TÉONARD ◮ J'AI TROP D'SEX-APPEAL QUAND J'ME REGARDE PARFOIS JE JOUIS.
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G. Téonard Rosier
J'ai reçu ma lettre le : 22/01/2012 Parchemins : 128
L'Histoire de ma Magie. mon camp il y a 200 ans: Poudlard crois-tu en la vie antérieure ?: j'y crois. j'ai des flashs, tout le temps. enfin, quand ELLE est là. ELLE ? je sais pas qui c'est. mais elle existe. la vie de ma mère. amis/amours/emmerdes:
Sujet: TÉONARD ◮ J'AI TROP D'SEX-APPEAL QUAND J'ME REGARDE PARFOIS JE JOUIS. Dim 22 Jan - 15:12
parchemin de
gavin téonard ambroise rosier
“ I just need to know that someone out there listens and understands and doesn't try to sleep with people even if they could have. I need to know that these people exist. ”
Wesh, j'me présente, j'm'appelle téo et j'ai dix-neuf piges. Ouais, parce qu'en fait, j'suis né le trente juillet à côté de belfast (irl). Sinon, j'suis irlandais pur et dur. J'suis de famille sorcière-moldue. j'suis un mêlé.. En tant qu'sorcier, je possède bien sûr une baguette, "l'amour de ma vie", qui est constituée de houx avec une épine de rosier. Mon Patronus a une forme de raton-laveur (ça craint du boudin). Concernant ma vie amoureuse, je suis totalement en transe de champignons. Depuis mes quatorze ans, j'suis à Poudlard et maintenant j'suis déjà en sixième année. Je suis un gryffondor. C'est une fierté que de faire partie de leur rangs (ou pas). Dans ma vie antérieure je m'appelais Septymus Prosper Holloway, j'étais amoureux d'une mêlée, et ça craignait.
just the way you are
nouvellement léger Ҩ nouvellement joyeux Ҩ nouvellement bavard Ҩ nouvellement extraverti Ҩ nouvellement sanguin Ҩ nouvellement un peu méprisant Ҩ nouvellement malicieux Ҩ silencieux Ҩ rusé Ҩ maladivement curieux Ҩ calme Ҩ réfléchi Ҩ incorrigible Ҩ nerveux Ҩ maniaque Ҩ perfectionniste Ҩ grand cœur Ҩ chaleureux Ҩ cœur d'artichaut Ҩ sympathique Ҩ sec Ҩ sarcastique Ҩ vite blessant Ҩ égoïste Ҩ narcissique Ҩ pas du tout empathique Ҩ solitaire Ҩ s'épanouit quand accepté Ҩ se sous-estime Ҩ capricieux Ҩ pas très attentionné Ҩ distrait Ҩ fainéant Ҩ agréable Ҩ vif Ҩ productif Ҩ secret Ҩ il est plutôt physionomiste et a une bonne mémoire Ҩ il est persuadé que sa place serait plus chez les verts et argents et, dès qu'il perd foi en lui, son médaillon en forme de lion rugit; de quoi lui redonner du courage lorsqu'il en manque Ҩ il n'en est pas dénué : juste qu'il a besoin d'une cause importante à ses yeux pour engager la machine Ҩ tombeur à ses heures, il aime bien collectionner sans vergogne Ҩ il ne se rend pas vraiment compte des sentiments des autres et n'y porte pas beaucoup d'attention Ҩ il a des périodes de simplicité écœurante où il est joyeux de tout; alors qu'il y a deux ans, c'était impossible Ҩ il a changé, et très vite, devant d'une part plus sociable et d'une part plus bipolaire Ҩ il est fouineur. mais genre carrément. il veut tout savoir, le premier et toujours au dépens des autres Ҩ il prend souvent des photos, qu'il veut compromettantes Ҩ c'est un grand chanceux. il ne fout rien en cours, n'est jamais interrogé et conserve une moyenne d'EE depuis sa troisième année - précédemment Optimal Ҩ sa mère était sorcière, son père aussi. respectivement pouffsouffle et serpentard. pourquoi sang-mêlé ? sa mère était sang-de-bourbe. il en a toujours retiré une très grande honte Ҩ il dit toujours ce qu'il pense, il dit toujours la vérité et il ne le regrette jamais Ҩ ceci dit, il n'accepte pas toujours ses actes Ҩ il vient d'une famille modeste, ancestralement irlandaise, et a un énorme accent. il déforme les noms de tout le monde Ҩ il ne respecte réellement que les joueurs de quidditch, pratique qu'il ne maîtrise pas du tout Ҩ sa matière préférée est l'arithmancie, même s'il prétend tout le temps le contraire Ҩ il est connu pour former le trio d'or avec nolhan et cordélia dawkins-buckley, même s'il est sans doute plus effacé qu'eux Ҩ sa famille ne l'accepte pas en tant que gryffondor car son frère jumeau est pouffsouffle et sa sœur aînée serpentard Ҩ ainsi, poudlard est vraiment le seul endroit où il se sent chez lui.
electric stars. lola
ϟ AGE : quinze en août ! 8)ϟ QUEL HIBOU T'A AMENÉ ICI ? : cordy que j'aimeuuuh.ϟ QUE PENSES-TU DU FORUM ? : ϟ AVATAR : percy jackson aka logan wade lerman. (a)ϟ DOUBLE COMPTE : ϟ CODE DU RÈGLEMENT : edit par cordy ϟ UN PETIT MOT POUR LA FIN ? : cacahuète qui dort.
