J'ai reçu ma lettre le : 24/04/2012 Parchemins : 7
L'Histoire de ma Magie. mon camp il y a 200 ans: Beauxbâtons crois-tu en la vie antérieure ?: Non. amis/amours/emmerdes:
Sujet: Aisling; Shall I compare thee to a Summer's day Mer 25 Avr - 14:40
parchemin de
Aisling Rose Balsey
“ L'expérience est un peigne que la vie vous donne... Une fois que vous êtes chauve ”
Je me présente, je m'appelle Aisling et j'ai 17 ans. Oui, parce qu'en fait, je suis née le 20 juin en Irlande. Sinon, je suis irlandaise. Je suis de famille née-moldue. En tant que sorcier, je possède bien-sur une baguette, "l'amour de ma vie", qui est constituée de bois de mûrier blanc et d'une plume de vivet doré. Mon Patronus a une forme de diable de Tasmanie. Concernant ma vie amoureuse, je suis célibataire. Depuis mes quatorze ans, je suis à Poudlard et maintenant je suis déjà en quatrième année. Je suis une Serdaigle. C'est une fierté que de faire partie de leur rangs. Dans ma vie antérieure je m'appelais Diane, très joli nom n'est-ce pas ?
just the way you are
égoïste joyeuse colérique excentrique cultivée perspicace curieuse pédagogue psychanalyste de comptoir individualiste bagarreuse courtoise directe sélective autoritaire compréhensive audacieuse énergique moqueuse persuasive sociable ambitieuse sceptique oscille entre diplomatie et grossièreté selon le moment, le lieu et la personne
∞ erre perpétuellement dans les couloirs, parfois au détriment d'heures de cours ∞ traînant toujours dans les endroits les plus animés, Aisling tombe souvent sur des gens dans des états peu reluisants et s'adonne avec joie à des séances de psychanalyse improvisées ∞ consciente de maîtriser certains sujets mieux que quiconque, elle n'hésitera pas à vous faire un topo sur la géopolitique du Liban si vous lui en laissez l'occasion ∞ contrairement à beaucoup de Serdaigles, la demoiselle abhorre la bibliothèque: ne l'y cherchez pas ! ∞ est un petit papillon social, parade de groupes en groupes en n'ayant que quelques vrais amis ∞ est fascinée par Shakespeare et Keats, qu'elle cite à tout moment ∞ entomologiste en herbe, Aisling adore observer les petites bêtes qui peuplent le parc du château, qu'elles soient magiques ou non ∞ se dandine sur des chansons qu'elle fredonne intérieurement = a l'air d'une folle ∞ le poète qui sommeille en elle ne se réveille que dans les moments les moins propices à l'expression de son art ∞ voue un culte à la cuisine indienne ∞ est une noctambule trop d4rk et reb3lz qui brave les lois pour s'assoupir au clair de lune... sous la fenêtre de la salle commune ∞ affirme avec fierté son statut de sang ∞ peut se rendre très serviable si vous parvenez à toucher son petit coeur égoïste et mesquin et vil
❝ So long as men can breathe, or eyes can see, So long lives this, and this gives life to thee. ❞
« Je n’ai pas envie d’être comme eux. Ils sont tous pareils, tous grands, tous petits, tous laids ou tous beaux ; ils ont les cheveux gris, ou les cheveux noirs ou même blonds, des yeux minuscules ou gigantesques, des voitures rouges ou bleues, je ne sais pas, je ne sais plus : dans leur différence, chacun se ressemble, et c’est ce qui me fait peur. Aucun n’est vraiment méchant, ni totalement gentil. Ils ont un métier moyen, habitent un quartier résidentiel de standing moyen, ont un crédit à moyen terme et des enfants d’âge moyen. Chez eux, tout est moyen. Et ils s’en contentent. Eux, c’est tout le monde. Mes parents, les voisins, les fonctionnaires, les militants, les commerçants, les irlandais en général, et puis les anglais aussi, et sûrement les écossais. Quand j’aurais fait le tour du monde, je suis sûre que je pourrais vous dire que les indiens aussi sont comme ça, et même les américains, tout comme les grecs et les congolais. Je ne comprends pas ce monde, ni mes voisins, ni mes parents. Ils gâchent leur vie à être comme les autres, et c’est ça qui me rend triste, qui me met en colère, aussi ; j’ai l’impression qu’au bout du chemin, quand on les jettera au fond d’un trou, dans une jolie boîte à plusieurs milliers d’euros , il ne restera plus rien d’eux. Il n’y aura aucune épitaphe, juste un marbre terne que nous passerons fleurir ma sœur et moi de temps en temps. Il ne restera rien d’eux, parce qu’ils n’ont jamais rien fait, rien crée, rien innové : ils se sont contenté de vivre comme le font tant d’autres gens, comme j’ai peur de le faire moi-même.
