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 Les trois petits cochons - ou pas • Téonard le renard ♥ puis Nohlan l'âne ♥

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Cordélia Dawkins-Buckley

Cordélia Dawkins-Buckley

J'ai reçu ma lettre le : 07/01/2012
Parchemins : 881

L'Histoire de ma Magie.
mon camp il y a 200 ans: Poudlard
crois-tu en la vie antérieure ?: Oui, je me souviens de tout.
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MessageSujet: Les trois petits cochons - ou pas • Téonard le renard ♥ puis Nohlan l'âne ♥ Les trois petits cochons - ou pas • Téonard le renard ♥ puis Nohlan l'âne ♥ EmptyLun 16 Avr - 12:14

Les trois petits cochons - ou pas • Téonard le renard ♥ puis Nohlan l'âne ♥ 33dhv76Les trois petits cochons - ou pas • Téonard le renard ♥ puis Nohlan l'âne ♥ VytytxLes trois petits cochons - ou pas • Téonard le renard ♥ puis Nohlan l'âne ♥ Drckk7
❝ a real friend is one who walks in when the rest of the world walk out. ❞

cordélia - « Nohlan, arrête de baver sur les limaces tu veux ? Elles sont déjà suffisamment poisseuses comme ça. »

La jeune femme donna une petite tape sur la tête de son frère qui s’éveilla de ce demi-sommeil dans lequel il se trouvait depuis le début du cours de potions. Il devait encore avoir passé la nuit à faire le fou avec ses amis et comme Téonard un peu plus loin semblait en meilleure forme, elle se doutait que cela devait être avec son autre petite bande, composée respectivement de son ancien amoureux tragiquement perdu et de son ancien ami qui avait perdu les pédales et qui avait décidé de la courtiser. Charmant tout ça, pas étonnant qu’elle n’est pas envie de les fréquenter, sa tête était déjà limite entre d’exploser en permanence, elle n’allait pas se rajouter cela comme épreuve. Et en parlant d’épreuve, ils devaient aujourd’hui effectuer une potion des plus importantes et dont le résultat serait noté, ce qui expliquait pourquoi la jeune fille était en binôme avec son frangin. Nohlan, contrairement à cette dernière, était une véritable quiche en potions et elle ne voulait pas qu’il récolte un T comme Troll et que cela mette son année en péril. Après tout, elle tenait à ce qu’il réussisse dans la vie, n’était-ce pas normal ? C’était pourquoi, elle prenait tout en charge aujourd’hui, même si elle tenait à ce qu’il fasse tout de même un minimum d’effort de concentration pour essayer de retenir ce qu’elle faisait. Elle avait bientôt terminé l’exercice, bien en avance comparé aux autres, et elle se leva pour aller chercher un dernier ingrédient dans l’armoire du professeur. Un dernier ? Pas seulement. Elle comptait bien profiter de ce cours pour mettre en place une petite vengeance personnelle. Une des petites pestes de sa maison qu’elle ne supportait pas avait ouvertement critiqué un ami à elle et elle comptait bien lui faire ravaler ses remarques acerbes. Cordélia était fourbe et elle ne l’avait jamais cachée. Bien qu’elle puisse très bien attaquer de front, n’ayant peur de rien ou de personne, elle préférait agir dans l’ombre et jouir sans le moindre risque de punition de ses actes. Et c’est ce qu’elle allait faire aujourd’hui encore. Prenant la racine de mandragore dont elle avait besoin, elle prit aussi un œil de triton qu’elle glissa dans le chaudron de sa victime avant de retourner quelques secondes plus tard, comme si de rien n’était à sa place. Il ne fallut pas quelques minutes pour qu’un hurlement et une mini-explosion retentisse et quand, en se retournant vers l’origine de ces derniers, elle vit celle qu’elle voulait punir recouverte d’une mixture verte et des furoncles entrain de lui pousser sur le visage, elle ne put retenir un léger sourire sardonique en coin de ses lèvres. Encore une mission réussie pour le soldat Dawkins-Buckley !

La sonnerie retentit à cet instant précis et secouant la tête de son frangin, elle lui pinça la joue avant de rassembler ses effets personnels – confiant leur potion absolument parfaite au professeur – prête à partir à son cours de sortilèges. Passant à côté de Téonard, elle déposa un baiser sur sa joue en lui faisant un clin d’œil avant de continuer son chemin. Comme elle s’y attendait, Snow-Lynn lui avait gardé une place et après avoir salué son autre amie de Poufsouffle et ignoré le regard trop insistant qu’elle commençait à ressentir dans son dos de la part du meilleur ami de cette dernière. Faire comme si le jumeau de Téonard n’existait pas était très difficile pour elle mais elle n’avait pas le choix, c’était mieux pour tout le monde. Vraiment, elle en était persuadée. Elle sentit la main de sa meilleure amie se poser sur sa jambe et elle ne put retenir un petit sourire amusé sur ses lèvres. Elle savait toujours quand elle avait besoin d’elle. Le cours passa rapidement et après ce dernier, elle resta un petit moment avec Snow-Lynn, les deux jeunes femmes ayant envie de rester entre elles. La nuit était déjà arrivée quand elles se séparèrent et elle décida de ne pas se rendre dans la Grande Salle aujourd’hui. Elle avait envie de passer désormais un peu de temps avec ses lionceaux, comme elle les appelait. Après tout, ils n’avaient pu se voir que vite fait au cours de potions et ça ne lui suffisait pas le moins du monde. Que ce soit Nohlan ou même Téonard, ils étaient tous les deux comme des frères pour elle, et il était donc normal qu’elle désire rester le plus possible avec.

Empruntant un passage secret que peu connaissait et que Gabriel lui avait montré dans sa précédente vie, elle arriva rapidement dans la salle commune des Gryffondor, empruntant sans se faire voir les escaliers menant aux dortoirs. Elle ouvrit ce dernier sans même frapper – après tout, aucun n’était fait de quoi que ce soit qu’elle n’avait jamais vu – et elle fut satisfaite de voir qu’il était vide. Ces petits gloutons devaient probablement en train de s’empiffrer au banquet du soir et elle roula des yeux avec un nouveau sourire amusé sur les lèvres à cette pensée. D’un coup de baguette magique, elle fit venir à elle des friandises à Nohlan alors qu’elle se calait dans le lit de Téonard, piquant un des pulls de ce dernier, ayant un peu froid. Elle attrapa également un des bouquins qui étaient là pour commencer à lire un peu. Autant passer le temps jusqu’à leur retour, mais elle fut très vite ennuyée par ce dernier. Franchement, le Quidditch, c’était trop barbant pour elle. Elle commença donc à s’amuser à pratiquer quelques petits sortilèges et elle fit sortir de sa baguette une nuée de papillons qui envahirent la pièce, voletant un peu partout dans cette dernière. Entre les vêtements sales au sol, les lits non faits et le bordel qui régnait cela, donnait un drôle de tableau.
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G. Téonard Rosier

G. Téonard Rosier

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MessageSujet: Re: Les trois petits cochons - ou pas • Téonard le renard ♥ puis Nohlan l'âne ♥ Les trois petits cochons - ou pas • Téonard le renard ♥ puis Nohlan l'âne ♥ EmptyLun 16 Avr - 13:37


❝ pas d'cerveau, pas d'problèmes ! ❞


Téonard dormait.
Comme d’habitude, le professeur de Divination avait eu raison de sa motivation à toute épreuve pour ne pas dormir en cours. S’il avait auparavant apposé son menton dans le creux de sa paume, il était désormais face contre le livre de la matière, un appréciable filet de bave pointant le bout de son nez depuis le coin de ses lèvres. « Le troisième œil ! » rugit le professeur. « Le troisième œil est un don qui ne se gaspille pas ! » Téonard sursauta, regarda autour de lui avec une moue perdue et grommela quelque chose dans sa barbe – fort heureusement inexistante. Nolhan lui fit une remarque, il leva les yeux au ciel, répliqua, et jusqu’à la fin de l’heure ils se chamaillèrent en conservant leurs moues angéliques quand le professeur s’approchait trop près d’eux. Finalement, quand celui-ci estima que les relents d’encens qu’il dégageait avait suffisamment infecté ses pauvres élèves, il les laissa disposer une demi-douzaine de minutes avant la pause et ils purent donc ainsi aller en Potions. Si le brun se réjouissait de commencer sa journée à neuf heures, son emploi du temps de l’après-midi le faisait vite désenchanter : Divination, Potions, Histoire de la Magie soit le triple I. Idioties, Inutilités et Invitation à dormir. Téonard aurait volontiers comaté durant le cours donné dans les cachots mais ce jour était jour de potion évaluante et il ne pouvait pas se permettre d’avoir un T ou même un D. Un A était un objectif acceptable. Et ce fourbe de Nolhan qui allait avec Cordélia ! Téo aimait beaucoup ses deux potes mais, des fois, ils l’abandonnaient réellement outrageusement. Il ne s’en formalisa pas, posant son sac sur le plan de travail en regardant son binôme. « J’espère que tu connais cette potion » soupira-t-il en désignant du doigt le tableau où s’épanchaient toutes les instructions qui les mèneraient sûrement à leur perte. En silence, avec application, ils commencèrent à travailler avec volonté et un réel respect des règles énoncées. La moue concertée, Téonard repoussa les manches de sa chemise jusqu’à ses coudes mais s’efforça de continuer dans l’axe qu’ils avaient tracé : la perfection. Une explosion retentit dans la petite salle enfumée et, comme un seul homme, tous se tournèrent vers la pauvre Emma Jenkins, qui avait apparemment fâché le Dieu des Potions. Téonard fut l’un des premiers à rire de bon cœur du malheur de la jeune femme et il croisa bien vite le regard un peu fourbe de sa Serpentarde préférée. Il leva les yeux au ciel en souriant à son égard, lui reprochant en silence d’en faire parfois un peu trop niveau représailles. Mais bon. Jenkins n’était pas la première à se plaindre : d’autres avaient connu bien pire.