G. Téonard Rosier
J'ai reçu ma lettre le : 22/01/2012 Parchemins : 128
L'Histoire de ma Magie. mon camp il y a 200 ans: Poudlard crois-tu en la vie antérieure ?: j'y crois. j'ai des flashs, tout le temps. enfin, quand ELLE est là. ELLE ? je sais pas qui c'est. mais elle existe. la vie de ma mère. amis/amours/emmerdes:
Sujet: Re: TÉONARD ◮ J'AI TROP D'SEX-APPEAL QUAND J'ME REGARDE PARFOIS JE JOUIS. Dim 22 Jan - 15:13
❝ there's a fire inside my heart and a riot about to explode into flames. ❞
J'avais toujours eu l'impression que ma vie me filait entre les doigts. Comme si j'essayais de refermer ma main autour d'un halo de fumée, réel mais insaisissable. J'avais abandonné, au final. A quoi bon se battre ? Que je fasse de la grande rébellion ou que je me garde à une petite mutinerie, le résultat était toujours le même : je perdais. Alors je la fermais; alors je me disais que mieux valait subir que guérir. N'était-ce pas un adage ? Enfin « mieux vaut prévenir que guérir »; ça veut dire la même chose. Comme j'étais une grosse victime, j'étais là, dans le salon de ce grand manoir qui serait mien dans quelques années. C'était un beau bâtiment, égaré en pleine campagne, datant de l'ère gothique moldue. Rien de bien exceptionnel, si vous voulez mon avis. Je devais puer la peur à des mètres. Il faisait lourd. Pas froid, juste lourd; l'air était humide, chargé de quelque chose que je n'arrivai pas à distinguer. Le noir complet. D'habitude, le salon était une place éclairée, un endroit où il faisait bon vivre et où on buvait tranquillement le thé en échangeant des ragots, assis à côté de l'âtre rougeoyant. Mais là, c'était la fin de l'été, le tout sous le joug d'un sortilège trop puissant. Il faisait si froid qu'à chaque coup de vent, je frissonnais, sentant la maison trembler avec moi. J'étais en vêtements de nuit, pieds nus, sur le carrelage gelé de cette pièce et j'attendais avec impatience. J'en avais marre. Tiré de mon lit par des mains vindicatives, entraîné dans cette pièce avec acharnement, j'avais bien envie de retourner me coucher. Mais comment discuter les ordres ? C'était impossible. Alors il fallait courber l'échine, ne rien dire et attendre. Le sort a fusé, éclair gris dans l'obscurité, avant de me cueillir en plein visage. J'ai réussi à ne pas choir comme un idiot, difficilement, et j'ai porté ma main à mes dents avec un grognement de douleur. « Ah bah tu vois ! » la voix a résonné dans la pièce, qui se rallumait lentement. Mon oncle était là, face à moi. Cet homme m'avait toujours impressionné par sa prestance; car par sa simple présence, il me réduisait toujours au silence, moi, la grande gueule. C'était un homme qui me ressemblait en tout point : brun, élancé, les yeux bleus pétillants. Je dois l'avouer que, plus tard, j'aurais espéré lui ressembler. Même s'il approchait de la cinquantaine, aucune mèche blanche ne venait éclaircir sa chevelure; aucune ride ne venait émacier sa face. A vrai dire, on aurait dit qu'il faisait mon âge : vingt ans à tout casser. A cette époque là, j'avais quatorze ans. Wagnus recherchait constamment la perfection, dans une course effrénée qui le laissait toujours aussi propre sur lui; toujours avec ce maintien droit et fier qui.. et bien, qui caractérisait notre famille. Mon père, Théophilius, était un homme plus effacé mais aussi plus sage, j'imagine. Deux faux jumeaux; deux magnifiques contraires qui s'entendaient pourtant toujours très bien, malgré les années, malgré les différents. Mon géniteur était présent, avachi dans son fauteuil rouge sang, toujours avec sa classe naturelle. Il était toujours comme ça; ensemble noir, le tout égayé par une chemise et un mouchoir blancs. Il s'approcha de moi, planta son index et son pouce droits dans mes joues pour me faire écarter les mâchoires, afin de regarder mes dents. « Parfait. Tu fais de l'excellent travail. » Il ne semblait pas convaincu, pourtant. Il n'avait recherché cette perfection, la chose qui obsédait jour et nuit Wagnus qui esquissa un sourire modeste. Il venait juste de rectifier l'angle de mes dents. C'était vraiment rien. « Vous pouvez allez vous recoucher, Septymus. » m'a dit mon paternel, en me poussant doucement du plat de la main vers les escaliers. Sans mot dire, j'ai laissé mon oncle me raconter de bien me brosser les dents, avant de monter en vitesse jusqu'à ma chambre. Toujours dans un silence lourd, j'ai donné des ordres à ma brosse à dent, qui s'est agitée jusqu'à ce que mes dents soient parfaitement blanches. La perfection était, pour moi aussi, quelque chose d'abstrait. Je me suis glissé dans mon lit froid en silence, en regardant le plafond et en essayant – vainement – d'ignorer les paroles de la famille, en bas. Ma mère, cette femme invisible, s'est glissée dans mes appartements pour venir déposer un baiser mystère sur mon front, m'arrachant une légèrement grimace. A l'intérieur, je jubilais. Ma mère, à l'instar de mon père, n'était pas fan des effusions sentimentales, si bien que j'avais grandi dans cette indifférence, dans ce je-m’en-foutisme qui me causa bien du tort par la suite. J'adorais quand ma mère déposait ses lèvres froides, pourtant douces, sur ma peau. J'avais l'impression de compter à ses yeux. C'était étrange, que de penser cela. Je veux dire, chaque enfant devrait compter aux yeux de ses parents, non ? Et bien moi, je n'avais jamais eu cette impression. Je pensais être à leurs yeux un simple gamin, ce truc mal foutu qui n'était jamais assez bien, jamais assez parfait pour son rang de Holloway. Car être un Holloway ne voulait pas dire faire partie de quelconque famille; mais bel et bien appartenir à un rang, être quelqu'un. Et en tant que personne, moi, je n'avais jamais voulu être quelqu'un.