Je suis née à cinquante kilomètres au sud de Dublin, dans le comté de Wicklow, où ma famille paternelle était établie depuis déjà six générations. Mon père, moldu adorateur de bateaux et vaisseaux flottants en tout genre, est mécanicien sur un ferry reliant la France à l’Irlande. Il n’a jamais nourri d’autre ambition que celle de conserver son poste, et ne se plaint jamais des inconvénients de son travail. Ma mère, quant à elle, a une petite librairie à deux pas de la maison. C’est l’une des plus petites de Wicklow et la seule à n’avoir aucun employé, ce qui, d’après ma mère, est un gage de professionnalisme de sa part. Elle a vécu à Wicklow toute sa vie, elle aussi, et n’a voyagé que très rarement. Elle ne s’intéresse pas au monde qui l’entoure, je pense même qu’elle en a un peu peur : en fait, son problème, c’est qu’elle n’aime pas les vérités qui dérangent. Les espèces en voie de disparition, la déforestation, les ressources énergétiques qui s’amenuisent sont autant de sujets qui la gênent, à défaut de dire « qui la fâchent ». Car Georgia Schoemaker, ayant de lointaines origines néerlandaises par un quelconque arrière-arrière grand-père paternel et voulant conserver ad vitam aeternam son nom de jeune fille, n’est pas le genre de femme qui se fâche. Pas un mot plus haut que l’autre, pas une rebuffade, pas une remontrance qu’elle n’essuie sans mot dire. Elle remarque, propose, demande mais n’exige jamais. Douce quadragénaire au teint pâle rêvant d’une vie de famille cadrée et harmonieuse, à l’allure faible et effacée, à la voix suppliante, elle est l’archétype de la femme au foyer que je redoute de devenir. On pourrait néanmoins la penser cultivée, alerte, ayant un minimum de savoir puisqu’y baignant toute la journée, s’occupant à lire des livres en attendant d’éventuels clients, mais ! Ce serait bien mal connaître madame ma mère que d’oser y songer. Elle passe ses journées à commander de nouveaux rideaux pour la vitrine, ou à papoter au téléphone avec ses amies. Elle ne m’a jamais encouragé à m’instruire plus que de raison, me reprochant très sérieusement les heures que je passais dans son arrière-boutique à explorer les cartons de nouveautés au lieu de faire… Autre chose. Je devine qu’à son image, elle aurait préféré me voir occupée à des banalités sans limite, allongée à plat ventre sur un couvre-lit rose bonbon à gratter un journal intime pendant des heures ou en shopping toute la journée. J’ai parfois l’impression que ma mère a été élevée dans des temps lointains, où l’on considérait le savoir comme étant « dangereux ».
Faire comme les autres semble être sa garantie pour une vie longue et tranquille, dissimulée dans la masse, emportée par les flots de normalité qu’elle déclenche à son insu. C’est une femme discrète, voilà tout. Elle est comme ces petits animaux qui craignent tout et tout le monde, cachés dans leur trou, repliés sur leur petite communauté, heureux enterrés. Mon enfance auprès d’elle aurait été ennuyeuse, vraiment ennuyeuse s’il n’y avait eu, pour l’égayer, la présence de mon père. Sans dire qu’il ait été un père particulièrement dévoué ou près de son foyer, je peux clamer haut et fort que pour rien au monde je n’aurais voulu l’échanger. Il avait un truc, le genre d’étincelle qui me permettait de comprendre comment même en étant un loser fini, il avait réussi à persuader ma mère de l’épouser. C’est un type drôle, mon père, vraiment drôle, et puis il est plus ouvert. Pendant que le ferry reste à quai, il lui arrive de sortir et d’aller visiter les alentours, tout seul, même s’il ne comprend rien aux panneaux et aux noms des rues qu’il lit. Et puis, un jour il m’a emmenée. Il sait que j’adore la France, parce que ma grand-mère –la mère de ma mère- est française et qu’elle m’a appris beaucoup de choses, notamment sur la littérature du pays.
