qu’elle n’avait plus rien à voir avec Sofia, elle restait aussi gentille qu’elle. Elle s’était juste endurcie. Elle avait appris l’usage des sarcasmes et elle s’était érigée une barricade autour du cœur. Que seulement quelques rares personnes arrivaient à faire tomber. Être ami avec elle, ça se méritait après tout. Elle avait d’ailleurs un léger sourire amusé sur les lèvres alors qu’elle attendait le signal pour se lever. Elle imaginait très bien son amie entrain de rêver aux pâtisseries qu’elle allait pouvoir manger – que dis-je, littéralement dévorer ! – et ça l’amusait énormément. Avalon pouvait être réellement adorable quand elle le voulait, elle ressemblait alors à une toute petite fille qu’on avait envie de câliner.
L’horloge sonna et en moins de quelques secondes, Cordélia fut sur ses deux pieds. Comme l’autre serpent, elle avait gardé sa tenue de la journée, mais elle avait en plus enfilé un pull. Elle savait que le vent apporterait son lot de froideur et il était inutile qu’elle attrape un rhume ! Elle n’avait pas fait quelques pas qu’elle eut comme le pressentiment que son amie allait encore trébucher. C’était comme une seconde nature avec Avalon : elle ne pouvait pas faire deux pas sans aller embrasser le sol. De plus si Cordélia avait l’habitude de se déplacer dans le noir en raison des nombreux entrainements qu’elle avait secrètement reçu avec les Aurors, ce n’était pas le cas de l’autre adolescente et sans les réflexes très aiguisés de la blonde, elle aurait surement fini par s’écraser contre le sol du dortoir si elle ne l’avait pas rattrapée in-extremis après qu’elle se soit cognée dans une malle. Secouant légèrement la tête, visiblement amusée, elle l’aida à se remettre debout et c’est ensemble qu’elles quittèrent les lieux, se retrouvant très rapidement dans les couloirs du château. Une fois de plus, elle fut plus que divertie par sa camarade et elle ne put retenir un léger ricanement face à son comportement. Avalon était bien trop prudente et c’était vraiment très drôle à voir. On aurait dit une de ces espions moldus, comme James Bond, alors qu’elle, elle la suivait les mains dans les poches, comme si elle était la propriétaire des lieux. Elles ne mirent pas longtemps à arriver devant le tableau en forme de poire des cuisines et après avoir fait un léger clin d’œil à sa partenaire de gloutonnerie face à sa remarque, elle chatouilla légèrement le fruit et s’engouffra dans les cuisines. Rapidement, une foule d’elfes de maison se précipitèrent vers elles, faisant sourire tout doucement la blonde. Cordélia entretenait de très bons rapports avec ces petites créatures depuis la première année. A une époque où elle ne se sentait pas bien, elle venait souvent les retrouver ici et avec une part de gâteaux et quelques pitreries, ils arrivaient toujours à lui rendre le sourire. Ils étaient des petits êtres dénués de toute malice ou même méchanceté et elle les considérait comme ses amis. « Hey, vous allez comment les petits gars ? » Elle en serra quelques-uns dans ses bras et caressa doucement la tête d’autres alors qu’elle faisait signe à Avalon de la suivre à l’intérieur.
Il faisait bon dans la pièce, bien mieux qu’à l’extérieur. Parfois, elle se demandait cependant s’il arrivait aux elfes de dormir. Chaque fois qu’elle venait les voir, ils étaient toujours en train de courir et de travailler comme des forcenés. En pensant à cela, elle ne put s’empêcher de glousser légèrement, en imaginant Nolhan et ses panneaux revendicatifs. Il était à fond dans le front de libération des elfes de maison et ne cessait de manifester pour les droits de ces derniers, ce qu’elle trouvait très mignon. « Nous avons un peu faim, vous n’auriez pas quelque chose pour nous, s’il vous plait ? » Elle fit un clin d’œil à son amie alors qu’en quelques secondes seulement, elles se retrouvaient devant une table remplie de gâteaux en tout genre, de glaces et de diverses boisons délicieuses, comme s’ils savaient qu’elles allaient venir. Ce qui ne l’étonnerait pas tellement après tout, ils possédaient de grands pouvoirs magiques qui n’avaient rien à envier à ceux des sorciers. Ou alors, ils les avaient juste entendus en parler. Elle ne put s’empêcher de lancer un regard complice à sa camarade alors qu’elle finissait par lui faire un geste vers la table « Bon appétit, ma belle ! » Elle lui fit une légère révérence, avant de l’intimer à commencer elle ce festin sucré.
Avalon Wood-Blackburn
J'ai reçu ma lettre le : 11/04/2012 Parchemins : 117
L'Histoire de ma Magie. mon camp il y a 200 ans: Durmstrang crois-tu en la vie antérieure ?: Aucun évènement déclencheur n'a encore eu lieu, mais j'ai quand même peur que cela existe réellement ; j'ai malheureusement eu l'occasion de voir les dégâts que ça peut provoquer. amis/amours/emmerdes:
Sujet: Re: ❝ Les douze coups de minuit. ❖ Cordélia Sam 21 Avr - 20:46
Tandis que Cordélia s'occupait de leur ouvrir le passage secret vers les cuisines, la petite brune avait lancé un dernier coup d'œil derrière elle, histoire de s'assurer que personne ne les prendrait la main dans le sac – ou plutôt dans la nourriture... Mais le château était toujours aussi silencieux, si ce n'était le souffle du vent s'engouffrant par divers interstices. Rassurée, elle allait pouvoir profiter pleinement du moment joyeux et gourmand qui l'attendait. Elle se glissa alors dans le passage à la suite de Cordélia pour se retrouver un quart de seconde plus tard dans une pièce aussi vaste que la Grande Salle. Après l'obscurité qui régnait dans les couloirs, les lumières provenant des différents âtres et des torches accrochées aux murs la firent cligner des yeux. Elle entendit plus qu'elle ne vit les elfes de maison se presser autour d'elle. Mais ses yeux s'habituèrent rapidement, et un sourire forcé se dessina sur ses lèvres, se contentant de saluer les créatures d'un vague signe de tête. Elle regarda son amie les prendre dans ses bras, et un frisson lui parcouru la nuque. Non pas que Avalon était du genre à mépriser les elfes de maison, ou quoi que ce soit, mais à vrai dire elle se sentait assez mal à l'aise en leur présence, surtout lorsqu'ils se mettaient à lui parler comme s'ils étaient ses esclaves dont le plus grand bonheur est de la servir. C'est qu'ayant vécu comme une moldue de sa naissance jusqu'à ses quatorze ans, et les elfes de maison ne se montrant jamais lorsqu'ils s'affairaient dans le château – ailleurs que dans les cuisines, entendons-nous bien – elle n'avait appris leur existence que l'année passée, en même temps qu'on lui avait montré le passage secret menant aux cuisines. Peut être était-elle sensée avoir étudié ces créatures magiques en cours, mais Avalon était connue pour avoir la même faculté de se concentrer qu'une personne étant atteinte d'Alzheimer. En bref, la découverte de leur existence avait été pour elle un choc, dont elle ne s'était pas encore remise – d'autant plus que leur apparence physique, lui rappelant fortement E.T., lui faisait légèrement peur.