Finalement, la lourde cloche qui annonçait la fin du cours se secoua et un grand élan de panique crocheta la plupart des élèves. Seuls Cordélia et Nolhan sortirent dans les temps, grâce à leur potion parfaite réalisée par la verte et argent – évidemment. Elle déposa d’ailleurs un long et sonore baiser sur la joue de Téonard qui lui tira la langue tandis qu’elle quittait la salle. Il se mit d’accord avec son binôme : il rendrait la potion telle qu’elle était : parfaite mais pas achevée. Le professeur fronça du nez, tout à son admiration de la potion de ses deux meilleurs amis, et leur fit signe de dégager au plus vite. Téo serra la main de la jeune femme avec qui il avait passé l’heure, fit en sorte de retenir son nom, et courut littéralement jusqu’en Histoire de la Magie. Cette fois, songea-t-il, tous le laisseraient tranquille. Son voisin le plus immédiat était, évidemment, Nolhan. Déjà, le roux s’était avachi sur son épais livre de cours – un bottin, presque, ou une Bible – et tournait de l’œil. « Alors mon gros, on dort ? » ironisa Téonard. Nolhan était rentré très tard dans la soirée, ayant sûrement passé une bonne partie de la nuit avec le jumeau de Téo et le troisième gars – le blond bizarre. Téonard ne lui en voulait presque pas (même si le fait d’apprécier son frère lui échappait) mais pour les Potions, si. Il allait se ramasser un A ou un D tandis que ce flemmard allait avoir droit à un O ou, au pire, à un Effort Exceptionnelle ! Téonard n’était pas excessivement rancunier mais il savait bien embêter quelqu’un pour le plaisir – ce qu’il fit à Nolhan durant cette (très) longue heure d’Histoire de la Magie. Ils se rendirent à la Grande Salle en se bousculant et en riant, heureux d’être ensemble et heureux d’être là. « Il faut absolument que je te montre ce cliché. Tu vas tomber des nues ! » fit Téo en frappant son poing contre la table des Gryffondors, recouverte de rires et de camaraderie. Quand l’un et l’autre furent repus, bien avant la plupart de leurs camarades, Nolhan lui fit signe qu’il allait parler à son jumeau. Le brun répondit qu’il remontait au dortoir pour finir son devoir de Sortilèges – et il précisa aussi qu’il finirait certainement le paquet de Chocogrenouilles qu’ils venaient de chiper au cuisine avant son arrivée. Sifflotant gaiement – ce que Téonard Rosier n’aurait jamais fait sans ces réminiscences de vie antérieure – le jeune homme monta les marches quatre à quatre, délivra avec un air grandiloquent le mot de passe à Grosse Dame et monta jusqu’à son étage. Il ouvrit la porte, préparé à sauter sur son lit à baldaquin en se goinfrant de grenouilles en chocolat, lorsqu’il fut attaqué par un essaim de papillons. « Aaaaahhhh ! » hurla-t-il en battant des bras et du chef, laissant tomber le paquet de friandises et sa fierté avec. Quelques Gryffondors passèrent la tête pour voir ce qui se passait. Les yeux de ce pauvre Téonard détaillèrent la pièce en bazar, ses prunelles se posèrent sur cette Cordélia Dawkins-Buckley, qui semblait très contente de son petit tour. « Y s’passe rien. » grogna Téo en entrant tout à fait dans le dortoir, sachant pertinemment qu’il aurait sûrement des problèmes si on le voyait avec une Serpentard dans sa chambre avant une seule heure du couvre-feu.

« Tu te sens maligne, hein ? » grogna-t-il, faussement bougon, en s’approchant d’elle. Il posa ses deux genoux sur son propre lit – où, tranquillement, elle avait pris ses aises – et la surplomba de sa petite hauteur. « Tu vas voir c’que tu vas voir ! » la menaça-t-il avant de l’attaquer avec la pire arme qui soit – des chatouilles ventrales et latérales, qui arrachèrent à Cordélia des rires à n’en plus voir la fin. Finalement, sa légère revanche prise, Téonard soupira et s’allongea à côté d’elle. Il fit tomber sur elle un paquet de Chocogrenouilles. « T’es pas descendue au banquet, j’me trompe ? Ça te ne te ressemble pas… tu commences enfin à surveiller ta ligne ? » la taquina-t-il en enfonçant un index amusé dans le ventre, pourtant plat, de sa meilleure amie. Sa sœur. Cordélia. Son autre main, par pur mécanisme, monta jusqu’à l’encolure de son t-shirt et toucha le petit lion raccroché à un collier. Un cadeau de sa part. Un sourire heureux naquit sur les lèvres de Téonard – et on pouvait enfin constater tous les changements qui avaient opéré en lui cet été. Les flash-backs de sa vie antérieure le rendaient plus facilement impressionné, plus gentil, plus joyeux et plus souriant. Pas vraiment Téonard, mais tout à fait Téonard.
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Cordélia Dawkins-Buckley

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MessageSujet: Re: Les trois petits cochons - ou pas • Téonard le renard ♥ puis Nohlan l'âne ♥ Les trois petits cochons - ou pas • Téonard le renard ♥ puis Nohlan l'âne ♥ EmptyLun 16 Avr - 16:44

Un brun, un roux et une blonde. Autant dire qu’ils formaient un trio pour le moins détonant, notamment quand on savait qu’ils étaient des lions et elle une serpent, alors que ces derniers étaient censés se haïr. Mais Cordélia n’avait jamais rien fait comme tout le monde et ce n’était pas à dix-neuf ans qu’elle allait changer. Bon, en réalité, elle avait changé si on prenait en compte sa vie antérieure. Cordélia et Sofia n’avaient presque rien à voir l’une avec l’autre mais il y avait de très bonnes raisons pour expliquer cela, des raisons auxquelles elle ne voulait pas penser. C’était bien trop douloureux pour elle alors elle préférait garder tout cela enfermé à double tour tout au fond de son cœur. Elle ne regardait plus vers le passé mais vers l’avenir et les deux garçons qui se disputaient son affection fraternelle en faisaient partie, elle en était persuadée. Et n’ayant pas pu profiter d’un des deux ce matin, elle avait décidé de le faire dans la soirée en s’introduisant sans que cela ne lui soit permis dans son dortoir. Cordélia savait pertinemment qu’elle enfreignait une quantité invraisemblable de règles de Poudlard. Non seulement une fille n’avait pas le droit de se trouver dans le dortoir des garçons, mais encore moins quand en plus, ce n’était pas dans sa propre maison ! Mais elle n’en avait rien à faire. Pour elle, si les règles étaient stupides, elles étaient faites pour être briser. Et elle ne se gênait pas à ce sujet. Beaucoup ne comprenait pas comment elle avait pu devenir préfète avec une telle attitude. Mais elle, elle le savait. Elle savait que le directeur en lui confiant cette tâche essayait de refaire renaître en elle la douce et sage Sofia. Peine perdue, elle était littéralement écrasée par la terrible et indomptable Cordélia. Et pour l’heure, cette dernière se prélassait bien dans le lit de son petit Téonard. Elle n’avait eu aucun mal à le trouver, et pour cause, il était fréquent qu’elle rejoigne en douce le brun - ou son frère Nohlan – la nuit pour un dodo en duo improvisé et elle agissait vraiment dans ce dortoir comme si elle était chez elle. Et elle mettait qui que ce soit au défi de lui dire que ce n’était pas le cas.

Continuant à s’entrainer avec son sortilège, elle finit par entendre siffloter dans les escaliers et elle ne mit pas bien longtemps avant de reconnaître la voix de son meilleur ami. Elle décida alors de lui jouer un petit tour, cela faisait bien trop longtemps qu’elle ne l’avait pas fait. Quand il ouvrit la porte de la pièce, elle lança sur lui les papillons. Ils ne l’attaquèrent pas, elle ne voulait pas le blesser, mais ils lui tournaient tous autour si bien que sous la surprise il se mit à battre des bras et à hurler à la mort, déclenchant le rire de la blonde. Il ne mit pas longtemps alors à se venger et elle fut lâchement attaquée par une rafale de chatouillis qui ne fit qu’accentuer son rire tonitruant. Finalement, Téonard finit par la relâcher et par s’allonger à côté d’elle alors qu’elle lui pinçait la joue « Reconnais au moins que mon sortilège était parfait ! » Elle avait pris une voix taquine et mutine alors qu’elle s’installait plus confortablement sur les oreillers, en se collant un peu à lui. La jeune blonde était extrêmement paradoxale : autant elle ne supportait pas le contact physique avec les inconnus autant avec ses proches, elle était énormément tactile, spécialement avec Nohlan et Téonard. D’ailleurs, ce dernier lui rendait la pareille et il ne mit pas longtemps à appuyer sur son ventre en blaguant sur son absence au festin, lui donnant même ses chocogrenouilles. Elle prit alors un faux air stupide, une voix aigüe et elle bougea ses mains en répondant en imitant à la perfection n’importe quelle adolescente lobotomisée et stupide comme ils pouvaient en voir tous les jours. « Nan mais trop ! Tu comprends pas, y a ce Serdaigle trop trop mignon à qui je veux trop plaire et tout et faut au moins que je perdre vingt kilos pour ça ! » Elle se mit à rouler des yeux alors qu’elle lui offrait un sourire cynique et amusé. Elle n’avait jamais pu supporter les jeunes filles de ce genre, elles lui tapaient sur le système. Elle reprit donc sa voix normale pour répondre de nouveau au jeune homme, la vérité cette fois-ci « Je n’avais pas envie de voir certaines têtes de nœuds voilà tout. » Cordélia et son amabilité, bonjour !