C’était une journée étrange, pluvieuse et un vent très fort soufflait. Nous avions débarqué à Brest, et mon père avait décidé de prendre un train pour aller jusque Paris et de manquer le travail pour la première fois de sa vie – c’est dire si je m’en souviens. Nous avons marché toute la journée, la tête nue, le sourire aux lèvres, massés dans une foule que nous ne tentions pas d’apprivoiser. Et puis les rues se sont vidées, le soir est tombé et au fond d’une rue où nous étions arrivés par hasard, un théâtre s’est présenté à nous. On y jouait un ballet, Giselle, l’histoire d’amour niaise d’une paysanne et d’un duc qui, malgré moi, a déclenché en mon être des réactions imprévisibles. Je me suis projetée dans le corps de l’une de ces danseuses, j’ai imaginé que j’étais elle, que je ressentais chacune des flexions, chacune des tensions qu’elle imposait à son corps, réagissant à l’instant, avec une justesse digne des meilleures machines de guerre. Je volais, non, je… Je planais au milieu d’autres danseurs, je tournais sur moi-même, ne regardant rien d’autre que le bout de mon nez, n’attendant rien, n’espérant rien, respirant pour danser. Plus qu’un plaisir, mes mouvements semblaient être une nécessité. J’étais légère, libre, soulagée de tous les maux que je n’éprouvais pas encore , comme si j’étais un oiseau à qui on rendait ses ailes. Quand la musique cesserait de jouer, cette allégresse s’évanouirait instantanément , et le sentiment qui la remplacerait serait son exact opposé, un poids, des chaînes, comme une cellule qui compresserait à nouveau mon cœur. La culpabilité, peut-être. L’angoisse. La peur. J’ignore la nature exacte de cette prison, je sais juste que je ne voulais pas y retourner. Et pour ça, il fallait danser, encore. « Aisling, réveille-toi, c’est terminé. » Je crois, en me rappelant du son de sa voix, qu’il était déçu. Je m’étais endormie alors même qu’il m’offrait un spectacle duquel il pensait que je rêvais, qui lui avait coûté le colossal effort de s’abstenir d’aller travailler. Il m’en voulait peut-être, mais j’étais incapable de me repentir. Je ne me sentais pas fautive, je n’avais rien fait. Est-ce que je dormais vraiment ? Je n’en sais rien, et ne saurais peut-être jamais. Mais ce rêve, cette vision, ce flash, appelez-ça comme vous voudrez, n’a dès lors cessé de me poursuivre. Je n’y prête pas attention, mais parfois j’y pense, des nuits durant.
De toute façon, je n’ai pas besoin de sommeil. Vous n’imaginez même pas le temps qu’on passe à dormir, c’est faramineux ! La vie est bien trop courte pour qu’on en ampute les meilleurs instants de cette façon. La nuit, n’est-ce pas un merveilleux moment ? La terre et le ciel communient. Ils ne font plus qu’un. Marcher la nuit, c’est traverser un champ d’étoiles. Il n’y a rien de comparable aux pas que l’on peut faire sous la lune haut perchée, rien qui soit aussi noble, rien dont l’idée elle-même ne comporte plus d’harmonie et de quiétude. Au coucher du soleil, les corps disparaissent. Seules les ombres subsistent, vives, tapies au coin des chemins que l’on se dessine, penchées sur nos destins comme les branches d’un saule sur le fleuve qu’il longe. Les âmes endormies plongent dans les abysses de leur sommeil les nœuds éphémères mais toujours plus nombreux de leurs vies, tandis qu’à la surface, rien ne subsiste, c’est le vide ; c’est dans ce vide que j’évolue, créant l’écho dans cet univers de correspondances que je redécouvre chaque soir. Mon être entier est lié à cette face-là du monde, j’ai physiquement, viscéralement, fondamentalement besoin de la nuit. Je vis de siestes éparses, d’heures de détente plus que d’heures d’inertie, et ce depuis bientôt dix ans. Voilà probablement pourquoi je trouve la vie au château si contraignante, et si pleine de désavantages : les balades la nuit sont interdites, sous prétexte « d’actes malveillants survenant trop souvent à ces heures-ci », et tout irrespect du règlement est évidemment puni. Il me reste toujours un bout de fenêtre dans un coin du dortoir, placée si haut qu’on peut presque apercevoir le bout de la Forêt Interdite sans se pencher.
