yesterday, i was a queen

Lance était considéré comme le sorcier le plus affluent dans le monde sorcier. Sa famille avait une grande affluence sur les sorciers anglais depuis des siècles. Jusqu'à ce que la lignée s'éteigne avec ce dernier chef de clan.
Il existait une cérémonie auquel le futur chef du clan le devint officiellement. Et cela ne faisait quand le précédent était mort. Et ce le fut le cas quelque jours après l'attaque de Durmstang sur Beauxbâtons. Et ce fut à cet événement que Ludmilla rencontra Lance et que ce dernier en tomba follement amoureux. Lance était le plus jeune chef de sa famille ; en effet, son feu père mourra d'un poison envoyé par la directrice de Durmstang, peu de temps avant la déclaration de guerre de l'école russe. Lance, étant le fils unique du feu chef, fut poussé à le succéder contre son gré. Et il était encore jeune ; 25 ans à peine.
Après la cérémonie, tous les convives festoyaient. Tous sauf Lance. Bien que tout le monde était accaparé à ses occupations, un mouvement inquiétant se manifesta dans la foule. Un groupe d'hommes entoura une jeune femme blonde seule et terrorisée. « Oh oui ma dame ! Chantez-nous une chanson ! » Nerveuse, la pauvre jeune fille ne put refuser. Elle monta alors sur scèn ; elle était habitué à confronté au public, cela ne lui faisait pas peur. Lentement et sûrement, elle entonna quelques mélodies douces et entraînantes. La salle se tut devant la voix de la chanteuse. Lance fut même sous le charme de la voix de la belle. « Qui est donc cette charmante lady ? » « C'est une jeune élève de Beauxbâtons qui a trouvé refuge à Poudlard. Une dénommée Ludmilla. »« Une vélane. » grimaça un autre. Lance ne comprit pas pourquoi ce dernier la considérait comme une créature affreuse. Parce qu'elle n'avait rien d'affreux. Rien aux yeux du sorcier.

« Belle soirée ? » demanda Lance. Après que la fête fut à son terme et que tout le monde alla se coucher, Lance retrouva facilement Ludmilla, qui était en train d'observer le ciel étoilée. « Effectivement, cette fête fut un réel succès pour tout le monde. » sourit Ludmilla « Moi en ce qui concerne, ce que j'ai le plus aimé de cette journée était le moment où vous êtes monté devant le public et que vous avez commencé à chanter. Vous a-t-on jamais dit que vous aviez une magnifique voix ? » « Oui, et je vous en remercie, ce fut un honneur pour moi de chanter pour vous, mon seigneur. » « Oh je vous en prie, cessons les formalités, appelez-moi plutôt Lance. » Les yeux de la jeune fille grossirent de surprise ; jamais il ne lui était venu à l'idée de parler si ...familièrement au jeune chef de clan. Mais la bonne humeur du jeune homme la fit sourire cependant. Ludmilla releva son regard vers le ciel et soupira ; « Versailles et Beauxbâtons me manquent terriblement ... » Lance vit une lueur de tristesse traversa dans les yeux clairs de la jeune fille. « Vous avez de la famille en Angleterre ? » Ludmilla secoua la tête, triste. Toute sa famille y était passée, elle était seule. « Je suis la survivante. Avec quelques-uns de mes camarades, j'ai pu m'échapper au drame. Mais pas ma famille ... » Et cela la chagrinait. Elle ne pourra jamais s'y faire à sa nouvelle, ici, en Angleterre. Elle fut malheureusement envoyée à Poudlard. Pour le plus grand bonheur de Lance.

« Ludmilla, voulez-vous être mon épouse ? » demanda Lance, un genou à terre. Le cœur de la jeune fille battait à la chamade ; ceci lui arrivait-il réellement ? Elle pâlissait, nerveuse. Cela ne faisait que quelques mois qu'elle connaissait Lance personnellement. Il a suffit de quelques mois pour tomber amoureuse de lui. Et cet amour était réciproque. Et il était impossible pour le sorcier de vivre sans elle ; surtout en cette période de guerre. « Enfin, Lance, est-ce raisonnable ? » « Je vous en prie, je vous le redemande. Et je vous le redemanderai toujours. » Ludmilla hésitait ; elle a eu plusieurs demandes de mariage par le passé, mais les hommes ne l'aimaient qu'à cause de son pouvoir de vélane. Mais avec lui, c'était différend, il était convaincu de son amour pour elle. Les larmes aux yeux, Ludmilla sourit à son Amour ; « Oh que oui, je veux être votre épouse ! »
Dès le lendemain, la cérémonie du mariage eut lieu. En plus d'être devenue la femme de Lance, Ludmilla était devenue aussi une sorcière influente dans le monde de la magie.