« Septymus.. Septymus, réveille-toi ! » J'ai ouvert deux yeux éberlués, enfièvres, en pointant ma baguette magique droit devant moi. Ma sœur, ma tendre et douce sœur, a bondi en arrière, manquant de tomber du lit. Dans ses yeux se lisaient de la terreur, de la peur à l'état pur et j'ai rangé ma baguette avec un pauvre sourire désolé, accompagné d'une grimace expressive. La poitrine de Dracilla se soulevait avec difficulté, avant de pouvoir faire un petit sprint, tant et si bien que j'ai cru qu'elle allait tourner de l'œil. Je me suis approché, m'apprêtant à poser ma main sur son épaule quand elle a encore reculé, atterrissant sur le plancher dans un bruit feutré. Armée d'une bougie qui arrivait à sa fin, elle a baissé les yeux sur sa main, où s'étalait déjà de la cire brûlante. Elle ne bronchait pas. Dracilla n'avait jamais éviter mon contact. Elle m'évitait toujours le sien. Elle avait grandi avec la même rengaine, une doctrine qui avait changé jusqu'à sa manière de vivre : elle était une pestiférée. Malade, malchanceuse, incompétente; on lui avait donné toutes les sauces d'adjectifs péjoratifs avant d'arriver à la conclusion que son seul crime avait été de naître sans pouvoirs magiques. Ma mère en avait été frappée; on l'avait accusée d'infidélités alors que tous savait que c'était impossible, que ma génitrice était trop douce et aimante pour la chose. Mais il fallait un coupable. C'est comme ça que j'étais né; devant l'échec de la première, on en avait attendu beaucoup plus du second. Peut-être aurais-je dû lui en vouloir.. ? Je n'y arrivai; rien ni personne ne pouvait être coupable de mon incompétence, si ce n'est moi-même. Je me suis assis sur ma couche, alors que sœur s'en allait, muette de honte sans doute. Je ne m'étais jamais considéré supérieur à elle, malgré ce que l'on voulait me faire croire. C'était idiot de penser ainsi. Oui, il fallait le dire. Mon père était idiot. Malheureusement, c'était un idiot avec du pouvoir. Oh, évidemment, au delà de notre manoir, il n'en était rien. Il était juste un fonctionnaire du ministère de la magie, important certes, mais rien de plus. Il détenait bien deux-trois actions immobilières, mais jamais quelque chose de grandiose. Il avait du pouvoir sur moi. Il avait un entier et total pouvoir sur moi; des fois, j'avais l'impression de l'entendre murmurer à mon oreille, durant mon sommeil. Il était omniprésent, un peu comme élevé au rang de dieu par ma conscience. Quoi que je fasse, quoi que je dise, quoi que je pense, il le saurait. C'était le grand jour. La rentrée. J'avais attendu cela tout l'été, comme beaucoup d'enfants de mon âge j'imagine. J'avais alors quatorze ans, j'entrais à Poudlard dont on m'avait raconté mille histoires, mille contes tout à fait impressionnants. J'avais acheté ma baguette deux mois plus tôt mais impossible de faire un sortilège; mon père me l'avait confisqué jusqu'à cette dernière semaine, où je dormais avec pour m'entraîner à la tenir droit. Très important. Nous étions sur le quai de la gare avec mes valises, indifférents à l'agitation générale. Finalement, ma mère s'est postée devant moi. Elle a resserrée ma cravate noire, commune à la première année, et m'a regardé droit dans les yeux. J'y lisais une certaine fierté; même si je pense, après coup, que c'était de l'indifférence pure. Elle m'a embrassé les deux joues en vitesse, avant que mon père ne me serre la main et que je monte dans le train, la cage de mon hibou sous le bras et ma valise au bout de l'autre. Les autres enfants, mes futurs camarades, se précipitaient aux fenêtres pour recevoir un dernier signe d'encouragement de leurs parents, un dernier regard fier et joyeux. Moi, j'ai cherché un compartiment vide et je m'y suis assis, en proie à ma solitude. Très vite, il s'est rempli. Il était uniquement composé de garçons, le compartiment, et tous se connaissait. « Et toi ? C'est quoi ton nom ? » m'a demandé un gamin qui avait du mal à articuler. Je l'ignorais alors mais il s'appelait Kazran et deviendrait mon meilleur ami par la suite, le seul qui puisse me décoincer afin de devenir ce que je serais. Pour l'instant, il avait des cheveux blond cendré qui lui tombaient sur deux yeux de fouine cerclés de lunettes. « Holloway.. Septymus Holloway. » Il m'a tendu la main, qu'il avait moite et faible, avant de décliner son identité. J'ai serré sa main avec inquiétude. Il était de sang pur, au moins ? « Vous pensez aller à quelle maison, vous ? » C'était le petit brun qui avait parlé, à la gauche de Kazran. Il s'appelait Amadeus. C'était un enfant énergétique, toujours prêt à rire et à faire des idioties. Lui aussi deviendrait mon meilleur ami, avant d'être relégué au rang d'ennemi. Chacun donna sa maison hypothétique, Serdaigle et Gryffondor étant les deux maisons les plus appréciées, apparemment. J'ignorais leurs existences. « Et toi, Septymus ? » Il m'avait appelé par mon prénom. Personne, en dehors de ma famille, ne m'avait jamais appelé par mon prénom. Ça sonnait bien. J'ai souri à l'adresse de Kazran, en coin. « Toute ma famille est allée à Serpentard, ai-je fait d'un ton évasif. Mais la maison n'est pas importante. Le plus important est ce qu'on est vraiment. » Au début, il y a eu un petit silence. Puis Amadeus m'a tapé l'épaule avec un grand rire. Ils m'adoptaient.
Nous étions tous là, dans la Salle Va-et-Vient. Nous avions pour seule lumière une bougie qui trônait là, diffusant sur nos visages des ombres menaçantes. Amadeus parlait, avec sa facilité habituelle, alors que Kazran notait; tandis que les autres écoutaient. Au final, nous avions tous atteri à Serpentard. Deus aurait préféré être à Gryffondor; Kazran à Serdaigle; mais ils avaient fini par se faire à l'idée de notre mauvaise réputation. Au fond, nous étions pas méchants. Ambitieux, à la rigueur. Nous voulions juste changer les choses. C'était vraiment idiot, pourrait-on penser, de voir quelques jeunes adultes s'acharner sur des conversations politiques, économiques ou stratégiques. Des fois, je désespérais. Ils ne devaient pas le savoir. Si le doute se semait dans les esprits, c'était la fin. La guerre nous concernait directement. Et ça, j'avais l'impression qu'Amadeus ne le comprenait pas. Je veux dire, pour lui, c'était comme un jeu; quelque chose d'énorme où il fallait