Elle finit par lui offrir un sourire bien plus gentil alors qu’elle le voyait caresser son collier, celui qu’elle lui avait offert pour lui rendre confiance en lui. Elle avait bien compris que le jeune homme doutait beaucoup de lui et que sa famille ne l’aidait pas et elle avait donc voulu l’aider à s’épanouir de ce côté-là. Elle avait donc cherché quoi faire et après avoir trouvé ce collier dans une boutique d’antiquité, elle l’avait elle-même enchanté pour lui. Elle se pencha pour déposer un nouveau baiser sur sa joue, cette fois-ci sur la pommette juste en dessous de l’œil, alors qu’elle se blottissait contre lui, en posant sa tête sur son torse. « Tu m’as manqué, sale renard. » Il arrivait à la jeune fille de se montrer plus tendre avec ses proches, son ancienne personnalité reprenant parfois le dessus et elle faisait donc preuve d’un peu plus de douceur envers ses proches dans ces moments-là. Elle était contente qu’ils soient que tous les deux dans ce dortoir à ce moment précis. Bien qu’ils ne se gênaient pas forcément pour montrer en public qu’ils tenaient l’un à l’autre, il y a des choses qu’ils ne pouvaient pas faire devant les autres. Comme être blottis l’un contre l’autre dans une position qui, hors contexte, aurait pu faire penser à une toute autre situation.
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G. Téonard Rosier

G. Téonard Rosier

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MessageSujet: Re: Les trois petits cochons - ou pas • Téonard le renard ♥ puis Nohlan l'âne ♥ Les trois petits cochons - ou pas • Téonard le renard ♥ puis Nohlan l'âne ♥ EmptyVen 20 Avr - 15:33


❝ pas d'cerveau, pas d'problèmes ! ❞


Téonard adorait Cordélia. La seule chose qu’il aimait plus que Cordélia, c’était la photo (et les ragots mais ça, ça coulait de source). Le mieux, donc, était de lui faire prendre une photo de Cordélia. Cela pouvait s’avérer bien idiot, naïf peut-être, mais une simple petite image rendait Téonard heureux. Les rideaux de son lit, rouges et ors, abritaient mille secrets et mille photos. Les cavaliers et lions couraient à n’en plus finir sur le tissu, véritable histoire sur rideau et le Rosier avait enchanté le lit afin qu’aucun son ne filtre (il n’aurait pas voulu être dérangé par Nolhan ou Cordélia en compagnie d’une de ses jolies conquêtes). Enfin, sur le plafond de ce lit à baldaquin, étaient accrochées des photos. Des photos de tout et de rien. On voyait des moments volés mais heureux. Cette fois à la gare, où il avait capturé Cordélia et Nolhan sur une même photo, en train de rire comme des fous. La fois où Cordélia était venue le chercher chez lui en moto volante et où il avait pris en photo Dublin endormi. Le cliché le plus récent ? Le Noël précédent : on voyait sur le Polaroïd le petit trio faire des grimaces au photographe. La magie faisant la chose, ils finissaient par éclater de rire avant de retourner à leur bataille de boule de neige... Son lit était une raison pour laquelle Téonard adorait Poudlard. Il s’y sentait chez lui plus que nulle part ailleurs. Tous les soirs, il pouvait voir son propre bonheur sur papier photo, juste au-dessus de lui. C’est pour ça que, comme les deux choses que Téonard adorait étaient dans le même moment ici-même, il ne put s’empêcher d’afficher une mine ravie en voyant sa meilleure amie sur son lit.

« Reconnais au moins que mon sortilège était parfait ! » fit-elle, rieuse, en lui pinçant doucement la joue. Non, son sortilège n’était pas parfait. Même pas drôle. A la limite, indécent. Mais Téonard sourit quand même, légèrement, dévoilant deux petites parenthèses de joie de part et d’autre de sa joue. Longuement, le bonheur n’avait semblé qu’abstrait au jeune homme. Maintenant, ce concept faisait partie de chaque instant de son quotidien. Chaque instant à embêter Cordélia, à rigoler avec Nolhan et à passer du temps avec d’autres. Son univers était de bonheur, de bonheur et de sortilèges indécents. Il soupira légèrement, écartant du bout du doigt l’une des mèches blondes qui entravait le visage de sa sœur de cœur. Un sourire tendre vint mordre ses lèvres. Un sourire tendre qui devint goguenard lorsqu’il enfonça son doigt contre le ventre de son amie. « T’es pas descendue au banquet, j’me trompe ? Ça te ne te ressemble pas… tu commences enfin à surveiller ta ligne ? » fit-il, avec un sourire en coin. Elle répondit en singeant une idiote, de Serpentard ou Pouffsouffle sans doute. « Nan mais trop ! Tu comprends pas, y a ce Serdaigle trop trop mignon à qui je veux trop plaire et tout et faut au moins que je perdre vingt kilos pour ça ! » Elle sourit légèrement, un peu méprisante, alors qu’un véritable sourire amusé traînassait sur les lèvres de Téonard. « Il serait pas plutôt à Pouffsouffle, le garçon trop trop mignon ? » fit-il, agrémentant la remarque d’une moue angélique. « Je n’avais pas envie de voir certaines têtes de nœuds voilà tout. » finit par répondre plus sérieusement la jeune femme. Téonard fit mine d’être offensé, posant une main sur ses clavicules avec autant de snobinardise qu’il était possible d’en trouver. « Merci ! Ca fait toujours plaisir ! » fit-il mine de bouder avant de sourire largement, tel un enfant. Téo n’aurait jamais pu bouder longuement son amie. Cela était physiquement impossible, totalement immoral. Il l’adorait. Sur son ordre, il se serait jeté de la tour Gryffondor sans se poser de questions. Sur son ordre, il aurait déclaré son amour à chaque fille qui passait. Il devenait un peu foufou quand il était avec ses deux potes. Des vrais parents auraient été ravis de le voir s’ouvrir ainsi, après dix-neuf années d’indifférence froide. Parfois, le brun se demandait pourquoi Cordélia et Nolhan l’avait accepté dans ce petit trio. Il revoyait comme si c’était hier le compartiment dans le Poudlard Express, les paroles échangées avec Nolhan (sur un sujet sans doute aussi stérile que la météo) et l’arrivée de Cordélia qui avait tout bougé. Blondie. En souvenir de ce surnom, craché comme une insulte, Téonard se surprit à sourire mélancoliquement.

Finalement, elle lui sourit à son tour et posa sur sa joue un petit baiser. Son souvenir, de mélancolique, devient doux et tendre. Epris d’amitié pour cette jeune femme. Elle se blottit contre lui et il la serra un peu, avide de contacts et d’étreintes. Il posa son menton sur le sommet du crâne de la blonde, soufflant sur une mèche blonde qui lui agaçait le nez. « Tu m’as manqué, sale renard. » Il allait avoir mal aux zygomatiques à force de sourire comme ça. L’âne, le renard et le lama. Un roux, un brun et une blonde. Deux Gryffondors, une Serpentarde. Trois personnalités différentes mais une seule amitié, un seul trio. Téonard appartenait à quelque chose, à deux personnes. Il avait épousé la cause de ses amis, s’était épris de ce sentiment enivrant qu’était l’amitié, la loyauté. Comme une réponse à ses pensées, le lion autour de son faillit rugir, ne fit que ronronner. Mort de honte, rougissant un peu, Rosier n’en montra rien et serra la jeune femme contre lui. « Tu m’as manqué aussi, gros lama. » murmura-t-il en lui embrassant le front. « Nos conneries aussi. » Il a souri en coin alors que toutes les bêtises de l’année précédente lui revenaient en tête. Il se détacha et la regarda droit dans des yeux, revenant à sa hauteur. Ses orbes bleutés plongèrent dans celles tout aussi claires de la jeune femme et un pli de malice tordit la bouche du jeune homme. « T’as vu, j’me suis coupé les cheveux ? Bon, on s’en fout. J’ai passé le pire été de toute ma vie – on est allé chez mes grands-parents, nan mais t’imagines ? – et y’a intérêt à ce qu’on fasse un truc pour changer ça ! Notre avant-dernière année, Cordélia ! » Il soupira tandis que ces quelques années passaient devant ses yeux, comme une vie sur les prunelles d’un mourant. « Il faut qu’on fasse le plus de trucs possibles. Tu crois que les septième vont organiser un truc c’t’année ? Rohalala. Va falloir nous aussi qu’on fasse un coup d’éclat. Et l’année prochaine. Un truc pour marquer tout le monde, tu vois ? Ce serait trop bien. » Téonard Rosier ne parlait pas autant, généralement. Mais l’euphorie de retrouver ses amis l’avait rattrapé et il se sentait tout fébrile à l’idée de toute cette vie à vivre, toute cette amitié à épuiser jusqu’à la corde.
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Cordélia Dawkins-Buckley

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MessageSujet: Re: Les trois petits cochons - ou pas • Téonard le renard ♥ puis Nohlan l'âne ♥ Les trois petits cochons - ou pas • Téonard le renard ♥ puis Nohlan l'âne ♥ EmptySam 21 Avr - 14:48