La Forêt Interdite… De nuit, ça doit être épatant. Comme Dublin. Vous êtes déjà allé à Dublin la nuit ? Moi, oui. J’avais enfilé trois pulls, une paire de baskets qui ne craignait plus rien, j’avais bien refermé la porte de la maison derrière moi et j’étais partie. La capitale était, comme je l’ai dit plus haut, à une cinquantaine de kilomètres seulement de chez moi. J’avais une carte de la région, une dizaine d’euros en poche et, surtout, les horaires des navettes de nuit qui sillonnaient le pays de vingt-trois à six heures du matin ; le strict nécessaire, en somme. Âgée de treize ou quatorze ans, commentant à haute voix les merveilles dont la ville se parait à mon approche, c’est lors de cette escapade que j’ai pris goût à la nuit et à ses sentiers déserts. C’est aussi ce jour-là que j’ai découvert mes pouvoirs, et que ma vie a pris un tout autre tour. Me lançant à corps perdu dans un projet qui me semblait sûr et calculé, j’oubliais que je vivais sous le même toit qu’un agent du KGB – ma mère- qui vérifiait, j’eus la chance de l’apprendre à cette occasion, ma présence dans ma chambre deux fois par nuit. Rapport aux kidnappeurs, rapport aux fugues que j’aurais pu être tentée de faire, rapport à tout ce que les mères de famille de son acabit peuvent prétexter pour agir comme bon leur semble, quoi. En bref, on m’a retrouvé sur le bord de la départementale, puisque lassée d’attendre cette maudite navette, avec une boule de lumière craignos entre les mains et un air plus que blasé. Je ne me souviens de rien, mais mes parents m’ont dit qu’elle flottait comme un « halo spectral » et qu’elle me donnait l’air d’une « possédée », que c’est d’ailleurs grâce aux signalements d’automobilistes apeurés que l’on m’avait retrouvée aussi vite ; quoiqu’il en soit, même si, devant les secours, ils ont inlassablement répété cet inutile « plus de peur que de mal », je peux vous dire que j’ai pris très cher en rentrant. Et la porte de ma chambre aussi, puisqu’on y a posé une serrure que j’ai mis plusieurs mois à apprivoiser. Au cours de cette même semaine, ma liste de fourniture pour Poudlard est arrivée et, le dimanche, j’étais arrivée, bagages y compris, au cœur de Londres chez ma grand-mère. Il fut décidé que j’y vivrais jusqu’à la fin de ma scolarité, afin de m’éviter des voyages « pleins de désagréments » et surtout d’éviter qu’une envie me prenne de parcourir à pied la distance Wicklow – King’s Cross.