gagner pour le renom, pour qu'on dise que telle et telle personne avait combattu aux côtés de telle ou telle personne. Moi, je pensais plutôt aux générations futures, nos enfants. Tout le monde se fichait de moi, à cause de ça. Le Serpentard fier que j'avais été durant mes premières années, le petit garçon pauvre d'amour et solitaire avaient été remplacé par Septymus, que personne n'appelait Holloway, ce grand gars élancé qui passait ses jours à sourire et ses nuits à soupirer de passion. Ce n'était pas.. ce n'était pas vraiment vrai. Moi, je ne pensais qu'à une seule personne. Une belle Serdaigle, dont l'indifférence n'avait d'égal qu'à sa beauté. Je ne crois pas qu'elle s'en rendait compte; de la chose que je ressentais pour elle, je veux dire. J'étais avachi sur ma chaise, la joue profondément ancrée dans la paume, et je jouais avec un bout de feuilles. Amadeus, à ma droite, animait les débats alors qu'à ma gauche Kazran notait fiévreusement. C'était les deux personnes qui comptaient le plus à mes yeux. Kazran avait toujours été un peu calme et sage, le plus de nous trois, mais c'est lui que je préférais. Avec Amadeus, je n'étais jamais d'accord; pourtant, j'aurais préféré me tuer plutôt que de m'en séparer. Je pensais cela jusqu'à ce qu'il dise : « Septymus ? Puis-je avec un petit de ton attention, s'il te plaît ? Ou bien préfères-tu fantasmer sur ta pétasse de sang-de-bourbe ? » Vous voyez le silence ? Le silence intense, qui vous scie les oreilles si bien que vous entendez votre cœur qui bat la chamade ? Voilà ce qui a suivi. J'ai relevé des yeux que je voulais calmes sur Amadeus, lui tendant la plus grosse perche du monde. « Pardon ? » Il a répété, avec aplomb, avec cet air tout à fait indifférent alors que je l'avais vu esquisser un geste vers sa baguette, sur la table. J'ai penché la tête sur le côté, lentement. Kazran s'est trémoussé sur son siège, alors que je ne quittais pas le regard bleu acier de mon camarade, que je considérais avant comme un ami. J'avais le cœur qui menaçait d'exploser, les muscles qui menaçaient de craquer. « C'est vrai quoi ! Tu ne fais plus rien, tu ne viens presque plus aux réunions, tu ne parles plus.. réveille-toi, Tymus ! Elle est pas pour toi ! Ou plutôt, t'es pas pour elle. » Il me prenait la tête. Les réunions.. quand il en parlait, il bombait un peu le torse. Le doute avait fait son chemin dans mon esprit, tant et si bien que je me demandais ce qu'on foutait là, plutôt que faire nos rédactions de magie noire. Je lui ai bondi dessus. Littéralement. Il n'a pas eu le temps de prendre sa baguette; alors j'ai délaissé la mienne. Autant le faire à la loyale ou, plutôt, à la moldue. Je lui avais agrippé le col avec force, brusquerie et rage, le plaquant au sol. Il ne pouvait rien faire. J'étais plus grand, plus fort et plus en colère que lui. « Qui es-tu pour me donner des leçons ? Qui es-tu, misérable mêlé, pour oser m'adresser la parole de la sorte ? Et surtout, qui es-tu pour critiquer une femme absente qui a plus de beauté que tu n'en auras jamais ? » Mon ton était monté crescendo, comme le faisait mon père quand il voulait avoir l'air impressionnant. J'étais impressionnant. Je le sentais dans ses yeux, ses prunelles d'ordinaire tout à fait indifférentes. Il n'a pas répondu et j'ai perçu une vague peur dans sa face, ce qui m'a galvanisé de la mienne. Je me sentais tout fébrile. Je me sentais bien, en position de force. Je lui décoché un coup de poing. Tant et si bien que tout le monde a tressailli, moi le premier. Depuis quand avais-je une telle force ? depuis quand avais-je une telle colère ? Ce n'était pas le genre de chose qui arrivait du jour au lendemain. « Ça, c'est pour avoir été impertinent. » Déjà sa joue semblait mal en point. Déjà mon poing en voulait plus. « Ça, je l'ai frappé, c'est pour l'avoir insultée. » Une telle peur dans ses yeux; une telle rage dans les miens. J'aurais pu continuer indéfiniment, songeais-je avec dégoût. « Ça, coup de poing, c'est parce que tu es faible. » J'étais fiévreux d'adrénaline, fier de ma force, horrifié de mon inhumanité. J'étais amoureux. Définitivement. Je me suis calme momentanément. Ils ont tous cru que j'en avais fini avec lui. J'ai rapproché son visage du mien, pas calmé pour un sou. « Et ça, je lui ai planté un coup encore plus violent que les précédents. C'est parce que je vais te tuer. » J'ai armé mon poing avec lenteur, alors que ses yeux s'écarquillaient avant de se fermer, dans l'attente du choc. J'ai senti une main sur mon coude qui a trouvé l'estomac de Kazran. Pourtant, il n'a pas bougé d'un centimètres, la main toujours agrippée à mon bras. « Laisse tomber, Septymus. Il n'en vaut pas la peine. » J'ai levé le regard vers mon ami, résolu dans sa diplomatie et, lentement, je me suis relevé. Je me suis détourné de mon ancien ami qui se relevait avec difficulté, trop content de s'en être sorti si aisément. Subitement, je me suis retourné et je lui ai craché à la figure; et il a fallu Kazran et tout mes camarades de chambre pour arriver à me sortir de la salle sans que je finisse Amadeus définitivement. « Laissez-moi le tuer ! Laissez-moi le tuer ! » j'hurlais, alors que Kazran avait posé une main calme sur mon torse. J'étais plaqué contre le mur du couloir du septième étage, sous le joug des sorts conjugués des frères Wells. « Calme-toi, Tymus. Calme-toi. » Il m'a parlé ainsi, un petit moment, avant qu'on convienne à me laisser mes mouvements et que j'accepte de me calmer. Et si elle passait par là ? Que penserait-elle ? Elle m'obsédait. J'avais lu un livre dont ressortait une citation qui correspondait tout à fait à la chose. “ Il y a deux sortes de passions : les passions que nous avons et les passions qui nous ont. On triomphe quelquefois des premières. ”