Et pourtant leur plus grand bonheur était de lui faire plaisir, tant et si bien qu'ils se pressaient autour des deux jeunes filles, les exhortant à demander quelque chose à manger, pour les conduire finalement devant une gigantesque table sur laquelle trônaient plus de pâtisseries différentes qu'elles n'auraient jamais pu imaginer même dans leurs rêves les plus fous. Restant près de Cordélia, Avalon finit par laisser son admiration prendre le pas sur son malaise, et elle dévora des yeux – première étape cruciale avant n'importe quel repas – cette profusion de sucreries. Une totale contradiction avec le « nous avons un petit peu faim » de sa congénère un peu plus tôt. La brune regarda son amie, un sourire enfantin accroché aux lèvres. « Si jamais j'utilisais un retourneur de temps là tout de suite, et que j'allais raconter ça à moi petite, je ne me croirais même pas ! » dit-elle d'un air fasciné. Après quelques secondes de réflexion, elle rajouta – ayant plus l'air de se parler à elle-même : « C'est complètement débile ce que je viens de dire ! » et elle se mit à rire, se tournant vers la belle blonde « Désolée. Tu sais à quel point la perspective de m'empiffrer peut m'attaquer le cerveau ! » Elle lui adressa un large sourire. Elle était contente de se trouver à cet endroit en cet instant. Poudlard était devenue sa véritable maison et il lui arrivait d'ailleurs parfois d'angoisser lorsqu'elle pensait qu'il lui faudrait partir une fois sa septième année achevée. Cette école était devenue un repère inestimable dans sa vie. À part les quelques membres de sa famille, toutes les personnes qu'elle connaissait et côtoyait se trouvaient ici, qu'allait-il advenir d'elle une fois qu'elle serait partie ? Cordélia continuerait-elle de penser à elle par exemple ? Allait-elle prendre la peine d'essayer de la revoir ? Où n'était-elle qu'une personne avec qui passer le temps à Poudlard ? Le cœur de la jeune fille se serra douloureusement dans sa poitrine, et Avalon tenta de chasser ces pensées noires de sa tête.
Elle s'intéressa alors de plus près aux merveilles confectionnées par les elfes, et elle fut contente de ne pas avoir énormément mangé au dîner. À vrai dire elle avait même essayé de s'abstenir de nourriture mais l'appel du ventre avait été le plus fort. Cordélia lui souhaita un bon appétit, et la petite brune la remercia d'un sourire « Toi aussi ! » pour se pencher ensuite au dessus d'un énorme plat qui supportait une forêt noire. La salive lui vint en bouche, et à peine avait-elle formulé dans sa tête le souhait d'en prendre une part qu'un elfe de maison se glissa entre elle et la table, une assiette à dessert vide au bout de ses bras tendus vers elle. La jeune fille sursauta, écrasant le pied d'un elfe de maison qui se trouvait juste derrière elle. Ce fut alors un concert d'excuses : l'elfe devant elle pour lui avoir fait peur, celui derrière elle pour s'être trouvé sous son pied, et elle pour avoir eu peur du premier et avoir écrasé le pied deuxième. Le rouge lui était monté légèrement aux joues, et elle se sentit de nouveau mal à l'aise. Elle coupa court alors aux excuses, disant qu'il n'y avait eu ni mort d'elfes ni mort de sorcière, et qu'elle s'était décidée pour une part de forêt noire. Part qui sembla lui arriver par magie (d'elfe) dans les mains. Elle se tourna à nouveau vers Cordélia, une moue embarrassée lui donnant l'air d'une enfant de huit ans sur le visage. Mais elle ne pouvait plus attendre, et sa fourchette à gâteau en main, elle fondit sur le délice sucré. Elle engloutit deux bouchées avec une délectation nettement visible qui fit le plus grand bonheur des elfes de maison qui les entourait, avant de s'intéresser enfin à autre chose qu'à ses papilles. « Je ne sais même pas comment on faisait lorsqu'on ne savait pas comment venir en douces jusqu'aux cuisines ! » Se rendant compte alors qu'elle avait la bouche encore à moitié pleine, elle déglutit, puis se tourna de nouveau vers la table, repérant aussitôt ce qui lui donnait envie. Elle posa son assiette sur le bord de la table, et attrapa de ses deux mains une grosse théière fumante. « Du thé ? »
Cordélia Dawkins-Buckley
J'ai reçu ma lettre le : 07/01/2012 Parchemins : 881
L'Histoire de ma Magie. mon camp il y a 200 ans: Poudlard crois-tu en la vie antérieure ?: Oui, je me souviens de tout. amis/amours/emmerdes:
Sujet: Re: ❝ Les douze coups de minuit. ❖ Cordélia Dim 22 Avr - 20:29
Cordélia n’oubliait pas que contrairement à elle, Avalon venait d’une famille moldue. Cordélia, que ça soit dans cette vie ou dans la précédente, avait toujours grandi dans un monde exclusivement magique. Pour le coup, on n’aurait su faire plus sang-pur qu’elle. C’était comme si elle était destinée à vivre dans cet univers, qu’elle le désire ou non. Mais en contrepartie, elle avait génétiquement hérité des pires parents au monde. En tout premier lieu, une mère mégalomane et attirée par le pouvoir qui n’avait pas hésité à mettre en péril tout le monde magique pour son propre intérêt puis un père limite satanique qui avait abusé d’elle. Super jackpot ! Mais heureusement pour elle, elle avait fini par croiser la route de Mr Dawkins-Buckley. Certes, il attendait beaucoup d’elle et il la mettait parfois en danger avec les missions qu’il lui donnait mais elle sentait bien l’amour qu’il lui portait. Il la considérait réellement comme sa propre fille. Et grâce à lui, elle avait gagné un frère, un vrai de vrai. Nolhan. Et elle le surprotégeait en permanence, effrayée à la perspective qu’il puisse lui arriver quoi que ce soit. Comme Téonard qu’elle avait rencontré huit ans plus tard, il était son petit chouchou, son petit amour. Et personne n’avait le droit de lui faire du mal. Mais pour l’heure, elle l’imaginait très facilement entrain de ronfler comme un bienheureux dans son lit, un petit bonnet sur le sommet de son crâne. En souriant, elle s’imagina le bonheur qu’elle ressentirait à venir lui pincer le bout du nez pour le réveiller avant de glousser légèrement, habitée par un étrange sentiment de gaîté. Elle regarda d’ailleurs du coin de l’œil son amie, ne pouvant s’empêcher de lui rendre son sourire heureux alors qu’elles découvraient ensemble la table remplie des divers mets plus délicieux les uns que les autres qui les attendait. Et qui faisait visiblement baser cette pauvre Avalon d’envie. La jubilation qui l’envahissait à l’idée de pouvoir littéralement dévorer ces petits gâteaux était bien visible et elle ne put retenir un petit ricanement en entendant cette dernière se mélanger dans ses propres propos et révéler au grand jour sa gloutonnerie « Au moins tu as un cerveau, ce qui n’est pas le cas de tout le monde ici à Poudlard ! » Elle donna une petite pichenette sur le front de la brune en rigolant, avant de lui secouer affectueusement les cheveux, pour l’embêter un peu.