Téonard et la photographie, une grande histoire d’amour. Cordélia n’avait pas mis longtemps à comprendre à quel point son meilleur ami aimait cette activité. Quand le brun pouvait la pratiquer, il ressemblait à un gamin que l’on lâchait dans un magasin de jouer. Combien de fois l’avait-il attendue avec un air de chiot battu sur le visage pour qu’elle accepte d’être prise en photo avec lui ? A la base, la blonde détestait ça. Elle n’aimait pas qu’on immortalise son image sur pellicule. Elle affirmait que c’était parce qu’elle trouvait toujours moche sur les clichés mais la vérité était autre. Elle avait toujours peu que quelqu’un aille comparer son visage avec de vieux tableaux de l’époque de la guerre contre Durmstrang et qu’on voit la très grande ressemblance entre elle et cette bonne vieille Sofia. Sofia qui était considérée comme aussi horrible que sa mère et comme la pire traitresse de tous les temps. Autrement dit, une aberration pour ceux connaissant la vérité cachée mais malheureusement, ils n’étaient que trois – quatre en réalité mais la blonde l’ignorait – et elle ne voulait donc pas que l’on puisse faire le rapprochement entre elle et son passé. Son dégout pour les photos était donc plus que compréhensible mais elle savait à quel point cela comptait pour le brun et elle avait fini par céder et par accepter qu’il la mitraille régulièrement de photos. Et maintenant, son visage souriant recouvrait le lit de ce dernier. Et en voyant à quel point cela semblait le rendre heureux, elle ne le regrettait pas. Elle aurait absolument tout fait pour les gens qu’elle aime. Sa relation avec Téonard était on ne peut plus particulière. Ils adoraient se chercher et se charrier mutuellement, quitte à se rendre la vie impossible mais ils s’aimaient sincèrement. Pas de l’amour des amoureux, non, mais d’un sentiment aussi pur et aussi fort. Et ils n’avaient pas peur de se le montrer, quitte à faire murmurer dans les couloirs. Et pour Cordélia, c’était exactement la même chose avec Nolhan, sauf quand plus de cela, comme ils étaient frère et sœur, les gens soupçonnaient une relation incestueuse entre les deux. Elle se souvenait qu’une fois, tout un groupe de filles l’avaient « coincée » - comme si on pouvait la coincer elle ! – aux toilettes pour savoir si elle était en threesome avec eux ! Elle s’était contentée de faire un sourire mutin et mystérieux en passant légèrement sa langue sur sa lèvre inférieure avant de partir. Inutile de vous dire qu’un peu plus tard, elle avait littéralement explosé de rire en racontant toute cette histoire aux deux Gryffondors !

Cordélia savait pertinemment qu’elle n’était pas grosse et donc la blague que faisait Téonard au sujet de son poids la faisait plus rire qu’autre chose. De toutes les manières, même si elle l’avait été, elle voyait très mal le jeune homme le lui faire remarquer ainsi. Il ne ferait pas quoi que ce soit qui pourrait lui faire de la peine et vice-versa. Elle avait donc, pour continuer dans le même jeu, imité une idiote qui ne pensait qu’à son physique, en argumentant que si elle n’était pas venu, c’était pour rester mince et plaire à un jeune homme de Serdaigle, ce que le petit renard releva pour demander innocemment – ou pas – s’il n’était pas plutôt à Poufsouffle. Haussant légèrement un sourcil, elle finit par laisser un sourire malicieux et un peu goguenard venir arrondir la courbe de ses lèvres alors qu’elle lui pinçait le nez en lui répondant, après qu’il ait dégagé une même de cheveux de son visage « Poufsouffle et beau garçon, n’est-ce pas là un oxymore ? » Pauvres petits blaireaux ! Elle ne pensait pas ça – naturellement – mais puisque Téonard semblait vouloir qu’ils jouent, elle le faisait ! Cela la mettait toujours de bonne humeur quand ils se voyaient. Elle ne manqua pas d’ailleurs de ricaner légèrement alors qu’il imitait un parfait snobinard vexé, alors qu’elle mordillait légèrement la peau de l’intérieur du cou du jeune homme, en réponse à son petit manège et à sa remarque « Idiot. » Le mot avait été dit avec malice mais aussi avec tendresse. Il était un petit idiot mais il était son idiot à elle, comme l’était Nolhan et comme elle, elle était à eux. C’était une relation que personne d’autres ne pouvaient comprendre. Quelque chose d’unique les liait, quelque chose que rien ne pourrait jamais remplacer. Elle rit d’ailleurs doucement en entendant le lion ronronner et elle n’eut pas besoin de regarder Rosier pour savoir qu’il était en train de rougir. Elle le connaissait par cœur. Elle posa alors doucement ses lèvres sur la peau qu’elle avait un peu malmenée avant en la mordillant, pour lui montrer qu’elle aussi, elle était bien. « Cute. » Elle aimait ce moment, elle aimait cette intimité et cette proximité et elle sourit contre la peau de ce dernier en l’entendant l’appeler gros lama et en mentionnant leurs conneries. Ils avaient toujours été de gros gamins et à dix-neuf ans, ce n’était pas près de changer. La vie était bien trop dure, bien trop courte pour qu’ils se prennent la tête avec.

Téonard fut d’ailleurs d’un coup envahi par une sorte d’excitation qui ne lui ressemblait pas et il se mit à parler comme Nolhan l’aurait fait habituellement. C’était lui la petite pipelette du trio et souvent, les deux jeunes gens étaient forcés de combiner leurs efforts pour qu’il se taise. Mais elle ne pouvait pas s’empêcher de sourire à nouveau – à croire que ça devenait une manie ! – alors qu’il plongeait son regard dans le sien. Elle ne put se retenir de rire franchement, très amusée alors qu’il lui racontait tous ses désirs pour leurs dernières années alors qu’elle finissait par poser tendrement un doigt sur ses lèvres pour le faire se taire alors qu’elle finissait par lui embraser le bout du nez, en reprenant la parole à son tour, visiblement guillerette « Alors mon petit renard, pour répondre à ton flot de remarques, je commencerai par dire que oui, j’ai remarqué que tu avais coupé tes cheveux. Tu crois vraiment que je ne verrais pas ? Sinon, je suis désolée pour toi, tu aurais dû nous contacter avec Nolhan, on serait venus te chercher. Si tu veux… L’été prochain, tu viendras passer tout un mois à la maison, ça te convient ? » Elle sourit en lui faisant un clin d’œil après sa proposition alors qu’elle jouait avec un de ses doigts sur le ventre du jeune homme en reprenant la parole « Pour ce qui est du reste, je te dirai que oui, je pense que quelque chose est prévu pour bientôt, que cette année nous allons passer notre temps à faire des choses plus folles les unes que les autres et que l’année prochaine sera la plus épique que Poudlard n’a jamais connue. C’est une promesse. Satisfait ?» Elle se redressa, assise à moitié sur lui alors qu’elle croisait ses bras sur sa poitrine, en le défiant du regard d’affirmer le contraire. La position aurait pu paraitre suspecte voire même équivoque si cela avait été deux autres personnes mais dans leur cas, ça ne l’était pas le moins du monde.

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Nolhan C. Dawkins-Buckley

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MessageSujet: Re: Les trois petits cochons - ou pas • Téonard le renard ♥ puis Nohlan l'âne ♥ Les trois petits cochons - ou pas • Téonard le renard ♥ puis Nohlan l'âne ♥ EmptyDim 22 Avr - 16:22


Hakuna Matata, mais quelle phrase magnifique. Hakuna Matata, quel chant fantastique ! Ces mots signifient que tu vivras ta vie, sans aucun souci, philosophie !