Je dois avouer qu’au début, je me suis sentie rejetée. J’avais l’impression d’être une paria, larguée le plus loin possible de la maison pour ne pas contaminer les autres, pour que je garde mes tares pour moi et moi seule. De la part de ma mère, ça ne m’a pas étonnée. Elle avait déjà prévu de me déshériter si je devenais l’une de ces « punks drogués qui ne se lavent pas et font des graffitis sur la voie publique » et, étant elle-même un comble de normalité au sens le plus commun du terme, j’imagine qu’il n’y avait pas de place pour une baguette et trois chaudrons dans notre adorable quartier de cadres moyens-sup. J’ai déprimé quelques jours, écrivant de longues complaintes façon Lamartine, m’imaginant des fugues à la Rimbaud, et puis je me suis faite à l’idée de cohabiter avec Benvolio, Peaseblossom, Puck et… Mamie Anne. Oui, Anne. Et franchement, mieux vaut Anne que Marcelle. Forcément, Marcelle, c’était sa sœur… Enfin, n’allons guère plus au fond de mes placards généalogiques – plus c’est vieux, plus les prénoms sont merdiques. Et donc, mamie Anne et ses trois chats m’accueillirent à bras ouverts, alors qu’une vive douleur me lancinait : fuir. J’avais l’impression, en arrivant, qu’un poignard faisait des translations du style aérobic ultra au milieu de la charcut’ qui me tenait lieu de boyaux. C’était une sensation inouïe, pire qu’une gastro, une grippe et une indigestion en même temps. Pire qu’un coup de poing dans le ventre. Pire que l’appendicite. Je me positionnais en martyr et voyais cette situation comme un piège, le genre de pièges vicieux imaginés par les parents pour emmener leur progéniture chez le dentiste tous les ans où, en tant que victime, on ne peut que taper du pied et crier très fort sans trouver d’issue. Sauf que moi, j’étais aphone et en pantoufles. Impuissante. Désespérée (comme Susan, Bree et Gabrielle).
Aujourd’hui, je supporte mieux mon exil. Il arrive que mes parents viennent me voir, et vice-versa bien que nos échanges n’aient rien de particulièrement émouvant. Je vais à la gare seule, je reviens tout aussi seule chez ma grand-mère au début de l’été et c’est comme ça depuis ma rentrée à Poudlard. Je fais corps avec Londres tout au long des vacances, voyageant parfois avec des amis quelques semaines, allant en Irlande deux à trois jours mais regagnant bien vite mon petit chez moi au cœur de la capitale anglaise. C’est là qu’est ma vie, désormais. Je connais chaque quartier, chaque rue, chaque monument comme s’ils m’avaient vu naître et je sais que le jour où je devrais partir – car c’est certain, je partirais – j’aurais l’impression de quitter une partie de moi. Ce n’est pas aux gens que j’y côtoie, ni aux habitudes que j’y ai que je suis attachée : c’est au lieu lui-même, aux murs, aux bâtiments, au sol. C’est son ciel gris, ses pavés tordus, cassés, ses trottoirs trop larges ou trop étroits, c’est ça qui me manquera. J’ai trainé mon ombre à ma suite tant de fois, tant de nuits qu’elle est zébrée d’étoiles, de nuages ; elle danse sous mes pas quand j’erre, m’attire sous la lumière des réverbères quand je me perds, et c’est elle qui me hante les soirs où je m’endors. Cette ombre, c’est un fantôme, le fantôme qui me tient et m’anime, l’âme qu’on prête aux êtres, qui leur éclaire la vue et les rend Homme. Elle me tient lieu d’amie, au sens le plus profond, le plus spirituel du terme. Elle me tient lieu de cœur, de mémoire, d’esprit, de corps ; elle est le coffre dans lequel j’enferme mes souvenirs, mes émotions et mon être en entier. Cette ombre, elle n’a pas de clé. Elle se couche où je me couche, se lève quand je me lève, me suit là où je vais et où je vais, c’est Londres. Alors mon ombre, mon ombre toute entière, mon corps, ma consistance, l’essence du moi, c’est elle. C’est Londres. Je suis la ville ; la ville est moi. En partant, c’est tout ce qui m’est resté. Une ville. Un vaste terrain de jeux plein de dangers, d’animation, un océan de verre et de béton sur lequel j’ai vogué sans carte et sans boussole, sans autre repère que mon reflet, cet autre moi que je croisais un peu partout… J’ai l’impression d’avoir les tripes à l’air, les racines hors-sol, les pieds dans un tonneau bringuebalé de flaque en flaque, d’échec en échec, bref ; je suis à vif et me suis rapiécée de morceaux de ville, de bouts de Tamise, d’esquisses d’Oxford Street, de quelques fils égarés retraçant Piccadilly.