La jeune fille avait pris l’habitude de materner la brune depuis leur première année. Il faut dire qu’avec sa maladresse, la serpentarde avait pour habitude d’engendrer tout un tas de catastrophes en série et qu’il fallait au moins la présence de la blonde pour les limiter voire les rattraper. Elle était devenue avec le temps en quelque sorte l’ange gardienne de la sixième année et aussi son professeur particulier pour les matières où elle avait des difficultés. Mais la jeune fille n’était pas une enseignante des plus faciles à vivre, ça non elle était même tyrannique par moment. Mais au moins, les résultats étaient là. En tout premier lieu, Avalon avait rattrapé son retard pour ce qui était de la culture magique mais aussi, elle avait fait des progrès dans les matières où elle était plus faible que les autres. Comme quoi, si on supportait la dragonne Cordélia, il pouvait y avoir de bonnes choses à la clef. Mais pour l’heure, la jeune femme était plutôt guillerette. La satisfaction qu’elle ressentait à l’idée de ne pas s’être fait attraper dans les couloirs – ce qui n’était pas si étonnant que cela finalement – et l’exaltation à l’idée de s’empiffrer comme une goinfre faisaient pulser le sang dans ses veines. Elle se sentait libre, libre de pouvoir s’amuser toute la soirée avec son amie. D’ailleurs il ne fallut pas longtemps avant que cette dernière ne provoque une nouvelle catastrophe qui fit doucement sourire la jeune fille. Il ne pouvait pas se passer cinq minutes sans que la sang-mêlée ne manque de tuer quelqu’un et avant de commencer à manger, elle sortit une pommade de son sac qu’elle donna à l’elfe au pied malmené pour qu’il se la passe sur cette dernière avant de tapoter gentiment le crâne de son amie. Elles finirent par attaquer leur « repas » et Cordélia commença avec une part de tarte au citron meringuée, l’un de ses desserts favoris. Elle sentait avec délice le goût sucré sur sa langue et elle lécha légèrement sa lèvre supérieure pour récupérer un peu de crème qui s’y trouvait. Elle ne put retenir un petit rire à la remarque de la brune. A vrai dire et en raison de ses souvenirs, Cordélia se souvenait parfaitement de l’endroit où se trouvait les cuisines cependant, elle fit un léger clin d’œil à sa vis-à-vis avant de lui répondre « On mourrait de faim comme des pauvres petites choses le soir dans nos lits ! » Ce qui était faux et elles le savaient toutes les deux puisque tous les jours, les elfes leur sortaient de véritables festins en guise de repas le soir et le midi.
Elle finit par s’installer sur une chaise, en amazone, comme une grande dame. Il faut dire que malgré elle, la jeune fille avait gardé quelques-unes de ses habitudes de « noble » de l’ancienne époque et il lui arrivait à certains moments de se comporter ou alors d’adopter des attitudes digne des anciennes figures du monde magique. Elle était ainsi, même si elle le voulait, elle ne pouvait pas totalement effacer qui elle était dans le fond. Voilà pourquoi alors que la jeune fille lui proposait du thé, elle ne put qu’acquiescer avec un grand sourire « Avec grand plaisir, ma belle ! » Une bonne boisson chaude ne pourrait que lui faire du bien. Après tout, même s’il faisait chaud dans les cuisines elle avait tout de même eu un peu froid à l’extérieur et elle tenait à se réchauffer de l’intérieur. Elle reposa un instant son assiette alors qu’elle piquait quelques cerises dans le plat en contenant. Elle en porta deux à ses lèvre avant d’avoir un sourire diabolique et d’en lancer une en pleine tête de sa camarade, riant comme une gamine alors qu’elle se mettait à lui tirer puérilement la langue.
Avalon Wood-Blackburn
J'ai reçu ma lettre le : 11/04/2012 Parchemins : 117
L'Histoire de ma Magie. mon camp il y a 200 ans: Durmstrang crois-tu en la vie antérieure ?: Aucun évènement déclencheur n'a encore eu lieu, mais j'ai quand même peur que cela existe réellement ; j'ai malheureusement eu l'occasion de voir les dégâts que ça peut provoquer. amis/amours/emmerdes:
Sujet: Re: ❝ Les douze coups de minuit. ❖ Cordélia Lun 23 Avr - 15:48
La façon qu'avait Cordélia d'agir avec la petite brune avait toujours été particulière. Dès le début, elle avait eu cette présence protectrice, indirectement tout d'abord, lui apprenant bien des choses sur le monde des sorciers – choses dont Avalon n'était bien évidemment pas au courant. Puis plus directement, l'empêchant à de nombreuses reprises de casser des choses, se faire mal, ou bien même de faire mal aux autres – à son insu, entendons-nous bien. Ainsi elles avaient développé une étrange relation pour deux jeunes filles du même âge ; parfois même, Avalon avait l'impression de se faire materner. Elle aurait pu s'en offusquer, mais ce fut tout le contraire qui se passa. En effet elle aimait terriblement qu'on fasse ainsi attention à elle. C'était d'ailleurs entre autres pour ça qu'elle était souvent très joyeuse et qu'elle faisait le pitre ; afin qu'on lui porte de l'attention. Mais celle qui lui accordait la belle blonde était toute autre. Elle compensait en quelque sorte cet amour maternel auquel Avalon n'avait jamais eu droit. Vous vous doutez bien qu'elle n'irait cependant jamais l'avouer et d'ailleurs c'était à peine si elle se l'avouait à elle-même. Car elle aimait se construire une image romancée d'elle-même de la jeune sorcière indépendante et fière, qui n'avait besoin de personne, et encore moins de sa mère. Alors qu'en réalité elle était désespérée de s'attirer les faveurs de ceux qui l'entouraient (et qui en valaient la peine). Mais elle n'était tout simplement pas assez mature pour faire face à la vérité. Elle se contentait donc d'apprécier les petits gestes qui la réconfortaient dans son fort intérieur, sans se poser de questions. Car Avalon était passée maîtresse dans l'art de ne pas se prendre la tête. Après tout, on n'avait qu'une vie, autant en profiter non ? Quoique ce dernier argument, passé à la lumières des derniers évènements, pouvait fort bien se discuter.