« Nolhan, arrête de baver sur les limaces tu veux ? Elles sont déjà suffisamment poisseuses comme ça. » « Laisse-moi tranquille, je vais gagner la coupe du monde de Quidditch... » dit-il en grommelant dans son sommeil accompagné de grognements, Cordélia lui donna une petite tape sur la tête ce qui le fit sursauté sur place. Le cour de potions était un cour maudit pour Nolhan faire des mélanges de poils, de terre, de tout un tas de trucs bizarre en générale ça ne l'avait jamais emballé des masses. En première année, il avait provoqué la plus grande explosion qui soit, la salle avait dû être reconstruite et heureusement que le professeur avait fait évacué la salle avant le drame. Il est resté traumatisé de cette expérience foireuse et les cachots étaient encore marqué par la venue de Nolhan. Heureusement que Cordélia était là pour lui éviter d'avoir une mauvaise note. Au détriment de Téonard qui devait se trouver une personne pour son binôme. Elle se chargeait de tout et il avait à peine le temps de dire ouf qu'elle avait déjà fini la potion que le professeur jugeait de très compliquée. Rien ne lui résistait à sa jumelle, pas même la Jenkins dont elle s'était vengé sournoisement. Il avait repiqué du nez allant sans doute dans le futur s'endormir de nouveau sur sa table, mais l'explosion le fit sursauté de nouveau. Pas moyen d'être tranquille dans cette salle, il était fière de sa soeur bien qu'elle l'avait arraché, une nouvelle fois, des bras de Morphée. Il savait qu'elle avait ses raisons et puis c'était trop drôle de voir la tête de l'autre fille en décomposition face à son chaudron. Il était tellement fatigué qu'il ne put s'empêcher de rire discrètement, c'était nerveux et puéril à la fois. Nolhan avait passé la soirée en compagnie du jumeau de Téonard et l'autre blond là qui courrait après sa soeur. Ils avaient été faire la fête à Pré-Au-Lard tard dans la nuit et il avait tellement bu qu'il ne se souvenait plus des détails. Les seules images qui lui revenaient à l'esprit c'était de lui debout sur un bar en train de mettre le feu à la salle tandis que ses copains comataient le visage défigurés par les décorations que certains s'étaient amusés à faire par un excès de fourberie. Une très bonne soirée, mais il devait se l'avouer ça n'était pas du tout pareil qu'avec Téonard et Cordélia. Ils étaient le golden trio, les trois doigts de la main, simba et nala/timon et pumba, mais à trois. Il préférait de loin sacrifier une soirée avec les deux autres tsoin-tsoin afin de se retrouver avec ses deux préférences. La base. Grâce au talent de sa soeur, ils avaient eu le privilège de sortir en avance. Un privilège qui était utile puisque lorsque la cloche s'embrasa retentissant dans l'école toute entière, les élèves étaient pire d'une bande d'animaux lâchés dans la savane. Le prochain cour était celui de l'histoire de la magie, un cour ennuyeux et ennuyant, mais qui permettait de faire de longues paisible siestes. « Alors mon gros, on dort ? » lorsque Téonard le lui permettait. Il s'était naturellement affalé sur l'épais livre qu'ils avaient dû trimbaler et qui devait bien peser dix kilos, facile. Un oreiller confortable. « J'ai des heures de sommeils à rattraper, j'ai pas atteint mon quota pour pouvoir être au top de ma forme. » annonçait-il d'un air sérieux, mais c'était plus fort que lui, il ne pus s'empêcher de rire aux éclats accompagné de Téonard qui ne le prenait justement, jamais au sérieux. Pendant tout le cour il n'avait cessé de l’enquiquiner gentiment avec cette histoire de potions, comme quoi Nolhan dans le meilleurs des cas accéderait certainement à un O. alors que lui allait se ramasser dans le pire des cas, il risquerait d'avoir un D. Il savait que ce n'était que des taquineries parce que dans le genre flemmard on ne faisait pas mieux que le rouquin et il avait conscience de la chance qu'il avait d'avoir une soeur aussi chouette et protectrice comme Cordélia. L'heure fut très longue pour ce dernier qui devait essuyer sans cesse les allusions de son camarade qui prenait un plaisir fou à l'embêter, une manière d'occupation comme une autre. Après l'histoire de la magie place à la bouffaille songeait Nolhan qui possédait un estomac à la place de son cerveau, des cuisses de poulets à la place de ses neurones. Il ne vivait et jurait que par la nourriture alors louper l'heure de festoyer était pour lui impossible voir même in envisageable. « Il faut absolument que je te montre ce cliché. Tu vas tomber des nues ! » Nolhan explosa de rire, des larmes coulèrent le long de ses joues et en coeur, ils tapaient tous les deux du poing sur la table. C'était l'image du concierge de l'école en petite tenue sexy, certainement il voulait plaire à sa femme pour halloween. Ce qui était drôle, c'est qu'il se faisait passer pour un homme respectable qui possédait un poste hiérarchique très important avec de nombreuses responsabilités qui lui donnait droit d'être imbu de lui même... Une raison de plus pour se moquer de lui ouvertement. Après s'être remis de leurs émotions, ils se mirent à discuter de tout et de rien tout savourant leur repas soigneusement réalisé par les cuisiniers de l'école. Nolhan les bénissaient pour ce flot de nourriture qui en découlait à chaque fois dans son assiette, c'était comme si chaque jour était noël pour le jeune rouquin. Entre deux mots, il aperçu le jumeau de Téonard qui avait l'air de vouloir lui faire part de quelque chose. Il fit donc signe à mon camarade qu'il allait voir son jumeau et sachant qu'il ne le portait pas dans son coeur, Téonard préférait monter de suite aux dortoirs. Nolhan détestais ce genre de situation c'était difficile d'être proche de deux personnes qui ne pouvaient pas s'encadrer. Il fallait employer de grands mots les concernant, car tout le monde le savait qu'ils se détestaient dur comme fer et que rien ne pourrait les rapprocher dans un futur proche voir même lointain. Ils avaient beau être identique ça ne voulait pas dire qu'ils étaient obligés de s'apprécier. « Alors remis de tes émotions mon poulet ? » lançait-il tout en lui tapotant sur le dos. Nolhan et ses deux autres mousquetaires se mirent à se remémorer les évènements de la nuit précédent qui étaient en somme, peu glorieux. Ses deux amis essayaient de lui changer les idées car depuis qu'il avait rompu avec sa copine, Nolhan avait eu tendance à broyer du noir. Une rupture déchirante qui l'avait fait beaucoup souffrir, mais qui était certainement ce qui avait de mieux à faire pour l'instant. Il était persuadé qu'elle le trompait et il ne voyait pas pourquoi il continuerait à souffrir à cause d'elle. Depuis, il enchaîne les soirées fortement alcoolisées avec ses deux compatriotes quitte à finir comme le pire des déchets qui soit tant que ça lui enlevait sa douleur qu'il avait au coeur. « Je vous laisse les gars, bonne nuit hein. » annonçait-il accompagné d'un clin d'oeil qui voulait tout dire, ils lui avait proposé de les rejoindre pour une autre soirée qui d'après Preston Blake serait encore plus balèze que la précédente. Une proposition alléchante, mais il n'était pas d'attaque pour remettre le couvert ou tout du moins pas ce soir. C'est alors qu'il quitta ses deux mousquetaires pour aller rejoindre Téonard au dortoir des gryffondors. En montant les marches de la tour des lions, il entendit plusieurs rires. Deux distincts et un qu'il reconnaîtrait parmi des centaines d'autres, celui de Cordélia. La serpent s'était faufilé chez les rouges et qui plus est chez les garçons, c'était sa soeur et c'était tellement devenu une habitude que les autres lions n'y faisaient plus attention. C'était comme si elle avait un pied dans chacune des deux maisons. « MIKAAAAADOOOOOOOO ! » s'écriait-il à travers la pièce tout en courant comme un fou furieux sur ses deux amis, il leur sauta dessus sans aucune pitié. Il était épris par l'euphorie du moment car la présence de Cordélia dans le lit de Téonard voulait dire qu'ils allaient tous les trois passés une pure soirée. Sans aucune pensées perverses bien-sur, Nolhan subit déjà h-24 des pensées incestes de la part de ses camarades. Non, ça signifiait une soirée où le golden trio allait faire des étincelles, des retrouvailles comme ils en avaient tous les trois besoins. « Alors les popins, vous parliez de moi ? » dit-il d'un air prétentieux, fidèle à lui même. Il était coincé entre eux deux tel un sale gosse en puissance et les observait comme si de rien était.


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G. Téonard Rosier

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MessageSujet: Re: Les trois petits cochons - ou pas • Téonard le renard ♥ puis Nohlan l'âne ♥ Les trois petits cochons - ou pas • Téonard le renard ♥ puis Nohlan l'âne ♥ EmptyDim 22 Avr - 17:19


❝ pas d'cerveau, pas d'problèmes ! ❞


« Poufsouffle et beau garçon, n’est-ce pas là un oxymore ? » Téonard haussa vigoureusement la tête. « Tu m’étonnes… de vrais blaireaux. » Un sourire vaguement finot lui étire les lèvres. Si elle rigole, lui est mortellement sérieux. Il trouve personnellement et, fort de sa large connaissance des Poufsouffle, ces derniers tout à fait impossibles. Il.. ne peut pas les blairer. Voilà, Téonard ne peut pas blairer les blaireaux. Entre son frère et sa mère… non merci. Il y avait bien deux ou trois exceptions mais si rares qu’elles n’avaient presque pas d’existence à proprement parler. « Merci ! Ca fait toujours plaisir ! » avait-il dit et elle répondit avec ses dents, mordillant légèrement la peau sensible du cou du brun qui grogna en faisant mine de s’en aller. Inutile. Il n’y avait nulle part, sur la planète entière, où Téonard aurait voulu être.. à part ici. « Cute. » elle dit, quand le lion ronronne pathétiquement. Un lion qui ronronne. Le brun était prêt à se laisser mourir de honte, en cet instant précis. Heureusement, l’idée de se moquer de lui ne vint pas à Cordélia qui lui embrassa la peau du cou, malmenée précédemment, arrachant un sourire timide au jeune homme. Il ne fallait pas que ça devienne une habitude, de sourire comme ça. Franchement désagréable. D’autant plus qu’il allait certainement avoir des crampes.

En plus, il n’arrêtait pas de parler. Un moulin à parole, Téonard, quand il était lancé. Une joie incompréhensible lui nouait les organes, les détendait et les relâchait langoureusement. Une joie incompréhensible nommée résurrection, découlant d’une vie antérieure douloureuse et complexe, dont la seule envie était : revivre pour lui dire. Lui dire combien il l’aimait. Ca, Téonard n’en avait pas confiance. Aucun souvenir d’une vie antérieure, d’un quatuor impossible ou d’une mort tragique. Juste des flashs, des noms qui apparaissaient et disparaissaient, des yeux. Et du coup, le Septymus en lui parlait, passé maître dans l’art de l’éloquence et du débat, depuis longtemps maître de la syntaxe et du papotage à n’en plus finir les soirs de pleine lune. Ca faisait un peu peur à Téo, de parler comme ça. Cordélia semblait ressentir la même chose vu qu’elle posa un doigt tendre sur les lèvres du brun pour les clore. Elle lui embrassa le nez et, tout attentif comme un gosse en cours, il ouvrit grand les oreilles. La parole de Cordélia est reine. « Alors mon petit renard, pour répondre à ton flot de remarques, je commencerai par dire que oui, j’ai remarqué que tu avais coupé tes cheveux. Tu crois vraiment que je ne verrais pas ? Sinon, je suis désolée pour toi, tu aurais dû nous contacter avec Nolhan, on serait venus te chercher. Si tu veux… L’été prochain, tu viendras passer tout un mois à la maison, ça te convient ? » Un grand sourire illumina son visage. Un réel sourire, plus réel que les précédents et plus grand que les suivants. Une étoile, deux étoiles, trois étoiles, des milliards véritables constellations s’allumèrent dans son regard et il regarde Cordélia, sa voix ayant pris la tangente entre temps. Elle ne lui laissa pas le temps de reprendre ses esprits.