« LANCE ! » La guerre était enfin arrivée à Poudlard. Et cela faisait rage. Lance, avec son armée, avait participé à la bataille. Et il était sévèrement blessé. Ludmilla se jeta au sol, enlaçant son amour et salissant sa robe du sang de son aimé. Ses larmes versèrent sur son visage mais elle sourit, heureuse de voir une dernière fois Lance. « Les enfants ... ? » « En sécurité. » « V-Va ... les ... rejoindre ... »« Non, je préfère rester ici avec toi et t'enlacer. » Lance la regarda ; elle l'aimait vraiment à ce point ? Risquer sa vie pour lui ? Pour son Amour ? « A jamais ? » Ludmilla sourit à nouveau, elle embrassa Lance et lui murmura ; « A jamais. »

today, i behave like a princess

« Dame Ludmilla s'était battue pour la reconstruction de Beauxbâtons avant de mourir à ses 30 ans ... Mais cela, je suppose que vous le saviez ... » Darcee sourit ; bien sûr qu'elle le savait mais elle ne se souvenait que de la partie qui relatait de la guerre. rien après ou avant, juste la bataille. Elle était d'ailleurs pratiquement la seule dans tout Beauxbâtons à se souvenir de ces évènements. Au grand dam de la jeune fille qui aurait préféré n'avoir jamais à se souvenir de tout ça. Elle maudissait ce jour elle a vu pour la première la toile représentant Ludmilla et qui lui avait permis de tout se souvenir. Cette même toile auquel se trouvait le directeur et Darcee ; « Je suppose que vous ne m'avez pas convoquée pour me parler du bon vieux temps. » Le directeur sourit ; elle aimait bien cette élève. Elle était même sa préférée ; directe et observatrice, une bonne élève quoi. « Effectivement, votre mère a été appelée pour devenir professeur à Poudlard. Et elle aimerait que vous l'accompagniez ... » Il ne manquait plus que ça ; depuis que sa mère avait enfin réalisé qu'elle avait une fille, elle a tout tenté pour s'en rapprocher, ce qui ne plaisait pas forcément à la jeune fille. Darcee soupira ; ce n'était pas la meilleure solution ni le meilleure endroit où aller. Poudalrd, jamais. Beaucoup de ses souvenirs étaient liés à cet endroit, et pas en bonnes.« Vous êtes bien aimable de me le dire mais je vais refuser l'offre de ma mère car Poudlard est bien le dernier endroit où je voudrais aller ... » « Et quant à moi, je veux que vous la suiviez jusqu'en Angleterre. » La coupa net le directeur. Darcee était très surprise par la dureté du vieil homme qu'elle en trembla presque. « Je le veux car vous devez suivre la volonté de votre mère et puis aussi car je vous le demande pour observer les agissements de cette école ... » C'était donc pour ça ; le directeur voulait que Darcee joue les espionnes à Poudlard. Et comme elle se souvient de tout, elle était la mieux placée pour effectuer cette mission. Et elle n'eut pas le même temps de refuser car quelque jours plus tard, elle était déjà à Poudlard.

Le choixpeau l'avait placée chez les Serpentard, au grand dam de cette dernière ; leur salle commune était situé dans les cachots. Un endroit qui manque beaucoup de luxe. Sa mère lui avait pourtant proposé de la rejoindre dans ses appartements. Bizarrement, elle avait plutôt envie de rester avec ses camarades. Ses camrades ? Darcee avait peu d'amis ; chaque élève de cette école faisait partie de ses souvenirs. Et quand il y avait un qui s'approchait trop d'elle, elle s'enfuyait. Elle détestait définitivement cet endroit. Et son malheur ne s'arrêtait pas là ...

Un jour, alors qu'elle se promenait au Pré-Au-Lard, elle avait croisé la route d'un homme. Ou plutôt l'a percuté en plein fouet. Trop fière de s'excuser, elle fit croire que c'était l'individu qui l'avait bousculé. Elle savait si bien mentir qu'il était presque impossible de douter de ce que dit Darcee. « Hé ! Vous pouvez pas faire attention là où vous marchez ?! » Son cœur s'était arrêté de battre pendant un instant. Le visage qu'elle venait de croiser ne pouvait pas être le sien !« Je crois que c'est plutôt à toi, ma mignonne, de t'escuser. On ne t'a pas appris les bonnes manières. » La voix, le visage, le regard ... Tout son portrait craché. Muette, Darcee fit volte-face et se mit à courir. C'était le summum ; elle aurait préféré ne jamais le revoir. Mais au fond d'elle, elle était heureuse de le revoir ...