Après avoir ri à la réflexion de son amie concernant l'absence de certain élèves de Poudlard le jour de la distribution de cerveaux – réflexion qui avait le mérite d'être malheureusement vraie, Avalon en connaissant quelques uns – son esprit avait donc rapidement divagué vers la raison principale de leur présence dans les cuisines. Après l'infortuné événement avec les elfes de maisons, la petite brune, trop occupée par la part de forêt noire qui l'attendait tranquillement, n'avait même pas remarqué le geste que Cordélia avait eu, prenant en pitié le pauvre elfe qui avait eu le pied écrasé. Encore une chose qui différenciait les deux jeunes filles. Avalon prêtait tellement peu d'attention à ce qui l'entourait qu'elle passait souvent comme indifférente. Et d'ailleurs, elle pouvait souvent l'être à vrai dire. Dans sa vie, il y avait trois catégories de gens. Ceux qu'elle aimait ou pour qui elle avait de l'affection, ou un certain intérêt, puis ceux qu'elle ne supportait pas, même en peinture, et enfin ceux qu'elle ne connaissait pas ou peu. Et l'empathie, la bonté, la générosité – bref, tous les bons côtés de la jeune fille – étaient réservés exclusivement à la première catégorie. Inutile donc de spécifier que les elfes lui étaient complètement indifférents. Tout le monde avait des défauts non ?
Cordélia la fit à nouveau rire quand elle lui dit qu'elles seraient très certainement mortes de faim sans la connaissance de l'endroit où se cachaient les cuisines. Car malgré l'eau qui lui venait à la bouche en regardant tous ces délices, on ne pouvait pas dire que la vert-et-argent avait véritablement faim. D'ailleurs la première chose qui le prouvait était qu'elle était de bonne humeur. Car oui, lorsque son ventre vide se mettait à crier famine, alors Avalon devenait terriblement irascible, et mieux valait ne pas lui adresser la parole, car au mieux elle se contenterait de vous adresser un sourire forcé. Et au pire... Et bien au pire elle pouvait exploser telle à bombe à retardement qu'elle était. Attendant avec la théière entre les mains, ses pensées s'étaient échappé un court instant, se demandant ce que pouvait bien faire son père à cet instant précis. Le connaissant, il n'était certainement pas encore couché : Avalon avait découvert en effet qu'elle avait hérité de son père sa propension à la vie nocturne. La nuit, il s'isolait souvent dans son bureau, penché sur des parchemins antiques à la recherche d'un quelconque artefact ou objet magique. Parfois il fallait même parfois appeler un magicomage en pleine nuit à cause d'une carte ou d'indices ensorcelés. Un sourire se dessina alors sur les lèvres de la jeune fille lorsqu'elle s'imagina que lui aussi pensait à elle, et elle fut rappelée à la réalité par une Cordélia qui lui tendait sa tasse.
Elle la lui remplit prestement, avant de remplir la sienne, et s'assit sur une chaise à côté d'elle, reportant son attention sur la part de gâteau qui l'attendait. Elle avala une autre bouchée, lorsqu'elle sentit quelque chose rebondir contre son front. Étonnée, elle tourna la tête vers son amie, ses yeux se portant automatiquement par terre, à la recherche de ce qui était tombé, découvrant que c'était tout simplement une cerise. Puis, son regard se posa sur Cordélia, une cerise à la main, et sur l'assiette pleine devant elle. Elle haussa les sourcils lorsque son amie lui tira la langue, s'empêchant de rire de nouveau, et feignant le total désintérêt de sa personne. « Ma pauvre Cordélia tu es vraiment une gamine. » Et elle but une gorgée de thé en essayant d'imiter son amie – à l'extrême – le petit doigt en l'air et le dos aussi raide qu'une planche de bois. Elle se délecta du goût si caractéristique du thé des elfes, puis reposa la tasse sur la table. « Mais je suis bien pire ! » Ajouta t-elle, faussement hautaine. Elle tendit la main vers son assiette afin de la reprendre en main, mais au dernier moment elle changea de direction et agrippa de la main un bout de gelée d'un vert fluo, détruisant le flan, et elle lui envoya sa récolte en plein figure. Comme se de rien n'était, elle continua son geste initial afin de récupérer son assiette à dessert, et finir son gâteau par la même occasion.