Mais je veux partir. Je veux connaître le monde, et surtout, je veux que le monde me connaisse. J’ai peur d’être née et de mourir sur le même continent. Sans attache, une nomade, je vous dis : après Poudlard, j’aurais besoin d’être sur les routes pour survivre. Je suis vivace, j’ai une sorte d’engrais dans les veines, ne nécessite aucune température, aucun ensoleillement particulier ; j’accepte tout type de terre, et même pas de terre du tout. Je ne cherche pas à grandir. Je suis comme ces plantes qui accumulent les nutriments, les bienfaits de l’environnement dans lequel on les met, les absorbent et attendent la veille de leur mort pour faire éclater le fruit de leur économie, des fleurs gigantesques, bigarrées, odorantes...
Un seul printemps dans l’année, et dans la vie une seule jeunesse. »
❝ I used to live alone before I knew you ❞
« Sud de la France, ? mai 1852.
Chère amie,… Diane,
J’ai hier appris, au détour d’un salon, que votre troupe quittait cette nuit-même la capitale afin de gagner l’Académie en fin d’après-midi prochaine. Il m’a été donné d’entendre aussi qu’il n’est pas un danseur qui ne participerait au voyage, et que par conséquent, vous en faisiez partie vous aussi. Pourquoi ne m’avez-vous rien dit ? Vous m’en voyez troublé, et j’oserai dire peiné si la douce affection que je vous porte ne m’empêchait de voir le plus petit sanglot poindre chez moi. Sachez que si ce que je sais est vrai, il n’y eût de meilleurs auspices pour Philémon et Baucis : je jouerai pour vous dans quelques heures, et nous nous retrouverons enfin, après de si longs mois, sous le signe de la réconciliation que fêteront Durmstrang et Poudlard. Serrer votre main dans la mienne après n’avoir pu que lire vos mots – et quels mots néanmoins ! – sera la seule consolation dont je vous prierai, j’en fais le serment ; tendre amie, vous saurez quel remède apporter à mes maux, je m’en remets à vous.
Tu sais comme il m’est insupportable d’écrire en étant exposé, et comme le temps me manque pour glisser ces quelques lignes d’authenticité dans des lettres qui sont vérifiées à chaque halte de poste. Je ne peux davantage me résoudre à te vouvoyer, n’est-ce point stupide, cet usage ? Trop fréquent, malheureusement, mais tu sais que je ne souffre nullement d’être un original. Diane, comme tu me manques ! Sois dans le parc aux camélias après la représentation, je t’y attendrai, toute la nuit s’il le faut.
Il m’a été demandé d’être présent dès six heures, afin de commencer à jouer trente minutes avant l’arrivée de nos hôtes slaves et britanniques, pour échauffer le bois : je leur fais entièrement confiance, et je vous assure qu’ils savent ce qu’ils font, car le clavecin est un instrument capricieux dont la mélodie est au prix d’un travail acharné et minutieux. Enfin, car je n’ai plus que quelques minutes avant de partir à mon tour en direction de Beauxbatons, je vous confie une fois encore mon attachement le plus étroit et la plus profonde amitié à votre égard.
Tant de mots qui sonnent si creux et que l’on m’oblige à écrire ! L’amour qui est le mien m’en inspire bien d’autres, mais ceux-là, je veux te les dire à toi et à personne d’autre, de ma bouche à la tienne, entre chacun de nos souffles éperdus, car tu as – non, tu es ! la clé ouvrant mon cœur. Je n’aurai d’yeux que pour toi, ne verrai, ne voudrai que toi, demain. Ainsi, tu me reconnaitras comme un visage muet et s’abreuvant de ton image.