Il m'a secoué avec violence, moi, la poupée désarticulée dans mon lit. J'ai ouvert des yeux surpris surmontés de sourcils furieux, me radoucissant légèrement en reconnaissant Kazran. Il avait toujours cet air ébouriffés, les matins comme ça. Ses petits yeux gris plissés étaient tout enthousiasmés alors que ses cheveux blonds partaient en tout sens, lui qui aimait tant les garder ordonnés. C'était une semaine après ma crise contre Deus et nous ne nous étions pas encore adressés la parole. J'étais vraiment, vraiment en colère contre lui. On pouvait considérer ma réaction comme étant excessive; mais la sienne avait été tout bonnement insultante. Je savais parfaitement pour Kaz venait de me réveiller. Il ne fallait pas être un génie pour le comprendre. Il était assis sur mon torse à califourchon, ses doigts empoignant mon col de pyjama pour me secouer dans tous les sens. « Je suis réveillé, c'est bon.. » j'ai marmonné en retenant un bâillement sonore. Il a poussé un petit couinement joyeux en se laissant tomber à côté du lit, avant de tourner en rond autour de son lit, attendant que je me lève. J'ai réprimé un autre bâillement en m'asseyant sur mon lit, en tailleur. A cet instant précis, j'aurais bien été capable de me rendormir aussi sec mais mon camarade ne semblait pas d'accord avec cela. « Tymuuuuussss ! » a-t-il fini par geindre, en me voyant m'éterniser sur ma couverture. J'ai levé les yeux au ciel, avant de poser mes pieds parterre. Le sol, évidemment, était gelé. J'ai regardé par la fenêtre, qui était juste à côté de mon lit, et j'ai contemplé Poudlard sous la neige avec un petit sourire. Kazran était changé, tiré sur quatre épingles dans sa tenue réglementaire de l'école. Il me tendit la main que je serrais en me frottant les yeux, éreinté. J'ai juré à mi-voix. Mais je comprenais parfaitement mon ami. Il était orphelin de naissance, avait toujours vécu dans un bâtiment austère qu'il devait partager avec d'autres enfants plus cupides que lui. Il n'avait jamais fêté Noël.. Car aujourd'hui, nous célébrions la naissance d'une religion, nous nous apprêtions à manger comme des ogres à midi et puis ce soir. Même en temps de guerre. Je me suis trouvé injuste de célébrer un Noël heureux, alors que la guerre faisait rage ailleurs. Mais c'était ainsi. Nous étions choisis par la vie, privilégiés d'accéder à ce château si étroitement surveillés. Nous étions, en d'autres termes, enfermés. J'ai sorti de sous mon lit un livre maladroitement enveloppé dans du papier vert flashy, ce qui a soulevé les deux épais sourcils de mon ami, avant qu'il ne tape une main l'une contre l'autre. En fait, je ne regrettais rien. Il avait l'air tellement content.. Pourtant, je lui offrais une sous-daube du monde magique, une littérature fantastique qui n'avait de ce terme que le nom et non le contenu. Je veux dire, j'en avais un exemplaire et ce livre était vraiment pourri. Mais Kaz aimait cet auteur et, par-dessus tout, Kaz aimait les cadeaux. « Merci ! Oh, Tymus ! » a-t-il crié, en voyant le nom de l'écrivain incrusté en lettre d'or. J'ai souri alors qu'il me serrait brièvement contre lui, avant d'ouvrir et de commencer son livre. Il lisait beaucoup, Kazran. Énormément, en fait. Moi, je n'arrivais à avaler que les textes qu'il me passait. J'ai enfilé un pull par-dessus la chemise en continuant de regarder par dehors. Il devait bien faire froid, vu l'état de la fenêtre qui semblait sur le point de se fendre en deux. J'ai suivi d'un doigt distrait une fêlure avant d'achever de m'habiller, sortant de la salle commune des serpentard pour laisser Kazran lire et surtout pour échapper à l'ambiance festive de ce jour ô combien maudit. Je n'avais jamais aimé Noël. Les seuls cadeaux que mes parents m'avaient offerts étaient un dictionnaire de Runes – juste après que j'ai ramené un Effort Exceptionnel, note horrifiante d'après eux, de Poudlard – et parfois un morceau de chocolat à faire durer cinq minutes. On n'aimait pas trop faire de cadeaux. J'étais dans le parc enneigé. Il faisait un froid de canard. Pile ce qu'il me fallait, en fait. J'entendais quelques cris fuser de l'intérieur du château, semblant revivre dans ce capharnaüm qu'était la guerre. Je marchais à reculons désormais, détaillant le château à chacun de mes pas. La maison est là où se trouve le cœur. Mes yeux bleutés se sont égarés vers la tour de Serdaigle, où une certaine blonde avec un certain nom devrait sûrement être en train d'ouvrir un certain cadeau. C'était une plume d'aigle, idéale pour écrire des heures et des heures d'après le vendeur. Presque rien. Mais j'avais pensé à elle. En fait, j'avais pensé plus fort à elle. Car je ne pensais plus qu'à elle. C'était horrible. Je perdais, au fil des minutes qui passaient me séparant d'elle, l'esprit. Oh, et évidemment, je n'avais pas signé. Ma principale ambition n'était pas que quelqu'un, en dehors de ce cher Amadeus, sache que j'en craquais sévère pour une jeune femme, aussi pure soit-elle. J'avais jamais pensé aux filles, avant elle. Enfin si, évidemment. Comme tous les garçons de mon âge. Mais jamais de cette façon; cette façon d'entendre son cœur battre quand elle vous regarde. Le silence quand elle ouvre la bouche, les oreilles prêtes à avaler chacune de ses paroles et les lèvres prêtes à tout répéter comme si c'était des paroles sacrées. J'ai soupiré dans l'air froid, formant un petit halo de buée qui s'est déposé autour de moi. L'amour, que dis-je, l'adoration, ça craint.
« Je t’aime. » j’ai doucement soupiré et elle a souri. Elle souri en coin, un air malicieux collé sur le visage. Comme si elle le savait déjà. Elle le savait sans doute déjà. D’amis, de compagnons aux Trois Balais, elle était devenue ma vie. Tout simplement. Elle avait foutu mon putain de petit cœur dans une petite boîte et elle la tenait au creux de la main. J’ai fait de même, lui passant l’anneau autour du doigt. Elle a souri en coin et je me suis relevé. Je me suis relevé doucement, avec franchise, et elle m’a embrassé. On était fiancé. On avait vingt ans et on était fiancés, heureux. Les gens avaient rarement fait plus simple. « Moi aussi. » elle a souri avant de m’embrasser, sur la pointe des pieds. Je l’ai serrée un peu contre moi et on a fini par se détacher, un sourire amoureux collé aux lèvres. « Je sais. » Et on s’est regardés. Je ne pensais plus à personne. Qu’à elle. Elle était tout pour moi. Ses doigts tapotaient doucement mon torse et elle regardait ses longs ongles bien entretenus. Encore une fois, je n’avais d’yeux que pour elle – j’enregistrais chaque détail de son être. « Je dois y aller. » finit-elle par souffler. « D’accord. » Un dernier baiser volé et je la laissais s’envoler vers Serdaigle, comme le bon aigle qu’elle était. J’ai souri doucement, dans le vague, descendant vers Serpentard avec un grand sourire.