Cordélia Dawkins-Buckley
J'ai reçu ma lettre le : 07/01/2012 Parchemins : 881
L'Histoire de ma Magie. mon camp il y a 200 ans: Poudlard crois-tu en la vie antérieure ?: Oui, je me souviens de tout. amis/amours/emmerdes:
Sujet: Re: ❝ Les douze coups de minuit. ❖ Cordélia Mar 24 Avr - 20:04
A Poudlard, les Serpentards avaient depuis toujours une certaine réputation. Ils étaient vus comme les méchants, comme des gars froids et hautains. Ils étaient réputés pour avoir une certaine classe, et autant dire que si quelqu’un avait vu à l’instant présent les deux jeunes femmes, l’image si bien entretenue des serpents argentés aurait littéralement volée en éclats. Heureusement pour elles, elles étaient assez intelligentes pour se comporter comme des gamines quand personne ne pouvait les voir. Après tout, la ruse n’était-elle pas l’une des premières qualités de la maison des verts et argents ? Et on ne pouvait pas nier que l’une et l’autre en étaient pourvues. Pour ce qui est de Cordélia, sous son visage angélique et ses boucles blondes se trouvait un esprit imaginatif et un cerveau performant. Elle était capable de réagir à n’importe quelle situation en quelques secondes et les années qu’elle avait passée à lire des tas d’ouvrages avaient fait d’elle un puits de connaissances. Autrefois d’ailleurs, elle n’était que ça. Une gentille fille qui savait tout plein de choses mais qui ne s’en servait pas réellement. Une jolie demoiselle qui vivait dans l’ombre de son fiancé, laissant ce dernier tout faire et prendre les risques pour eux deux. Quand les gens parlaient de Sofia, ils la décrivaient comme un ange tombé du ciel, une créature aussi belle que bonne, aussi douce qu’un agneau. Mais elle, quand elle repensait à qui elle avait été, elle avait envie de vomir. Elle se voyait comme un boulet pour les autres, comme une pauvre nunuche en puissance. Il y avait pour elle un terrible fossé entre ce qu’elle avait été et celle qu’elle était aujourd’hui. Et elle ne comptait pas faire marche arrière désormais pour revenir à son ancienne personnalité, même si malgré elle, cette dernière arrivait toujours à trouver un moyen de s’immiscer dans sa vie et ses contacts avec les autres. Avalon en était la preuve par excellence. La relation qu’elle avait montré bien que Cordélia était aussi maternelle que l’était autrefois Sofia et qu’elle aimait à s’occuper des gens, à veiller à ce qu’ils aillent bien et que surtout, rien ne leur arrive. C’était une seconde nature chez elle.
Ce que Cordélia avait également hérité du côté joueur voire un peu gamin de sa vie précédente. Elle aimait à s’amuser à taquiner ses proches et à les embêter un peu. Les moments où elle pouvait le faire étaient si rares que quand ils se présentaient à elle, elle n’hésitait pas à en profiter à fond. D’ailleurs, Avalon lui rendit la pareille en lui envoyant de la gelée en pleine figure, en faisant mine de la snober. Mauvaise idée, très mauvaise idée ! D’un petit mouvement de baguette discret et quasiment invisible, la blonde renversa un gâteau recouvert de crème sur la tête de sa camarade, laissant un ricanement sortir de ses lèvres pâles. Elle prit à son tour une gorgée de son thé avant de lui lancer un regard un brin moqueur, mais rien de bien méchant. Elles étaient souvent comme ça entre elles, un brin pestes mais toujours avec un bon esprit. D’ailleurs, elle changea un verre en serviette en la lançant à son amie avec un petit clin d’œil pour qu’elle puisse s’essuyer. Les elfes autour d’elles étaient partis, recommençant à travailler à leurs fourneaux, bien trop habitués à ce genre de comportements de leur part. Elles venaient ici depuis tellement d’années maintenant qu’elles étaient presqu’un élément du décor. Cordélia, pour sa part, venait aussi souvent avec Téonard et Nolhan, le second étant un véritable estomac sur pattes. Il n'était donc pas rare qu’il fasse sa moue de chien battu à ses deux meilleurs amis pour qu’ils acceptent de l’accompagner ici. Mais pour l’heure, c’était avec Avalon qu’elle passait sa soirée et elle en était bien contente.
« Alors ma petite Avalon, tu me racontes quoi de neuf depuis notre dernière petite soirée l’année dernière ? » Les deux jeunes filles n’avaient en effet pas eu l’occasion de se voir de l’été et elles n’avaient donc pu discuter en tête à tête pour la dernière fois qu’au mois de juin. Autant dire que de l’eau était bien passé sous les ponts depuis et qu’elles avaient pas mal de choses à rattraper. La blonde but une nouvelle gorgée de thé alors qu’un air malicieux venait éclairer son visage pâle, cette dernière lançant un sourire entendu à sa camarade « Y-a-t-il un nouveau garçon dans la vie de ma petite Avalon ? » Autant aucune aventure amoureuse n’était étonnement connu à la blonde, autant elle adorait embêter ses amies avec ça. Pas les garçons, non. Téonard et Nolhan étaient ses petits chouchous et elle n’aimait pas les partager, surtout avec des filles qui ne pensaient qu’à finir dans leurs draps. Mais avec les filles, c’était différent. La serpentarde adorait embêter ses camarades sur leurs histoires de cœurs ou alors leurs fantasmes. Autant elle était une très bonne oreille et on pouvait tout lui confier en étant sûr qu’elle serait de bons conseils et qu’elle ne dirait rien, autant elle adorait jouer à la petite fouineuse et poser tout un tas de questions plus embarrassantes les unes que les autres. Elle planta sa fourchette dans un morceau de gâteau au chocolat alors qu’elle portait ce dernier à ses lèvres en haussant un sourcil d’un œil suggestif à l’égard de sa partenaire. Si Avalon avait eu une quelconque relation amoureuse pendant le laps de temps où elles avaient séparées, elle voulait absolument savoir de quoi il en retournait !
[justify]
Avalon Wood-Blackburn
J'ai reçu ma lettre le : 11/04/2012 Parchemins : 117
L'Histoire de ma Magie. mon camp il y a 200 ans: Durmstrang crois-tu en la vie antérieure ?: Aucun évènement déclencheur n'a encore eu lieu, mais j'ai quand même peur que cela existe réellement ; j'ai malheureusement eu l'occasion de voir les dégâts que ça peut provoquer. amis/amours/emmerdes:
Sujet: Re: ❝ Les douze coups de minuit. ❖ Cordélia Mer 25 Avr - 21:41
Bien évidemment lorsque Avalon avait envoyé de la gelée au visage de Cordélia, elle savait que ça n'allait pas être sans conséquences. À vrai dire, ça avait même été le but. Elle savait très bien comment sa camarade allait réagir et elle s'en était amusé à l'avance. Le tout avait été de deviner quel aliment qui se trouvait sur la table croulant sous les variétés de dessert, la jolie blonde allait-elle utiliser afin d'assouvir sa ''vengeance''. La petite brune, trop occupée par sa tasse de thé fumante, avait à peine remarqué qu'un gâteau volait dans sa direction. Et puis après tout à Poudlard désormais plus rien ne l'étonnait. Oui, ce genre de choses étaient devenues banales ; devenant du ressort du quotidien de la jeune sorcière. Son esprit se tourna de nouveau vers celle qu'elle était lorsqu'elle était enfant. Si jamais elle avait su ce que sa vie allait devenir. Mais oui, très bonne question ça, si jamais elle avait su ce qui allait arriver, qu'aurait-elle bien fait de différent ? Peut être aurait-elle eu une enfance moins triste car sachant déjà que sa mère ne porterait jamais plus d'attention à elle qu'à ses précieux tableaux. Peut être même qu'elle aurait beaucoup mieux supporté toutes ces années de solitude si elle avait su que tout allait s'améliorer une fois son quatorzième anniversaire passé. Mais elle en aurait certainement été une Avalon complètement différente. Et avait-elle vraiment envie d'être différente ? Non. Certainement pas, car ça aurait certainement affecté ses relations, et elle ne changerait celle qu'elle avait avec Ophélia ainsi que celle qu'elle avait avec Orion pour rien au monde – quoique concernant ce dernier, ce n'était pas l'entière vérité.