Je pense à vous, je t’aime,
François »
Appuyée au rebord d’une fenêtre close, cette lettre était silencieusement lue par une jeune femme vêtue de vert et de vermeil, souriant par saccade aux mots qu’elle découvrait. Ses doigts tenaient la feuille de papier comme s’il s’agissait d’une relique tandis que ses yeux, deux perles mordorées, roulaient ligne après ligne jusqu’à ce qu’elles heurtent la froide signature que s’imposait son correspondant à chacun de ses messages. Là, elles se ternirent un peu et disparurent un instant sous de longs cils, dont battit précipitamment la demoiselle : cela avait beau faire des mois que leurs échanges se déroulaient ainsi, elle ne s’y habituait toujours pas. François et elle se connaissaient depuis six ans, s’aimaient depuis trois et avaient été séparés il y avait à présent sept mois, chacun étant exilé là où il avait vécu avant d’entrer à l’académie de Beauxbatons, qui leur avait permis de se rencontrer. François était un sang-pur, venant d’une famille aisée aux mœurs puritaines et prônant la figure du gentilhomme, ce qui se ressentait lorsqu’on faisait connaissance avec le jeune homme ; doué avec les mots, sachant l’art du romantisme, il était l’archétype du poète de salon que ses parents voulaient qu’il devienne. Diane, quant à elle, se trouvait dans une situation totalement différente de celle de son amant : ayant récemment hérité les quelques biens familiaux, elle était désormais sans parent et vivait au sein de la Troupe, composée d’une cinquantaine d’artistes qui, comme elle, n’avait nulle autre attache. Ils étaient tous danseurs ou musiciens et se produisaient là où ils le pouvaient, c’est-à-dire dans de petits opéras parisiens où peu de monde se dérangeait : en bref, le succès n’avait pas encore frappé à leur porte et se faisait attendre, depuis trop longtemps au goût de certains.
Quelques mésententes éclataient par moment, provoquant le départ de cinq membres en un mois, et l’invitation de l’Académie arriva juste à temps. On leur proposait de venir représenter l’œuvre de leur choix pour les représentants de Poudlard et Durmstrang le soir même de leur arrivée, et de participer aux festivités prévues ensuite. Rémunérée, cette prestation symbolisait le salut tant espéré et s’ils n’étaient pas applaudis, ce serait néanmoins une soirée mémorable pour Diane. Ainsi donc, ils seraient réunis dans quelques heures. Elle ne l’avait pas prévenu, il avait raison, et cela s’expliquait par le fait qu’elle n’était pas certaine, avant de recevoir sa lettre, de vouloir se présenter à Beauxbatons le soir de la représentation. Rien ne lui donnait encore envie de danser, rien ne la rendait assez heureuse pour qu’elle tienne toute une soirée face à un public aussi critique qu’impassible dont elle avait elle-même fait partie autre fois. Mais à présent, c’était différent : la personne qu’elle aimait le plus au monde jouerait pour elle, sa musique accompagnerait chacun de ses mouvements, comme son être l’avait toujours accompagnée. « Diane, la voiture va partir. Tes valises y sont posées, dépêche-toi ! » « J’arrive, Flavie. » Le ton empressé sur lequel son amie l’appelait décida la jeune femme à partir, faisant disparaître la lettre pliée en quatre quelque part sous son corset. Sans un dernier regard pour les lieux qu’elle quittait, elle descendit d’un pas tranquille les escaliers et passa sereinement la porte d’entrée, ne lâchant pas du regard un ciel qu’elle trouvait magnifique. Dans la voiture où étaient ses valises, trois danseuses se serraient sur une banquette tandis qu’en face d’elle, un flutiste répétant silencieusement son morceau faisait des gestes brusques sans réaliser que toutes l’observaient. Appuyant une jambe sur le marchepied, un pan de sa robe à la main, Diane toussota légèrement afin qu’il enlève ses partitions de la banquette qu’il occupait ; sans succès. « Excusez-moi… EXCUSEZ-MOI ? Pourriez-vous m’arranger un siège convenable ? » Il avait fallu qu’elle hausse considérablement le ton pour qu’il se manifeste enfin. D’un geste, il regroupa un nombre incalculable de feuillets noircis de notes et lui fit un sourire gêné, qu’elle n’hésita pas à lui rendre. Il lui rappelait François, avec ses grands yeux rêveurs et ses cheveux bien coiffés, tirés sur le côté. Bien qu’elle connaissait beaucoup mieux les ballerines face à elle, ce fut avec le jeune homme qu’elle conversa le temps du trajet : il avait une conversation plus sérieuse, et cela lui permettait de l’observer sans retenue afin de dénoter les similitudes et les différences qu’il y avait entre lui et l’homme qu’elle aimait. Il s’avéra courtois, l’air sincère et totalement désintéressé, si bien qu’elle sortit de la voiture en ayant l’impression de s’être fait un nouvel ami, dont le nom était Alfred.
