J'ai reçu ma lettre le : 12/04/2012 Parchemins : 40
Sujet: CZABETH - Cousines unies, cousines pour la vie. Sam 14 Avr - 15:46
Czarina Ҩ Sullibeth
« Il faut que j'y aille Soren, je te promets qu'on se retrouver ce soir, okay ? » Il acquiesça avant de déposer un baiser sur ses lèvres après avoir jeté un regard autour d'eux. C'est dans un couloir désert qu'ils s'étaient retrouvé, comme à chaque fois, mais cela lui faisait du mal de ne pouvoir profiter de lui que si peu de temps. Pendant les vacances, garder le contact avait été assez difficile par rapport aux problèmes qu'il y avait eu dans sa famille en Russie, surtout de son oncle. Elle n'avait pas réellement compris, on n'avait pas essayé de lui faire comprendre, mais c'était quelque chose qui avait poussé sa tante et sa cousine à venir en Angleterre. Cela avait donc été mouvementé et il lui avait manqué plus que tout. « Okay, dans notre endroit ? » Un hochement de tête et elle déposa un énième baiser avant de partir en direction de la grande salle afin de prendre un bon petit déjeuner pour commencer cette journée de cours. Elle espérait croiser sa cousine, parce que depuis le voyage en train qu'elles avaient passé ensemble, même si ses amis avaient été avec eux afin de rencontrer Czarina. Cette dernière était la seule au courant de sa relation " secrète ", n'ayant eu le courage d'en parler à personne, même pas à sa meilleure amie alors qu'elle avait une confiance sans bornes en sa personne. Il fallait avouer que sa cousine n'avait pas très bien réagi au début, après tout le fait que son petit ami ne soit pas un sang pur l'avait un peu refroidi et elle avait tenté de trouver les mots pour la remettre dans le droit chemin. Heureusement, Sullibeth savait qu'elle pouvait compter sur elle et au bout d'un moment la jeune femme avait pris conscience que ce n'était pas seulement une amourette. Mais comme-si les choses n'étaient pas assez difficiles comme ça pour elle, il avait fallu qu'elle soit fiancée avec un jeune homme dont elle ne savait pratiquement rien, sauf le fait qu'il avait été le petit ami de Cza'. Elle n'avait pas voulu y croire au début, puis il avait fallu qu'elle fasse bonne impression en le rencontrant pour la première fois, appréhendant comme jamais. Il fallait avouer que c'était loin d'être conventionnel, même si c'était tout à fait courant dans les familles telles que la sienne. Comment vivre avec le fait d'avoir à ses côtés le garçon qui avait fait battre le cœur de sa cousine ? Il suffisait qu'elle ouvre la boîte qui contenait sa correspondance avec elle pour retrouver tous les mots le concernant, leur histoire d'amour. Tout en descendant les escaliers du grand hall d'entrée, elle salua quelques camarades avant de se stopper en voyant son fiancé un peu plus loin en train de discuter tranquillement. Elle ne le détestait pas, oh non, c'était quelqu'un d'assez sympathique au bout du compte. Après avoir été bousculer par un groupe de première année certainement pressé, elle reprit sa descente tranquillement tout en cherchant des yeux sa cousine qui était tout bonnement introuvable pour le moment. Elle espérait que quelqu'un l'avait au moins prise sous son aile dans sa nouvelle maison, parce que le fait qu'elle soit à Serpentard et elle a Gryffondor, ça n'aidait pas réellement. En tout cas, une chose était certaine, c'était très difficile de se retrouver dans le château quand on ne le connaissait pas et c'était un peu le cas de Czarina. Se retrouver dans un endroit qu'elle ne connaissait pas, entourer d'inconnus, cela devait être un peu déstabilisant. Encore plus quand son ex était là et qu'il était connu de tous pour être le fiancé de sa cousine. Tout pour faire une super entrée dans une nouvelle école. Arrivée en bas, elle se tourna vers l'ouverture qui menait aux sous-sols et surtout au dortoir des vers et argent et un petit sourire vint sur ses lèvres en reconnaissant la chevelure si reconnaissable de sa cousine. Avançant, Sullibeth arriva près d'elle et la prit dans ses bras, cela était étrange entre eux depuis l'annonce des fiançailles, mais elle ne voulait pas perdre ce lien si fort qui les liait. « Alors ma belle, comment ça va, pas trop stresser ? »