Mais de toutes manières la question ne se poserait jamais. Elle n'avait même jamais vu de retourneur de temps en vrai. Alors d'ici à en utiliser un... Errant dans ses pensées, elle n'avait même pas remarqué que l'objet volant non-identifié s'était stoppé en plein vol juste au dessus de sa tête. La crème qu'elle reçu sur le sommet du crâne et qui commença à couler sur son visage et le long de sa nuque la ramena cependant aussitôt sur terre. Elle cligna des yeux, puis elle se tourna vers Cordélia qui affichait un large sourire tout en ricanant, pour se concentrer sur sa tasse de thé par la suite. Avalon continua de regarder la jolie blonde, affichant son sourire de peste. Elle pointa alors un doigt vers le dessert qui lui servait de chapeau, et le plongea dedans. Puis, elle l'amena jusqu'à sa bouche, pour finir par le lécher. « Mmmmh. J'approuve tout à fait. Très bon choix ma chère. » Mais apparemment sa camarade de gourmandise ne semblait pas vouloir la laisser comme cela, et elle lui tendit une serviette. La petite brune la lui prit des mains, et commença à s'essuyer. Mais à vrai dire ça ne fonctionnait pas exceptionnellement bien. Une idée lui traversa alors l'esprit, et elle sortit sa baguette magique pour la pointer vers son propre visage. « Récurvite. » Vous allez certainement vous dire : BON DIEU MAIS QU'EST CE QU'IL LUI EST PASSÉ PAR LA TÊTE ELLE SAIT BIEN QU'ELLE A DU MAL AVEC LES SORTILÈGES ?! Et à vrai dire vous avez tout à fait raison. En temps normal. Car ce sort, elle avait tellement pratiqué avec Cordélia – il leur était étrangement fréquemment utile lorsqu'elles étaient ensemble – que désormais elle le maîtrisait à la perfection. Mais je vous accorderais que c'était tout de même vivre dangereusement que de faire ce qu'elle venait de faire. Elle pointa ensuite sa baguette sur son amie, et recommença l'opération. Elle prit alors un air choqué, ses yeux s'arrondissant comme des soucoupes. « Oups... Tu crois que c'est normal que t'aies plus de cheveux ? » Elle vit son amie blêmir, et son visage commencer à se décomposer. Mais elle ne tint pas plus longtemps et explosa de rire. « Mais non tout va bien. C'est toi qui me l'a appris quand même, tu sais bien. » Et elle lui adressa un sourire innocent. Qui, de manière assez paradoxale, lui allait parfaitement bien.
La jeune fille et sa compagne désormais intégralement propres, elle s'intéressa de nouveau à sa tasse de thé, qu'elle termina avec délices, puis se pencha vers la large table de bois. Un éclair au café lui faisait de l'œil depuis quelque temps, et elle ne put résister plus longtemps à ses avances. Et en parlant d'avances... La réflexion de Cordélia la prit quelque peu de court. Elle arrêta d'ailleurs son geste à mi-chemin alors qu'elle apportait la sucrerie à sa bouche. Ce n'était non pas la question sur ce qu'il s'était passé de neuf dans sa vie depuis la dernière fois qu'elles s'étaient vues qui l'avait ainsi coupé dans son élan, mais bel et bien sa question sur les garçons. Elle toussota alors, éloignant négligemment l'éclair. « Et bien cet été à la base on avait prévu de partir en vacances avec mes parents, mais finalement mon père a eu un imprévu dans son boulot. Alors à la place, j'ai passé l'été chez mes grands-parents. » C'était exactement ce qu'il s'était passé. Si ce n'est qu'elle n'avait n'avait donné aucun détail. Elle ne racontait jamais sa vie en détails, à qui que ce soit – si ce n'était Ophélia – entre autres parce qu'elle ne voulait pas ennuyer les autres avec sa petite vie, et également parce qu'elle n'avait jamais vraiment eu l'habitude de se livrer à quelqu'un. Ainsi elle n'avait pas dit que son père était parti en Égypte afin de récupérer un objet magique très anciens, et qu'il n'avait pu faire autrement car c'était toujours la course à contre la montre – et d'autres chasseurs de reliques – dans son métier. Quant à ses vacances chez ses grands-parents, elle avait adoré les avoir pour elle – presque – toute seule et surtout, que sa mère ne soit pas la bienvenue chez eux.
Le moment était venu de répondre à la deuxième question de Cordélia et le rouge monta aussitôt aux rouges d'Avalon. Dans un premier temps parce qu'elle n'avait jamais eu un semblant de relation amoureuse avec un garçon – même pour flirter elle savait à peine comment s'y prendre. Et dans un deuxième temps parce que le seul garçon auquel elle pensait était son cousin. Et que c'était terriblement mal. Quoique ces derniers temps, il y avait également ces drôles de sentiments et d'émotions qui la prenaient, lorsqu'elle croisait le regard de ce garçon. Ce Téonard. Qui d'ailleurs si elle se rappelait bien, était un ami de Cordélia. Ses pensées dérivant vers le gryffondor, elle n'en fut qu'encore plus troublée, et elle se contenta de lui répondre, les joues en feu « Oh, tu me connais, je suis une véritable handicapée dans ce domaine là... » Elle mordit alors dans son éclair histoire de faire comme si de rien n'était, et de s'occuper les mains – et la bouche. Elle mâcha lentement, puis se tourna vers son amie, lui demandant, après avoir avalé sa bouchée bien évidemment. « Et toi alors ? » Demanda t-elle avec un large sourire. Il fallait dire que Avalon n'était jamais au courant de rien à Poudlard. Elle n'était absolument pas une miss potin, et apprendre des choses sur les autres de la bouche d'un autre que le principal intéressé n'avait pour elle aucun intérêt.