J'ai reçu ma lettre le : 22/01/2012 Parchemins : 128
L'Histoire de ma Magie. mon camp il y a 200 ans: Poudlard crois-tu en la vie antérieure ?: j'y crois. j'ai des flashs, tout le temps. enfin, quand ELLE est là. ELLE ? je sais pas qui c'est. mais elle existe. la vie de ma mère. amis/amours/emmerdes:
Sujet: Re: TÉONARD ◮ J'AI TROP D'SEX-APPEAL QUAND J'ME REGARDE PARFOIS JE JOUIS. Dim 22 Jan - 15:13
❝ what's your greatest pleasure, what's your greatest pain ? ❞
La vie n’était qu’un long fleuve mouvementé, essayais-je de me convaincre. Je m’étais toujours senti mal dans ma peau, ne remplissant jamais mes fringues, des cheveux toujours impeccablement rangés pour cacher un mal-être constant, une moue parfois trop pâle, parfois trop taciturne. J’étais entouré d’une perfection toute relative et je n’y pigeais rien, ne voulais même pas le faire. J’ai vécu médiocrement, de manière simple mais complexe, dans un paradoxe complet que seuls les jumeaux peuvent comprendre. Une horreur sainte, pour tout vous dire. Je détestais ma vie, d’une manière générale, et me prédestinais déjà à devenir éboueur ou gardien de forêt. La lettre. Le hibou s’était écrasé sur le vasistas de la cuisine pendant que nous déjeunions. Le silence avait été de mise et tout le monde s’était regardé avec des petits yeux surpris. J’ai plongé mes yeux pers vers ceux de mon jumeau et, avant que je n’aie pu faire un geste, il s’était levé en un hurlement de joie et avait déchiré l’enveloppe. « C’est la mienne ! » il avait hurlé, en me montrant son nom écrit d’une plume délicate. Et là, meilleur moment du monde, l’hibou apparemment offensé lui avait chié dessus. Quatorze ans qu’on attendait ce moment et il se faisait chier dessus. « Tu crains. » j’ai dit, en même temps que notre sœur – Jessyca – en plongeant dans mon bol de céréales. « En attendant, moi, j’ai ma lettre ! » il a rétorqué, avant de monter dans sa chambre sous les yeux fiers de nos parents. Declan et Serah étaient les pires parents du monde. En premier lieu, ils se croyaient jeunes, beaux, riches. Ils l’étaient un peu – mais pas assez, d’après moi. Ils étaient persuadés qu’ils avaient encore vingt ans. Enfin, papa préférait Jessyca (qui était allée à Serpentard) et maman me couvait toujours d’un regard complice. Elle était persuadée que j’irai à Pouffsouffle, comme elle avant moi. Alors que mon jumeau (celui qui c’était fait chier dessus) était la fierté des deux à la fois, tout à fait parfait. Il était plus beau, plus intelligent, plus charismatique, plus social – bref, parfait. On était jumeaux, pourtant. Mais vous croyez que c’est important ? Que dalle ! Il était juste parfait. Un second hibou arriva et se posa sur le rebord de la fenêtre. Je voyais précisément le seau de l’école sur l’enveloppe et mon nom – Gavin Rosier – écrit dessus. Ma mère m’a souri, ma sœur aussi – en coin, genre teyunemerde – et j’ai pris l’enveloppe. J’allais à Poudlard. J’allais à Poudlard. A mon tour, je suis monté dans ma chambre. J’entendais, à côté, mon frère discuter avec ses potes sorciers à la cheminée. Moi, je regardais par la fenêtre. « Pssst… ! » Il n’y a qu’une personne au monde, je vous jure, pour essayer d’avoir l’air discret sans l’être. J’ai baissé les yeux vers Islène, ma voisine. Et meilleure amie. J’ai souri légèrement, en me penchant vers elle. J’étais du deuxième étage et elle, en bas, semblait plus petite. Elle était super sympa, Islène. Des beaux yeux sombres, des cheveux bruns qui tombaient toujours en cascade sur ses épaules. « T’as reçu la lettre ? » j’ai demandé et elle m’a tendu, effectivement, un morceau de parchemin avec un air tout bonnement heureux. Je l’entendais rire nerveusement, toute contente, et j’imaginais déjà ses yeux perlés de larmes. Elle était du genre émotive, mon Islène. J’ai souri en coin. Elle avait toujours douté qu’elle était une sorcière. Je lui avais dit, dès que je l’avais compris – mais elle était née-moldue et pour elle, magie signifiait bûcher. « Tu viens ? Tu vas tout de même pas fêter ça tout seul ! » Fêter l’arrivée d’une lettre. Il n’y avait qu’elle pour inventer des plans foireux comme ça. « J’arrive. » J’ai juste soufflé, avec un petit sourire. Je suis descendu, comme d’habitude, en m’agrippant à la gouttière et en finissant avec une cheville à moitié cassée. Mais l’intérêt de tout ça, c’était de partager un moment super avec ma meilleure amie. Avant que je n’aie pu faire quoi que ce soit, elle s’est précipitée dans mes bras. Et, comme je ne m’y attendais pas, on est tombés et on a roulé dans l’herbe en riant. Elle pleurait à moitié. Je l’ai câlinée un moment, alors qu’elle ne semblait pas vouloir s’arrêter. « Pourquoi tu pleures, Hills ? » c’est comme ça que je l’appelais, car on habitait sur des petits collines et parce qu’elle s’appelait Islène. Elle sourit légèrement en entendant le surnom, son nez résolument niché contre mon épaule. Elle ne pesait pas lourd ; il ne faisait pas froid ; et tout était agréable. Je passais un bon moment, là, à serrer une jolie fille contre moi – mon AMIE, hein. « Je pleure de joie. De joie et de soulagement. » Je l’ai serrée d’autant plus contre moi. Elle s’était vraiment fait du mouron pour rien, cette idiote. Soupirant un peu, j’ai caressé son dos d’une main réconfortante. « Fallait pas douter, t’es bête. Maintenant, viens, on va s’éclater. Et je te montrerai le Chemin de Traverse de Dublin. Pleure plus. » Elle a hoché la tête en reniflant, avant de me contempler les yeux dans les yeux. Je voyais encore des larmes s’accrocher doucement à ses yeux et une me tomba sur la joue. Elle sourit, l’écartant du pouce. « Merci d’être là, Téo. » Elle m’a embrassé la joue avec un air soulagé. « C’normal. »