J'ai reçu ma lettre le : 11/04/2012 Parchemins : 85
L'Histoire de ma Magie. mon camp il y a 200 ans: Poudlard crois-tu en la vie antérieure ?: Oui, d'ailleurs, j'en ai quelques souvenirs... et possession aussi d'ailleurs amis/amours/emmerdes:
Sujet: Re: CZABETH - Cousines unies, cousines pour la vie. Dim 29 Avr - 17:23
hey soul sister
czaza & beth ; le hall d'entrée ; le 3 septembre
Voilà maintenant 2 jours que j’étais arrivée à Poudlard et j’avoue que je ne m’y faisais pas encore. Oh bien sûr, j’avais déjà fait de nouvelles connaissances, mais tout était tellement différent. Quoi que… Non, la salle commune de serpentard ne me dépaysait sûrement pas. La même froideur, le même silence pesant. Finalement, je crois bien que c’est le seul endroit que je supportais pour le moment, le reste semblait bien trop joyeux, bien trop éclairé pour que je ne m’y habitue en deux jours. Et le fait que j’ai été répartie dans une autre maison que ma chère cousine ne m’aidait vraiment pas. Heureusement, je pouvais la retrouver à n’importe quel moment, même pendant les cours, étant dans la même année. Par contre, d’après ce que j’ai cru comprendre, rare étaient les serpentards qui fréquentaient les élèves des autres maisons. Ridicule si vous voulez mon avis. Bon, il est clair qu’on ne me verra jamais en compagnie d’un sang impur, sauf si je m’amuse avec. Après tout, je n’ai pas envie de ruiner mon image. Si jamais mère apprenait que je fréquentais la sous-race… Mon dieu, je crois que rien que pour ça, Père reviendrait illico presto. Mais non, je ne l’avais toujours pas revu et c’était mieux comme ça. Après tout, notre relation n’a jamais été des meilleurs… Il me terrifiait. Oui, Père me terrifiait et rien qu’à le voir, on comprenait pourquoi. D’une froideur polaire, il était plus que strict et n’hésitait pas à lever a main sur sa propre fille. Lever sa main ? Oh non, il n’allait pas se salir voyons, il préférait encore me jeter des petits Doloris par-ci, par-là. Voilà comment était éduqué les enfants des sang-purs, par coups de sortilèges impardonnables. Charmant, n’est-ce-pas ?
J’étais seule dans les souterrains. En effet, j’avais demandé à mes « amies » de ne pas m’attendre, je pouvais me débrouiller seule. C’est ce que je croyais jusqu’à ce que je me retrouve à faire les mêmes tours pour essayer de trouver les escaliers. Ces cachots, franchement, pourquoi se ressemblaient-ils autant ? Et ces couloirs aussi ! Déjà que je n’avais pas un sens très développé de l’orientation, mais il fallait que tout soit identique ici. Je lâchais finalement un soupir avant de sortir ma baguette. Le sortilège « Point au nord » servait toujours dans ces moments-là et en fin de compte, je me retrouvais dans le hall après plus de 10 minutes d’errance. Tout de suite, Sullibeth vint me prendre dans ses bras. Je souris alors. Notre relation n’avait pas tellement changé que ça, même après l’annonce de ses fiançailles avec cet idiot de Valerian. La pauvre, que je la plaignais, à devoir supporter un lourdaud pareil. Et comme si la vie ne s’acharnait pas assez sur elle, il a fallu que ma tendre cousine s’amourache d’un sang-de-bourbe ! Et malgré mes supplices, elle n’avait pas voulu le quitter. Ainsi, j’ai finalement accepté sa relation avec un impur mais ce n’est pas pour autant que je changeais mon opinion sur eux ! Jamais de la vie…
« Alors ma belle, comment ça va, pas trop stressée ? » Je lui souris alors. Qu’elle était mignonne à s’inquiéter de la sorte pour moi. Vraiment, je l’adorais ma cousine. Certes, je n’étais pas du genre à montrer mes sentiments au monde, mais elle était sans doute la seule qui pouvait bénéficier de tous mes sourires, de toute mon attention. Bien que nous ne nous voyions que pendant les vacances, nous avons toujours été liées. Nous nous envoyons des lettres sans arrêt et je lui racontais tout ; tout comme elle le faisait. Elle était bien plus qu’une cousine à mes yeux ; elle était ma sœur, ma confidente, ma meilleure amie. Que ferais-je sans elle ? Pas grand-chose sûrement. Elle était la seule à tout savoir sur moi et ça me suffisait amplement. « Très bien chère cousine, et toi ? Ne t’inquiète pas, je m’habitue petit à petit. Heureusement que tu es là. »