Cordélia Dawkins-Buckley
J'ai reçu ma lettre le : 07/01/2012 Parchemins : 881
L'Histoire de ma Magie. mon camp il y a 200 ans: Poudlard crois-tu en la vie antérieure ?: Oui, je me souviens de tout. amis/amours/emmerdes:
Sujet: Re: ❝ Les douze coups de minuit. ❖ Cordélia Ven 27 Avr - 13:02
Les deux serpentardes n’avaient ce jour-là rien à envier à n’importe quelles autres adolescentes sans le moindre souci. Après tout, elles étaient capables de s’amuser sans le moindre problème, de passer du temps ensemble à déconner même quand elles n’avaient plus le moral. Elles étaient presque toujours fourrées ensemble quand Cordélia était chez les Serpentard, car il fallait bien le reconnaître, elle n’était pas souvent dans sa propre maison. Elle passait énormément de temps chez les Gryffondors – avec Téonard et Nolhan – et chez les Poufsouffles avec Calypso et bien sûr, sa Snow-Lynn. Malgré son statut de préfète elle ne respectait pas réellement les interdictions quant aux maisons et elle faisait seulement ce qui lui plaisait, à savoir, être avec ses proches. Ses nuits étant très souvent peuplés de cauchemars, elle ne trouvait le repos qu’auprès d’un des deux garçons cités précédemment. C’était bizarre, cette relation qu’ils avaient tous les trois. Certains diraient même malsain mais elle ne changerait pour rien au monde ce lien qu’il y avait entre eux. Elle n’avait beau rien leur dire sur son état, sur ses tourments ou même sur ses responsabilités, ils étaient malgré eux son meilleur soutien et ses alliés les plus précieux. Un sourire de Nolhan et son moral remontait en flèche. Un baiser sur la joue de Téonard et elle se sentait prête à affronter tout et n’importe quoi. C’était de l’amour amical. C’était bien étrange. Mais c’était comme ça. La relation qu’elle entretenait avec Avalon était toute autre et elle n’avait rien à envier à l’autre. La brune la rattachait à son innocence, à cette part d’elle toujours pure qu’elle tentait de se cacher, qu’elle combattait de toutes ses forces. Elle était un de ces fameux liens qui la rattachait à son passé, qui lui faisait ressentir ce qu’elle aurait pu devenir, ce que les choses auraient pu être si tout n’avait pas tourné aussi mal. Elle était un peu son havre de paix dans un monde qui lui faisait la misère. Sa présence était donc on ne peut plus importante dans la vie de Cordélia. Avalon l’acceptait sans la juger, sans lui demander de changer quoi que ce soit chez elle, et merlin que ça lui faisait du bien.
Et pour l’heure les deux jeunes femmes s’amusaient comme deux gamines et Avalon fit mine d’avoir fait disparaitre les si beaux cheveux blonds de la serpentarde, avant de dire de sa blague, Cordélia lui tirant ainsi la langue en faisant mine de bouder. Elle n’était pas particulièrement superficielle – loin de là – mais elle y tenait à sa chevelure quand même ! Bien qu’elle aurait pu la faire repousser magiquement, cela va de soi. Mais elle n’avait tout de même pas forcément envie que la brune ne réduise à néant sa crinière blonde ! Elle envisagea sur le moment de provoquer d’autres hostilités en prenant sa revanche mais elle se dit finalement que parler des dernières vacances d’été serait probablement plus intéressant pour elle deux. Elle écouta donc attentivement ce que lui disait son amie, un petit sourire en coin des lèvres « Et c’était comment chez eux alors ? Tu y étais seule ? » Cela pouvait apparaitre comme des banalités mais la préfète était réellement intéressée par ce que son amie avait bien pu faire, surtout que cette dernière n’était pas franchement du genre à donner des détails facilement. Mais elle ne pouvait pas lui en vouloir pour ça après tout, n’était-elle pas pareille dans son genre ? Cependant, fine observatrice comme elle l’avait toujours été, elle ne put que remarquer le rougissement prononcé sur les joues de sa camarade, ainsi que son regard fuyant. Son instinct de Dawkins-Buckley la trahissait rarement : il y avait anguille sous roche ! Elle ignorait juste qu’il s’agissait de son petit Téonard Rosier, et dans un sens, heureusement pour Avalon. On pouvait dire que la blonde était on ne peut plus possessive avec son meilleur ami et elle n’appréciait guère de voir une jeune fille tourner autour de lui. Certains racontaient que ces crises de jalousie étaient dues à une relation amoureuse entre eux, mais c’était faux. Elle ne trouvait juste aucune fille digne de lui pour le moment. Et elle n’était pas prête de céder sur ce point avant longtemps ! Elle laissa un léger sourire taquin – voire même un peu mesquin – arrondir la courbe de ses lèvres alors qu’elle se penchait vers la jeune fille, en quête d’informations « Dis-moi son nom, Avalon… Ce petit rouge coquelicot sur tes joues te trahit ma vieille ! » Elle lui pinça d’ailleurs la dite joue, pour l’embêter encore un peu plus. Chipie la Cordélia ? Totalement.
Cependant, elle n’eut pas le temps de répondre à la question de la jeune femme que le panneau de l’entrée pivota, laissant rentrer deux jeunes femmes. Aussitôt le visage de la blonde se referma et devint glacial. C’était deux Serdaigle avec qui elle ne s’entendait absolument pas. On lui prêtait d’ailleurs une rivalité avec l’une des deux, Mindy Harrison. Mais les gens étaient loin du compte. Tout ce que la jeune femme ressentait à l’égard de l’autre blonde était de l’énervement et un agacement plus que prononcé. Chacune de leur rencontre finissait en scène de boucherie et pour cause : l’aigle tournait non seulement autour de son petit Téonard mais également autour d’Anatasie. Genre, elle testait le terrain avec les deux jumeaux. Quel genre de jeune fille faisait ça à part les trainées qui voulaient seulement finir dans leurs lits. On pouvait dire qu’elle visait exactement les deux cibles qu’il ne fallait pas tenter si on ne voulait pas s’attirer les foudres de Cordélia ! L’ambiance était plus que pesante dans la pièce et même les elfes semblaient nerveux désormais. Il faut dire qu’il émanait tant de mauvaises ondes de la Serpentarde qu’il n’était pas difficile d’imaginer qu’elle allait bientôt étrangler la gamine au sourire narquois devant elle. Ne savait-elle donc pas qu’on ne provoquait pas la colère d’une Dawkins-Buckley ? Si elle avait besoin d’un rappel à ce sujet, elle allait être servie !