« Pour ce qui est du reste, je te dirai que oui, je pense que quelque chose est prévu pour bientôt, que cette année nous allons passer notre temps à faire des choses plus folles les unes que les autres et que l’année prochaine sera la plus épique que Poudlard n’a jamais connue. C’est une promesse. Satisfait ? » Elle finit assise à califourchon sur lui, croisant les bras avec un air princier tandis qu’il sourit doucement, cheveux partant dans tous les sens, bonheur concentré dans le crâne et joie apparente. « Je… c’est vrai ? Pour le mois, je veux dire. C’est vrai ? C’est… c’est énorme ! » La seule chose à laquelle il pensait. Il n’en revenait pas. C’était extra. Elle s’apprêtait à répondre, bouche ouverte, quand une tornade rousse décida de faire interruption dans le dortoir. « MIKAAAAADOOOOOOOO ! » Et il leur sauta dessus. Téonard sentit tous ses os se briser alors que Cordélia tombait sur lui et, derrière, Nolhan. Le brun laissa échapper un long gémissement de douleur alors que tous, dans un bel ensemble, roulaient pour finir sur le flanc. De gauche à droite : Cordélia, Nolhan, Téonard. Le lama, l’âne et le renard. Ils étaient réunis. Le trio d’or. Plus rien ne pouvait les arrêter. Téonard – même si la douleur n’avait pas quitté ses pauvres côtes et son genou – sourit doucement. « Alors les popins, vous parliez de moi ? » Le blason d’or éclata de rire, sous la moue stupéfaite du blond et le regard complice de la blonde. Un long fou rire qu’il n’arrêta que sous la nécessité, réussissant à articuler entre deux éclats : « Je disais que c’était énôôôôôôôôrmeeeee » exagéra-t-il puis, calme reprit tout d’un coup, il sourit en coin, l’air moqueur et légèrement lubrique. « Et non, tu n’as pas besoin de savoir de quoi je parlais. » Il baissa la tête, lubrique jusqu'au bout des ongles. Et euphorique. Euphorique d'être là, avec eux. Poudlard, sa maison ; Gryffondor, sa fierté ; Nolhan et Cordélia, son frère et sa soeur. Une famille.

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Cordélia Dawkins-Buckley

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MessageSujet: Re: Les trois petits cochons - ou pas • Téonard le renard ♥ puis Nohlan l'âne ♥ Les trois petits cochons - ou pas • Téonard le renard ♥ puis Nohlan l'âne ♥ EmptyLun 23 Avr - 11:35

Téonard et les Poufsouffles, une histoire de mépris que la jeune fille connaissait bien. Elle n’avait pas mis bien longtemps avant de comprendre pourquoi il ne pouvait pas encadrer ces derniers. Une histoire de famille. Elle n’avait jamais vraiment compris le mode de fonctionnement de cette dernière. Elle n’arrivait pas comprendre pourquoi les parents du jeune homme étaient aussi détestables avec ce dernier, pareil pour Anatasie. La méchanceté dont il faisait preuve à l’égard de son jumeau l’étonnait à vrai dire, elle n’aurait jamais pu imaginer dans le passé que Gabriel puisse avoir un tel comportement. Cela ne lui ressemblait pas. Mais qui était-elle pour juger, n’avait-elle pas changé elle aussi ? Et pour le moment, c’était avec Téonard qu’elle passait un moment tendre. Rien que tous les deux dans les bras l’un de l’autre. Il lui avait manqué pendant les vacances et elle était bien contente de le retrouver. Après tout, même s’ils passaient leur temps à se charrier mutuellement, ils s’adoraient plus que tout au monde. Voilà pourquoi, en l’entendant se plaindre des deux mois qu’il venait de passer avec ses grands-parents, elle lui avait proposé de les rejoindre tout un mois l’année prochaine. Et si elle avait su à quel point ça allait le rendre heureux, elle l’aurait fait plus tôt. C’était comme si son visage s’était littéralement illuminé, comme si elle venait de lui annoncer que Noël aurait lieu le lendemain. Et elle aimait le voir heureux comme ça. Elle aimait cet instant paisible et intime entre eux. Instant qui fut littéralement balayé quand un bulldozer roux rentra en hurlant dans la pièce. Et elle n’avait pas besoin de se retourner pour savoir de qui il s’agissait. Outre le fait qu’elle connaissait cette voix par cœur, il n’y avait qu’un seul Gryffondor qui se serait permis de venir les déranger, le troisième membre de leur super trio. Et ce dernier devait penser qu’il était la réincarnation d’une boule de bowling et ses deux comparses, des quilles, car il fonça littéralement sur ces derniers et les écrasa comme un gros tas – qu’il n’était pourtant pas. La tête de Cordélia cogna contre le pan en bois du lit, alors qu’elle retombait sur Téo et elle finit par rouler sur le côté gauche, à côté de son aimable – mais parfois un peu crétin – frangin, qui lui rigolait bien. Elle entendit le léger gémissement de douleur de Téo qui visiblement, un peu plus loin, avait lui aussi mal vécu cette attaque nolhanienne en furie, alors que leur agresseur semblait plus qu’heureux de lui-même. Elle lui donna alors une tape sur le bide, rien de bien méchant, mais histoire de le gronder, alors qu’elle grimpait sur ce dernier et qu’elle lui faisait un petit câlin, pour la route.

Nolhan avait grandi sans sa mère et c’était un peu Cordélia qui avait rempli ce rôle pour lui. Elle était toujours derrière lui à vérifier ce qu’il faisait, à être sure qu’il allait bien ou qu’il n’avait pas de problèmes. Mais quand il ne se sentait plus ou qu’il prenait les mauvaises décisions pour les mauvaises raisons, elle était toujours la première à le remettre sur les rails, quitte à lui passer un terrible savon. Allongée sur lui, elle lui tira d’ailleurs une oreille alors qu’elle prenait une voix faussement menaçante « Nolhan Dawkins-Buckley, on ne saute pas sur ses amis comme un sauvage ! Tu aurais pu nous faire du mal petit voyou ! » Elle plissa des yeux avant de lui tirer la langue avant de rouler des yeux en l’entendant leur demander avec un air pompeux s’ils parlaient de lui. Elle ne put s’empêcher de rire alors qu’elle entendait la réponse de son meilleur ami mais elle prit la même expression lubrique que lui alors qu’elle l’apercevait sur son visage. Il voulait jouer alors ? Soit elle allait le suivre. Elle se laissa alors doucement rouler sur Téonard pour ne pas lui faire mal alors qu’elle se collait à lui, en laissant un de ses doigts courir le long de son torse. Elle regarda alors intensément le jeune homme, comme pour lui faire passer un message, avant de finalement tourner son regard vers son frère et lui expliquer d’une voix faussement suave ce qu’ils faisaient « C’est vrai… Et Téo allait me le montrer pour me le prouver, justement. Tu me connais je ne crois que ce que je vois… ou touche. » Elle haussa suggestive ment un sourcil alors qu’elle venait mordre de nouveau la peau du cou de son petit préféré, avant de lui caresser gentiment la joue.

.Ça faisait des années qu’ils avaient instauré tous les trois ce petit jeu tordu et qu’ils jouaient au threesome, sans arrière-pensée réelle. C’était juste un moyen de s’embêter les uns et les autres et surtout de rire de toutes ces rumeurs qui couraient sur leurs dos. Après tout, si les gens voulaient jaser, autant leur donner matière à le faire. Allongée sur le dos, elle tendit une main pour caresser du bout des doigts celle de Nolhan. Elle lui montrait ainsi un peu de tendresse, une preuve que malgré tout, elle l’aimait plus que tout, plus que sa vie. Une petite, une brève pause dans le jeu avant qu’elle ne reprenne son attitude faussement provocatrice, en se levant un peu sur Téonard, dans la même position que celle qu’elle avait juste avant que le roux ne leur saute dessus alors qu’elle lui disait d’une voix faussement langoureuse en laissant un de ses doigts caresser le flan de ce dernier « Mon pauvre petit renard… Tu as l’air de souffrir atrocement à cause du vilain garçon à côté de nous… Tu veux que je m’occupe de toi ? » Un sourire un brin pervers vint arrondir la courbe de ces lèvres alors qu’elle lui lançait un regard entendu et complice. Après tout, s’ils pouvaient embêter un brun Nolhan en jouant tous les deux aux amants, cela ferait une belle petite vengeance. Et elle était quasiment sure que Téonard accepterait sans rechigner de la suivre dans ce délire un brin tordu.
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Nolhan C. Dawkins-Buckley

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MessageSujet: Re: Les trois petits cochons - ou pas • Téonard le renard ♥ puis Nohlan l'âne ♥ Les trois petits cochons - ou pas • Téonard le renard ♥ puis Nohlan l'âne ♥ EmptyMar 24 Avr - 20:48


Hakuna Matata, mais quelle phrase magnifique. Hakuna Matata, quel chant fantastique ! Ces mots signifient que tu vivras ta vie, sans aucun souci, philosophie !