« Je te déteste ! Je vous déteste tous ! Oui, je suis Gryffondor… et je suis fier de l’être ! » J’ai crié dans la maison et mes parents se sont figés, apparemment choqués. Mon frère souriait en coin, éternellement supérieur, ayant revêtit sa petite cravate jaune et noire pour l’occasion. L’enfoiré. On partait pour notre troisième année à Poudlard, dans quelques heures, et on venait de se disputer. Jessyca, notre sœur, était stoïque et ne prenait aucun parti, appuyée contre l’encadrement de la porte. Elle avait fait sa scolarité à Serpentard et allait commencer sa dernière année aujourd’hui. Ma mère, Serah, était passée à Pouffsouffle et semblait convaincue que la loyauté valait mieux que le courage. Mon père, Declan, était un Serpentard et facho avec ça. Moi, je n’étais qu’un bouffon d’or à leurs yeux. Ma maison n’était qu’une énième déception, pour eux, et je les avais déjà entendus dire un truc comme « ah, Téonard… pauvre gars. » Moi ! Leur propre enfant ! Ivre de colère, j’ai cherché dans mon col jusqu’à trouvé le pendentif. C’était trois fois rien. Un lion rouge, sur ses pattes arrière, entouré d’un faux fer plaqué or en forme d’écu. Le symbole de ma maison, les couleurs de ma maison, un cadeau pour ma maison. J’ai appuyé sur l’envers du médaillon du pouce et il a rugi, d’une manière délicieuse et à la fois terrible pour mes parents. « Hear me roar » ai-je ironisé à l’encontre de mes parents, avant de me détourner en courant vers ma chambre. La personne qui m’avait donné ce collier, elle s’appelait Cordélia et c’était la meuf la plus sympa et cool du monde. Elle était chez les verts et argents mais elle était super sympa. Si Islène avait été ma meilleure amie, elle, c’était comme ma sœur. Et puis, il y avait son frère adoptif : Nolhan. Lui aussi, c’était genre trop une bombe. On était un peu un trio d’or, le trio d’as gagnant. Je les adorais et j’aimais espérer que c’était la même chose de leur côté. Ils étaient vraiment mes meilleurs amis des meilleurs amis du monde. J’ai descendu ma malle de ma chambre, sifflant mon hibou jusqu’à ce qu’il atterrisse dans sa cage. « Tu t’en vas ? » c’était Jessyca, sans doute appuyée contre l’encadrement de ma porte. Je me suis détourné pour la regarder. Des yeux bleus, comme les miens, des longs cheveux bruns bouclés et une bouche constamment amère, comme si elle venait d’avaler un citron. « Où ? » « Loin ! » J’ai répliqué, en fermant la cage et en foutant toutes mes affaires de mon bureau dans mon sac à dos. Tout était mal empaqueté, comme je le détestais – mais je voulais me barrer au plus vite. Pour aller où ? Je l’ignorais. Chez Cordy, peut-être. J’ai essayé d’évaluer mes chances qu’elle m’accepte chez elle – si je lui faisais des petits yeux de chiot perdu, peut-être… « Réfléchis, Téo. Tu ne peux pas faire ça. » J’ai levé les yeux au ciel, regardant Jess avec un air excédé. Elle se mordillait la lèvre, fuyait mon regard. « Ta gueule. » j’ai juste fait, en ramassant sur mes étagères des caleçons propres et des photos encadrés des deux années précédentes. « Ta gueule et laisse-moi tranquille. » ai-je fini, foutant tout dans la malle avant de l’écarter d’un coup d’épaule. Avant que je ne puisse faire quoi que ce soit, elle m’a pris contre elle et m’a serré. Longuement, me berçant un peu et posant son menton sur mon crâne – elle était une fille super grande. « T’es le lion le plus pourri de l’univers. » « T’es la pire sœur du cosmos. » Et elle m’a laissé partir, avec un petit sourire qui lui tordait les lèvres. « On se voit là-bas ? » « Ouais. » Evidemment que non. Elle resterait avec mon jumeau – je l’appelais Copie Conforme dans ma tête – et ses potes alors que je serai avec mon trio d’amour/d’or. Je lui ai embrassé la joue et j’ai descendu les escaliers en tirant mes affaires derrière moi. Mon hibou n’arrêtait pas de gesticuler et je faisais tellement de bruit que je n’ai pas été surpris de voir mes parents m’attendre sur le pas de la porte. « Tu n’iras pas plus loin, Gavin Téonard Rosier. » a fait mon père et j’ai dégainé ma baguette. Ils ont reculé. Pas besoin d’être un génie pour comprendre que j’allais faire appel à tout mon courage pour dégager d’ici fissa. « Poussez-vous de là » L’une à fait appel à son courage légendaire de blaireau et l’autre à sa fourberie de serpent et j’ai pu sortir. J’ai tendu ma baguette. « Bienvenue à bord du Magicobus, transport d’urgence pour sorcières et sorciers en perdition. Faites… » « Emmenez-moi chez les Dawkins-Buckley. Et veillez qu’on arrive avant dix heures de demain matin, j’ai un putain de train à prendre ! »
« C’est qui ? Cordélia, tu dois me dire qui c’est ! » « Qui donc ? » « Elle ! » Il n'y avait plus personne. Elle avait comme disparu. « Elle était juste là… » On s’est retournés ensemble, Nolhan continuant à avancer en bouffant une énième sucrerie. Il ne semblait pas avoir remarqué qu’il était seul. Il finit par faire demi-tour et par venir à côté de nous, nous regardant comme si on était des Aliens tous droits venus de la vingtième dimension. « Vous faites quoi ? » « Téo a des hallucinations. » « Ah, comme la fois où cette fille lui, il dessina des guillemets en l’air, fait de l’œil en cours de Métamorphose ? » « Faut croire. » « Mais je vous jure que… » « C’est bon, Téo, on t'croit. Viens, on va en cours. » Mais elle était là. Je le sentais, dans chaque fibre de ma peau, dans chaque atome qui me composait. Elle était là, quelque part. Sa paire d’yeux clairs, sa moue un peu enfantine, un peu gentille, ses longs cheveux bruns. Elle était là mais disparue. Elle, c’était Elle, la fille que Septymus avait aimé – ma vie antérieure. J’avais des flashs, des visions qui me minaient le moral et l’esprit et m’empêchaient de me concentrer en cours. Septymus cherchait son amour mais son amour, à chaque fois, disparaissait, comme soufflé par je ne sais quel vent de mauvais augure. Je me suis laissé trainer par Nolhan et Cordélia en cours. Ils recommençaient à discuter normalement. Moi, je n’avais des pensées que pour elle. Et la voix. La voix qui peuplait mes cauchemars. La voix.
« C’est trop simple. » rit la voix. « Beaucoup trop simple. »
Et je suis comme mort.
Cordélia Dawkins-Buckley
J'ai reçu ma lettre le : 07/01/2012 Parchemins : 881
L'Histoire de ma Magie. mon camp il y a 200 ans: Poudlard crois-tu en la vie antérieure ?: Oui, je me souviens de tout. amis/amours/emmerdes:
Sujet: Re: TÉONARD ◮ J'AI TROP D'SEX-APPEAL QUAND J'ME REGARDE PARFOIS JE JOUIS. Mer 11 Avr - 17:36
TTTEEEEEEEEEEEEEEEEEO ON T'AIIIIIIIIIIIIIIIIIIME Mais finis vite ta fiche, vilain best buddy
Snow-Lynn T. Hurtlake
J'ai reçu ma lettre le : 30/01/2012 Parchemins : 437
Sujet: Re: TÉONARD ◮ J'AI TROP D'SEX-APPEAL QUAND J'ME REGARDE PARFOIS JE JOUIS. Mer 11 Avr - 17:38
comment on avait peur que tu revienne pas TEOOOOOOOOOO WE LOVE YOUUUUUU bienvenue parmi nous tout de même et bonne continuation pour ta fiche.