Avalon Wood-Blackburn
J'ai reçu ma lettre le : 11/04/2012 Parchemins : 117
L'Histoire de ma Magie. mon camp il y a 200 ans: Durmstrang crois-tu en la vie antérieure ?: Aucun évènement déclencheur n'a encore eu lieu, mais j'ai quand même peur que cela existe réellement ; j'ai malheureusement eu l'occasion de voir les dégâts que ça peut provoquer. amis/amours/emmerdes:
Sujet: Re: ❝ Les douze coups de minuit. ❖ Cordélia Mer 2 Mai - 20:20
Tandis que, conformément à son habitude, Avalon avait répondu à la question de son amie de manière particulièrement succincte, Cordélia, elle semblait réellement intéressée par les vacances de la petite brune. En fait, par elle, tout simplement, et comme à chaque fois que la jolie blonde lui montrait ce genre d'intérêt, Avalon en fut étonnée –et quelque peu émue. C'est qu'elle tellement l'habitude de n'intéresser personne à part de rares exceptions ; et elle avait tellement eu l'habitude jusqu'à ses quatorze ans d'être ce mélange entre la paria lorsqu'elle était à l'école, et l'être complètement invisible lorsqu'elle était à la maison, que même encore aujourd'hui elle s'étonnait qu'on puisse lui porter une quelconque réelle attention. Et pourtant désormais elle avait autour d'elle des personnes qui comptaient pour elle, et pour qui elle savait qu'elle comptait –chose qu'elle n'aurait jamais cru possible il y a de cela quelques années. Tout d'abord il y avait son père, pour qui elle était cette chose extraordinaire qui avait bouleversé sa vie, et même s'il n'était pas souvent présent, ils restaient en permanence en contact, que ce soit par lettres ou même par conversations dans la cheminée des serpentards, tard le soir (afin qu'ils ne soient dérangés par personne). Ensuite venaient Orion et Ophélia, et elle remerciait Merlin tous les jours de les avoir rencontré car c'étaient eux qui illuminaient ses journées, et sans eux elle ne serait certainement pas la même. Voilà les personnes qui tenaient vraiment à elle et qui pouvaient s'intéresser réellement à ce qu'elle pouvait raconter, dire, qui pouvaient écouter ses états d'âmes sans se moquer... Et puis, il y avait également Cordélia. Cordélia qui, pour une raison qui échappait totalement à Avalon, semblait réellement tenir à elle –même si la petite brune ne s'en rendait compte que de temps à autres, l'oubliant le reste du temps– et avec qui elle pouvait rester parler pendant des heures.
Oui, Cordélia, bien avant sa famille paternelle –dans une moindre mesure qui plus est– semblait s'intéresser à elle. Et la surprise d'Avalon se peignit sur son visage avant d'être effacée par un sourire doux. « Oh non parfois Orion venait, ainsi que mes oncles et tantes, mais sinon, j'avais mes grands-parents pour moi toute seule, oui. » D'ailleurs elle avait énormément aimé cela, même si elle aurait préféré tout de même passer ses vacances avec son père. Au départ, lorsqu'ils avaient appris son existence, les grands-parents d'Avalon, Othon et Ginevra Blackburn, n'avaient pas été enchanté, et c'était le moins de le dire. Car ils n'avaient jamais apprécié que leur fils Aloysius se soit épris d'une moldue, et décidant de négliger l'institution du mariage par dessus le marché ! Tout ceci ajouté à ses activités douteuses, le fils cadet était définitivement une véritable déception ! Mais bien que les premiers temps ils s'étaient comporté froidement avec leur petite-fille, les liens du sang avaient pris le dessus. D'autant plus que la petite Avalon avait bien un caractère de Blackburn ! Son entrée à serpentard lors de sa première année avait d'ailleurs ''officialisé'' l'acceptation de la petite brune dans la famille. Bien évidemment, elle n'en restait pas moins quelque de presque étranger à leurs yeux, et les Blackburn n'avaient jamais eu de rapports très faciles avec ces derniers, néanmoins elle avait peu à peu réussi à les apprivoiser, tout en restant un ajout tardif à la famille Blackburn. D'ailleurs auprès des gens qu'ils côtoyaient, Avalon était un sujet que l'on préférait éviter. Ceci dit elle n'en n'avait aucunement conscience –et tant mieux– et elle profitait de chaque moment avec eux. C'est ainsi qu'elle avait plus qu'apprécié de pouvoir se retrouver loin de tout le monde avec juste ses grands-parents, se sentant ainsi vraiment faire partie de la famille.
Malgré sa volonté de cacher ses émotions lorsque Cordélia lui avait posé des questions sur le sexe opposé, le rouge s'était largement étalé sur ses joues. C'était d'ailleurs l'une des nombreuses choses qu'elle n'aimait pas chez elle : le fait que quoi qu'elle fasse, ses émotions fortes étaient sans cesse trahies par cette couleur particulière qui apparaissait sur son visage. Elle aurait tant aimé pouvoir cacher ses émotions ! Enfin, au moins, cela ne la trahissait pas lorsqu'elle mentait –elle mentait comme elle respirait, et de manière assez étrange, elle en était plutôt fière– car alors elle n'aurait plus aucun rempart la protégeant, elle et ses sentiments/émotions. Il était donc normal que Cordélia ne la croie absolument pas lorsqu'elle avait tenté prétendre qu'il n'y avait personne dans sa vie, ou en tous cas personne à qui elle pensait. Elle savait que en aucun cas elle pouvait lui répondre la vérité –que ce soit rapport à son cousin ou à Téonard– et donc elle s'était décidée à lui sortir un gros mensonge, mais au même moment où elle avait ouvert la bouche, le passage secret de la cuisine s'était ouvert, laissant apparaître deux élèves de serdaigle. Un sourire amusé se dessina sur les lèvres de la petite brune lorsqu'elle les reconnut. Elle se tourna alors vers la belle blonde dont le regard trahissait les sentiments antipathiques qu'elle portait à la fameuse Mindy Harrison. À vrai dire, Avalon n'avait jamais compris pourquoi Cordélia avait pris la jeune fille en grippe –bien qu'elle se doutait que cela avait un rapport avec le fait que la serdaigle tournait autour des frères Rosier– mais la verte-et-argent n'était absolument pas empathique, et elle avait souvent du mal à comprendre les réactions des gens (non pas que cela l'empêche toutefois de dormir le soir, elle s'en fichait comme des matchs de quidditch). Ceci dit elle se tourna vers son amie. « Tu veux qu'on les renvoie d'où elles viennent ? » Un sourire mauvais aux lèvres, elle termina son éclair au chocolat, prête pour quoi que ce soit qu'il puisse arriver.
Contenu sponsorisé
Sujet: Re: ❝ Les douze coups de minuit. ❖ Cordélia