Nolhan c'était le sans-gêne de base, il n'en avait que faire de déranger les gens ou pas. Comme à cet instant même où il venait se jeter comme un gros bourrin sans scrupule sur Cordélia et Téonard, ses deux meilleurs amis. Il aimait les entrés spectaculaire et détestait passer inaperçu. Lorsqu'il arrivait dans une pièce, il aimait qu'on le remarque et il bénissait ses cheveux roux pour lui offrir ce privilège. Il faut dire aussi qu'il était difficile de ne pas remarquer la présence du jeune homme dans l'école. De nombreux points importants de sa vie faisaient qu'il ne pouvait pas être considéré comme monsieur tout le monde. Tout d'abord, il était le capitaine de l'équipe de Quidditch des Gryffondors, ce qui lui valait un bon nombre de groupies. Ses camarades de chambré aimaient se moquer lui vis-à-vis de ça, car il y en avait des vraiment barjo. Une fois y en avait même une qui possédait le don de métamorphage et qui s'était transformé en lui ; ce qui était très très bizarre. Ensuite, en cour de potions, il faisait toujours exploser à tous les coups, au moins un de ses mélanges. Ce qui lui valait souvent de nombreuses trace de cendre sur le visage. Après lorsque venait l'heure de manger, Nolhan était un squetch à lui tout seul. Ce qui lui valait le dégoût de certains camarades à son égare qui parfois lui laissait généreusement leur assiette à son plus grand bonheur. D'ailleurs, pour ce qui est d'enfreindre le règlement avec sa jumelle, ils sont les rois du monde, alors qu'ils ont été tous les deux nommés Préfet. Il y avait aussi un détail très bizarre, contrairement à tous les autres élèves de l'école, Nolhan ne possédait pas un hiboux ni même un rat. Non, il possédait un chimpanzé en guise d'animal de compagnie qui répondait au doux prénom de Césaer. Un cadeau fait par le père Dawkins-Buckley lorsqu'il est revenu d'un voyage dans les pays du sud. Nolhan était un être particulier à part de toutes les autres espèces. Même quand il ne le faisait pas exprès, Nolhan savait se faire remarquer quelque soit la situation grâce à sa maladresse légendaire et sa personnalité décalé. On peut le dire, c'est quelqu'un d'unique en son genre et ses amis le lui rendent bien. Alors qu'il venait de s’immiscer entre Téonard et Cordélia de manière brutale, ce dernier essayais de leur tirer les verts du nez, sans grand succès. « Je disais que c’était énôôôôôôôôrmeeeee » dit le lion tout en exagérant bien sur le mot énorme pour donner à Nolhan l'envie de savoir la suite, ce qui marchait à merveille. Il était comme un gosse le soir de noël, il regardait Téonard avec des yeux d'enfant impatient d'avoir son cadeau. « Et non, tu n’as pas besoin de savoir de quoi je parlais. » c'était comme prendre une gifle par une des branches du saule cogneur, comme si l'on venait de vous faire une blague sans chute. « Je vous déteste bande de fourbes. » Ils le savaient tous les deux que Nolhan détestait ça, il détestait ne pas savoir, en gros être le dindon de la farce. Cordélia se mise alors à côté de Téonard puis faisait jouer ses doigts sur le torse de ce dernier qui n'avait pas l'air de détester cette initiative. Nolhan totalement à l'ouest ne comprenait pas à quoi ils jouaient. « C’est vrai… Et Téo allait me le montrer pour me le prouver, justement. Tu me connais je ne crois que ce que je vois… ou touche. » une lumière s'éclaira au dessus de sa tête face à la perversité des deux jeunes gens, évidemment ça ne pouvait être que ça. C'était fou le nombre de rumeurs que les personnes de l'école pouvaient colporter sur le dos du threesome. Threesome. Ils avaient décidé d'en jouer et de faire croire qu'il se passait quelque chose entre eux juste histoire de s'amuser un peu. En l’occurrence là, la mission était de faire tourner en bourrique la tête du petit Nolhan. Il fit donc mine d'être dégoûté car après tout c'était comme voir son frère et sa soeur se tourner autour, répugnant. Lorsqu'elle lui mordilla le cou, Nolhan ne put s'empêcher de cacher ses yeux. Il essayait de montrer qu'il résistait, qu'il s'en fichait de ne pas savoir, mais la seule manière pour lui d'être infaillible c'était au moins de se cacher les yeux afin de ne garder aucune vision dans un coin de son esprit. Au bout de quelques secondes, il regarda à travers ses doigts puis les retira de son visage. Cordélia s'en empara afin de les caresser pour lui montrer qu'il lui restait encore de l'affection pour lui. Elle était pardonné croyant que son mini calvaire allait s'arrêter là. La blondie se releva et se mise dans sa position précédente avant que Nolhan ne vienne les enquiquiner. Cette dernière s'approcha de l'oreille du lionceau puis avec une voix qui se voulait langoureuse, mais pas trop à la fois elle lui glissa quelques mots « Mon pauvre petit renard… Tu as l’air de souffrir atrocement à cause du vilain garçon à côté de nous… Tu veux que je m’occupe de toi ? » qui donnèrent des frissons à Nolhan comme si ça semblait réel. Ils jouaient bien la comédie ces sales gosses. Ils jouaient tellement bien qu'il se demandait si c'était encore pour de faux. Les dernières paroles de sa jumelle le fit sortir de ses gonds. « Wow...Wow. On arrête tout suite la comédie les enfants ! » dit-il en se levant d'un bond du lit de Téonard. Nolhan n'était pas vexé, il voulait faire croire qu'il ne comprenait rien à la situation. Il n'avait jamais été un bon menteur, mais lorsqu'il voulait obtenir ce qu'il veut, il savait se montrer très persuasif. « On est une famille, un peu de retenu les incestueux. » Depuis le temps, ils avaient appris à oublier ce qui les entouraient comme par exemple les autres élèves qui les observaient depuis tout à l'heure devant leur grand numéro. C'était comme s'ils faisaient partit du décor, comme s'ils faisaient partit des murs. Nolhan avait quitté la planète Poudlard lorsqu'il avait quitté le lit où se trouvait les deux protagonistes. « Sinon... Sinon... Je vais dans les cuisines m’empifrer de cochonneries pendant que vous faites les vôtres. » dit-il en croisant les bras tout en les surveillant du coin de l'oeil. Il était nul en matière de menace et cela se sentait à des kilomètres que celle-ci était orchestré de toute pièce. On y repensant ça n'avait même pas la tête d'une menace à proprement parlé, c'était plus le genre gaminerie et il était très fort en la matière. Comme s'il allait laisser ses deux préférences passer la soirée ensemble alors qu'ils étaient en train de se retrouver tous les trois. C'est ce genre de scène qui était propre à eux, Nolhan qui comprend rien, Téonard et Cordélia qui en jouent sournoisement pour lui rendre la monnaie de sa pièce.

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G. Téonard Rosier

G. Téonard Rosier

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MessageSujet: Re: Les trois petits cochons - ou pas • Téonard le renard ♥ puis Nohlan l'âne ♥ Les trois petits cochons - ou pas • Téonard le renard ♥ puis Nohlan l'âne ♥ EmptySam 28 Avr - 13:41


❝ pas d'cerveau, pas d'problèmes ! ❞


« Je vous déteste bande de fourbes. » Apparemment, le roux semblait vivre dans un monde parallèle vu qu’il ne semblait pas comprendre la comédie. A moins que les deux autres jeunes adultes ne soient de terribles acteurs. Cordélia, pourtant, semblait foutrement convaincante, avec sa petite moue suggestive, tandis qu’elle se collait contre le brun avec un air sincèrement lubrique – pour un peu plus, Téo aurait pu en rougir et rire nerveusement mais non, il conserva son sérieux avec son plus grand mal en pensant à des chatons égorgés – alors que son doigt se promenait paresseusement sur le torse du Gryffondor. Lui, mine de rien, l’avait un peu serrée contre lui, ses yeux faisant la navette entre Nolhan et la jeune femme. La dernière et le brun échangèrent un long regard appuyé – si appuyé qu’il pouvait déceler la malice dans le regard clair de la demoiselle – avant de reporter, dans un bel ensemble, leurs yeux bleus sur leur compagnon. Lascivement, l’air de vouloir dire rejoins-nous, on est libres d’esprit, Téo se mordit d’un geste appuyé la lèvre, arquant à son tour un sourcil alors que mademoiselle lui mordillait gentiment le cou. « C’est vrai… Et Téo allait me le montrer pour me le prouver, justement. Tu me connais je ne crois que ce que je vois… ou touche. » Ce fut le moment où Téonard faillit éclater de rire tant la phrase pouvait sonner absurde – et lubrique. Certes, chaque maison leur prêtait une histoire différente lubrique et un peu échangiste. Certes, il y avait une réelle alchimie entre eux, un machin indestructible qui leur permettait, parfois, de se comprendre d’un seul regard. D’accord, à la rigueur, ils pouvaient s’avérer étonnamment tactiles entre eux et se murmurer des paroles à l’oreille – généralement des mauvais coups à faire à qui mais personne n’avait besoin de le savoir. Du coup, très vite, le trio d’or était devenu le threesome, à la vue et au su de tous.