G. Téonard Rosier
J'ai reçu ma lettre le : 22/01/2012 Parchemins : 128
L'Histoire de ma Magie. mon camp il y a 200 ans: Poudlard crois-tu en la vie antérieure ?: j'y crois. j'ai des flashs, tout le temps. enfin, quand ELLE est là. ELLE ? je sais pas qui c'est. mais elle existe. la vie de ma mère. amis/amours/emmerdes:
Sujet: Re: TÉONARD ◮ J'AI TROP D'SEX-APPEAL QUAND J'ME REGARDE PARFOIS JE JOUIS. Mer 11 Avr - 17:42
genre j'allais pas revenir. comment vous êtes bonnasses avec vos avatars. fuck, il nous faudra un rp de fouuuuuuu (enfin. ).
(trop contente d'être là. )
Saphyre P. Llewellyn-Well
J'ai reçu ma lettre le : 06/04/2012 Parchemins : 62
L'Histoire de ma Magie. mon camp il y a 200 ans: Durmstrang crois-tu en la vie antérieure ?: oui. amis/amours/emmerdes:
Sujet: Re: TÉONARD ◮ J'AI TROP D'SEX-APPEAL QUAND J'ME REGARDE PARFOIS JE JOUIS. Jeu 12 Avr - 7:15
(re) bienvenue
E. Czarina Alinovitch
J'ai reçu ma lettre le : 11/04/2012 Parchemins : 85
L'Histoire de ma Magie. mon camp il y a 200 ans: Poudlard crois-tu en la vie antérieure ?: Oui, d'ailleurs, j'en ai quelques souvenirs... et possession aussi d'ailleurs amis/amours/emmerdes:
Sujet: Re: TÉONARD ◮ J'AI TROP D'SEX-APPEAL QUAND J'ME REGARDE PARFOIS JE JOUIS. Jeu 12 Avr - 13:02
Teo le retour Comment c'est juste trop cool de (presque) tous se retrouver Bonne chance pour la suite de ta fiche!
Cataleya P. Rhodes-Wheler
J'ai reçu ma lettre le : 26/01/2012 Parchemins : 86
Sujet: Re: TÉONARD ◮ J'AI TROP D'SEX-APPEAL QUAND J'ME REGARDE PARFOIS JE JOUIS. Jeu 12 Avr - 14:21
Bienvenue & bonne chance pour ta fiche
Snow-Lynn T. Hurtlake
J'ai reçu ma lettre le : 30/01/2012 Parchemins : 437
Sujet: Re: TÉONARD ◮ J'AI TROP D'SEX-APPEAL QUAND J'ME REGARDE PARFOIS JE JOUIS. Jeu 12 Avr - 15:38
on va réussir à se le faire ce petit RP cette fois-ci c'est la bonne
Luka Winkler-Evenworth
J'ai reçu ma lettre le : 05/04/2012 Parchemins : 127
Sujet: Re: TÉONARD ◮ J'AI TROP D'SEX-APPEAL QUAND J'ME REGARDE PARFOIS JE JOUIS. Jeu 12 Avr - 17:25
Bienvenueeeeee
Cordélia Dawkins-Buckley
J'ai reçu ma lettre le : 07/01/2012 Parchemins : 881
L'Histoire de ma Magie. mon camp il y a 200 ans: Poudlard crois-tu en la vie antérieure ?: Oui, je me souviens de tout. amis/amours/emmerdes:
Sujet: Re: TÉONARD ◮ J'AI TROP D'SEX-APPEAL QUAND J'ME REGARDE PARFOIS JE JOUIS. Ven 13 Avr - 20:53
Non mais je t'explique dès que tu es validée on se le fait ( et tu as interêt à faire une belle déclaration d'amour à Cordélia dans ta fiche sinon, je boude )
G. Téonard Rosier
J'ai reçu ma lettre le : 22/01/2012 Parchemins : 128
L'Histoire de ma Magie. mon camp il y a 200 ans: Poudlard crois-tu en la vie antérieure ?: j'y crois. j'ai des flashs, tout le temps. enfin, quand ELLE est là. ELLE ? je sais pas qui c'est. mais elle existe. la vie de ma mère. amis/amours/emmerdes:
Sujet: Re: TÉONARD ◮ J'AI TROP D'SEX-APPEAL QUAND J'ME REGARDE PARFOIS JE JOUIS. Sam 14 Avr - 9:23
Cordélia Dawkins-Buckley a écrit:
( et tu as interêt à faire une belle déclaration d'amour à Cordélia dans ta fiche sinon, je boude )
t'inquiète pas pour ça, honey.
merci beaucoup à tous.
Cordélia Dawkins-Buckley
J'ai reçu ma lettre le : 07/01/2012 Parchemins : 881
L'Histoire de ma Magie. mon camp il y a 200 ans: Poudlard crois-tu en la vie antérieure ?: Oui, je me souviens de tout. amis/amours/emmerdes:
Sujet: Re: TÉONARD ◮ J'AI TROP D'SEX-APPEAL QUAND J'ME REGARDE PARFOIS JE JOUIS. Sam 14 Avr - 11:31
TEOOOOOOOOOOOO J'adoreeeeee ta fiche purée purée de brocolis comme d'habitude, c'est une petite merveille J'adore le coup de se tirer de chez lui, pour ma fiche, j'ai eu une idée un peu semblable des anecdotes à écrire, genre Cordélia qui se pointe pour l'anniv' de Téo et de son jumeau chez eux en moto volante ( oh yeah she's a biker ) et qui chope Téo pour l'emmener loin oui j'ai des idées étranges Tout ça pour te dire que j'aaaaaaaaaaaadore je veux mon rp
Je te valide mon p'tit
Ҩ Cher/Chère Invité,
Nous avons le plaisir de vous informer que votre inscription au collège Poudlard est validée. Vous trouverez ci-joint la liste des ouvrages et équipements nécessaires au bon déroulement de votre scolarité. Tu peux dès à présent faire tes demandes dans les différentes partie du forum
Veuillez croire, cher(re) Invité , en l'expression de nos sentiments distingués.
J'ai reçu ma lettre le : 22/01/2012 Parchemins : 128
L'Histoire de ma Magie. mon camp il y a 200 ans: Poudlard crois-tu en la vie antérieure ?: j'y crois. j'ai des flashs, tout le temps. enfin, quand ELLE est là. ELLE ? je sais pas qui c'est. mais elle existe. la vie de ma mère. amis/amours/emmerdes:
Sujet: Re: TÉONARD ◮ J'AI TROP D'SEX-APPEAL QUAND J'ME REGARDE PARFOIS JE JOUIS. Dim 15 Avr - 10:39
merci ma poule. GOSSSSH, cette idée est une idée de fou. il est tellement parfait, notre trio !
TÉONARD ◮ J'AI TROP D'SEX-APPEAL QUAND J'ME REGARDE PARFOIS JE JOUIS.