Pourtant, rien de semblable n’avait jamais animé les trois amis. C’était une amitié fusionnelle, pas ambigüe. Mais qu’est-ce qu’ils aimaient jouer… ! Ou plutôt : ils aimaient y jouer Des apparences, de ce qu’on dit, de ce qu’on voit. Maturité zéro ou, au contraire, une maturité trop sexuelle pour prendre le tout au sérieux. Voilà comme, somme tout, Cordélia s’était à nouveau retrouvée à califourchon sur Téonard et comme celui-ci dut se retenir d’éclater de rire devant la mine dégoûtée de Nolhan. Les doigts de la jeune femme, froids et agiles, caressèrent avec douceur le flanc du brun qui frissonna délicieusement, cachant son hilarité sous un sourire vaguement satisfait. Les mains du blason rouge glissèrent tranquillement sur les côtes de la jeune femme, l’attirant légèrement vers lui tandis qu’elle se penchait vers son oreille, murmurant dans un chuchotis audible à toute personne à la ronde : « Mon pauvre petit renard… Tu as l’air de souffrir atrocement à cause du vilain garçon à côté de nous… Tu veux que je m’occupe de toi ? » Le questionnement fut accueilli par un silence muet des autres élèves et la seconde explosion de Nolhan. Téonard, toujours, avait un mal fou à garder son calme et son sérieux.

« Wow...Wow. On arrête tout suite la comédie les enfants ! » fit le roux en bondissant, atterrissant sur ses pieds avec une mine catégorique. « On est une famille, un peu de retenue les incestueux. Sinon... Sinon... Je vais dans les cuisines m’empiffrer de cochonneries pendant que vous faites les vôtres. » Et il croisa les bras. Inutile de dire qu’il n’en ferait rien : la soirée s’annonçait juste mémorable et tous savaient que Nolhan aurait préféré mourir que manquer ça. Il semblait buter mais un mot d’un des autres et ils recommenceraient à rire à gorge déployée, comme la famille qu’ils étaient et que, Téonard l’espérait, ils seraient toujours. Il embrassa la joue de Cordélia avec un petit sourire contrit, ou mutin selon les interprétations et ils finirent tous les deux assis en tailleur sur le lit défait, sous la moue contrariée du roux. « T’es pas cool, Nolhan. Non. Je suis sûr que t’es juste jaloux. » fit Téonard, reniflant d’un air dédaigneux en croisant à son tour les bras. Finalement, à son tour, après qu’un véritable élan d’adrénaline l’ait pris aux tripes alors qu’il songeait à cette soirée qui s’annonçait sous le meilleur augure, il sauta à son tour sur ses pieds hors du lit et fit mine de s’étirer et de se préparer physiquement à, à ce qu’il semblait, une armée de martiens prête à les envahir. « Bon. Parlons de la mission AB-7 verset 21 alinéa neuf soit « la soirée de refonte du trio d’or overskilled de la mort qui tue qui a trop la classe à l’américaine » » fit Téonard avec une mine hyper-sérieuse. Pour un peu plus, ils auraient pu partir en guerre que ça n’aurait surpris aucun des Gryffondors présents.

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Cordélia Dawkins-Buckley

Cordélia Dawkins-Buckley

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MessageSujet: Re: Les trois petits cochons - ou pas • Téonard le renard ♥ puis Nohlan l'âne ♥ Les trois petits cochons - ou pas • Téonard le renard ♥ puis Nohlan l'âne ♥ EmptyLun 30 Avr - 12:15

Cordélia adorait rendre son jumeau complétement fou, c’était comme une véritable passion pour elle, un sport où elle aurait probablement la médaille d’or. Depuis toujours, elle le faisait tourner en bourrique, leur père l’accompagnant souvent dans ses délires plus tordus les uns que les autres. Il faut dire que monsieur Dawkins-Buckley était aussi barré que ses enfants et qu’il ne manquait jamais une occasion de se divertir, même au détriment de son petit rouquin favori. Ils étaient sa famille et la blonde n’oublierait jamais le jour où elle avait mis pour la première fois dans leur maison qui était aujourd’hui la sienne. Elle n’avait que six ans, elle venait de tuer un homme, de retrouver des souvenirs encombrants et trop pesants. Elle n’avait plus d’avenir, plus rien. Sauf ce lien, cette promesse d’une autre vie. Celle de se retrouver quand cette fichue guerre serait terminée. Un serment inviolable, une magie bien plus puissante que le temps et la mort. Elle avait retrouvé son chemin jusqu’à lui, jusqu’à son Edward devenu Nolhan. C’était d’ailleurs sa petite frimousse endormie qui lui avait ouvert la porte, en se frottant un œil. Œil qui fut bientôt aspiré avec son jumeau dans le regard bleuté de la blonde. Cordélia aurait juré qu’à cette instant, pendant quelques brèves secondes, Edward avait repris le dessus et l’avait reconnu, qu’il avait réagi à sa présence. Elle le pensait encore aujourd’hui. Il l’avait finalement fait rentrer à sa suite et ils avaient passé le reste de la nuit ensemble, endormis dans les bras l’un de l’autre. Cordélia aimait son frère et le seul pour qui elle avait des sentiments similaires, c’était l’autre jeune homme dans la pièce, même si les choses ne s’étaient pas faites avec autant de facilité. Il faut dire que se faire traiter de « blondie » n’était pas vraiment du goût de la jeune femme et que l’un comme l’autre pouvait être de vraies teignes. Ils s’étaient fait mutuellement la misère au début de leur première année. Mais les choses avaient fini par changer, notamment grâce à un troll, aussi étrange celui puisse paraître. Depuis, ils étaient proches comme jamais et elle veillait sur lui autant que sur son petit frère. Ils étaient un trio, ils n’étaient qu’une seule et même âme dans trois corps différents et tant pis si les autres ne le comprenaient pas.

D’ailleurs, Cordélia snoba royalement les autres rouge et or qui arrivèrent, comme elle le faisait toujours. Autant elle était chaleureuse et câline avec ses frères, autant elle était un véritable glaçon avec les autres, voire une vraie vipère quand elle jugeait leur présence encombrante. Mais non, pour le moment, elle se contenta de jouer la fausse allumeuse avec Téonard, jusqu’à pousser Nolhan dans ses retranchements, signe que la partie était gagnée pour les deux autres. Le lionceau brun la relâcha donc et elle lui offrit sa tête de pauvrette triste alors qu’il lui embrassait la joue et qu’ils se retrouvaient assis en tailleur sur le lit de ce dernier. Elle ne put s’empêcher de ricaner face à la remarque de ce dernier alors qu’elle leur offrait un regard faussement blasé, en faisant mine par la suite de contempler ses ongles « C’est vrai Nolhan, je sais que toi aussi tu aurais voulu être à cheval sur Téonard mais tu sais je te l’aurais prêté. Après en avoir fini avec lui. Pas besoin de nous faire une crise parce que t’es jaloux parce qu’il préfère le faire avec moi en première… » Encore du gros n’importe quoi qui ne ferait qu’alimenter les ragots à leur sujet mais elle aimait bien jouer avec les nerfs du rouquin, alors elle n’allait pas s’en priver pour en remettre une couche. C’était vraiment trop tentant de le pousser à bout, et tellement jouissif, encore mieux qu’une part de gâteau au chocolat ! Téonard à ses côtés ne mit pas longtemps à bondir sur ses pieds et à partir dans quelques divagations qui firent sourire doucement la jeune fille qui s’allongea lascivement sur le lit, son regard finissant par tomber sur un autre garçon qui les fixait avec un peu trop d’attention. Très mauvaise idée, la blonde n’aimait pas ça du tout et pour le lui faire comprendre, elle siffla à l’image d’un serpent en direction de ce dernier, le regard furieux, ce qui le fit sursauter et tomber avec fracas de son lit. Comme si de rien n’était, elle prit alors un des livres qui trainaient sur le lit et fit mine de le bouquiner tout en répondant à ses camarades du trio « Le renard a raison. Deux mois ce sont écoulés sans qu’on ne puisse se voir, c’est bien trop long. Il est temps de rappeler à Poudlard qui nous sommes et de nous le rappeler à nous-mêmes. » Elle tourna un léger instant ses yeux bleus vers son frère, lui faisant passer un message qu’il n’aurait aucun mal à comprendre. Ils en avaient parlé cet été entre eux. Ils n’étaient pas un duo, ils étaient un trio et il était temps que Téonard le ressente réellement.

Pour ne pas que l’ambiance s’alourdisse, elle laissa tomber le livre au sol alors qu’elle roulait sur le dos pour se retrouver sur le ventre, une mine de bébé tout triste sur son visage alors qu’elle se mettait à jouer avec une de ses boucles blondes entortillée autour de son doigts « Mais vous êtes des méchants d’abord, vous me faites pas assez de câlins… Peut-être que je devrais trouver d’autres messieurs pour qu’ils m’en fassent à votre place…. » Une petite menace qui n’en était pas réellement une après tout, pour elle il était hors de question qu’un autre – sauf peut-être quelques exceptions notables – ne pose ses sales pattes sur elle. Mais elle adorait jouer à l’enfant gâtée et bouder ses frères pour qu’ils s’occupent d’elle. C’était l’avantage d’être la seule fille dans un trio : on a forcément deux grands, beaux et forts garçons pour s’occuper de vous et vous chouchouter comme une petite princesse et c’était bien ce qu’elle attendait pour le moment de ces derniers les faisant culpabiliser de ne pas s’occuper d’elle, leur si précieuse Cordélia.
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