Ils marchèrent côte à côte à travers le château et firent ensemble leurs salutations au Directeur, puis se séparèrent pour les répétitions : il était devant la scène, au milieu des autres musiciens, alors qu’elle était parmi les premières danseuses et devait se concentrer sur ses mouvements. Elle n’eût pas le temps de chercher François qu’elle l’aperçut déjà, souriant au monde et se figeant d’incrédulité lorsque leurs regards se croisèrent. Il esquissa un mouvement du bras, lui signifiant qu’il ne pouvait pas la rejoindre maintenant, et elle acquiesça avant de reprendre position. Ils se regardèrent longtemps et il lui sembla qu’une heure s’était écoulée entre le moment où ils s’étaient vus et celui où la musique avait commencé à jouer. Elle s’élançait, s’envolait comme une fleur parmi toutes les autres, s’épanouissait sous la lumière des torches qui dansaient au-dessus de la scène. Le temps n’avait plus aucun sens, il passait sans incidence alors que devant elle, les sièges se remplissaient. Aucun visage ne se distinguait dans la foule, et aucun autre son que celui de la musique ne lui parvenait, tant elle était heureuse. Elle connaissait sa chorégraphie par cœur, avait synchronisé chacun de ses mouvements avec ceux des autres filles : il lui faudrait entendre les applaudissements pour savoir quand s’arrêter. Dans chaque note, elle sentait un mot de François qui se posait pile sur son cœur, agité de mille battements. Quand elle put s’arrêter, rien d’autre ne compta plus que l’urgence de le retrouver. À travers la cohue des artistes allant enlever leurs costumes, la jeune femme se fraya un chemin et gagna le plus vite possible le parc où ils s’étaient donné rendez-vous.
Lorsqu’elle arriva, l’endroit était désert. Il n’y avait qu’une brise sous laquelle les camélias dansaient, soulevant leurs pétales immaculés dans une valse radieuse à défaut d’embaumer l’air d’une odeur qu’elles n’avaient pas. « Tu es arrivée plus tôt que prévu » une voix brisa le silence qui l’entourait. Elle pivota sur elle-même, toujours vêtue de son costume de cygne, et lui fit un sourire gigantesque, à un tel point qu’elle oublia de cacher ses dents – elle n’avait jamais su accepter ses incisives, qu’elle jugeait proéminente, et se bornait à les dissimuler dès qu’elle ouvrait la bouche. « J’avais bien envie d’avoir un peu de retard, mais j’aurais pris la soirée pour venir si je n’étais pas partie tout de suite. Tu vas bien ? » après une si longue séparation, reprendre le contact de cette manière était difficile. Elle avait peur de devoir s’épuiser à mener une conversation pleine de banalités alors qu’elle ne voulait qu’une chose, une seule, le serrer dans ses bras et ne plus jamais le lâcher. Ils étaient là comme deux imbéciles, à se regarder dans le blanc des yeux sans trop savoir quoi faire, se dévisageant sans oser un mouvement. Il n’y aurait eu qu’un pas à faire, mais le temps les devança et il ne fut bientôt plus question d’heureuses retrouvailles. Une explosion retentit quelques bâtiments plus loin, et les cris qui s’ensuivirent ne laissèrent aucune place à l’imagination : les négociations se passaient mal, et il n’y avait plus rien à espérer pour ceux qui étaient encore à l’intérieur.
Il lui attrapa la main, ou peut-être l’inverse, et ils se mirent à courir ensemble sans se retourner, piétinant les fleurs qui symbolisaient leur amour intact quelques minutes plus tôt. Aucun d’eux ne parlaient, ils ne pensaient à rien, seulement à s’enfuir et à ne pas se lâcher : ils mettaient plus d’énergie et de force dans l’étreinte de leurs mains que dans la rapidité de leur course. Parfois, en descendant une volée de marches ou en tournant à l’angle d’un jardin, leurs regards se croisaient, empreints non pas de peur mais d’espoir, inondés d’une lueur intraduisible, à mi-chemin entre la folie et l’affolement. « Là-bas ! » Une voix rauque, comme le grognement d’une bête sauvage en pleine traque, s’éleva derrière eux. Ils ne se retournèrent pas, ni ne se mirent à hurler ou à brandir leurs baguettes – qu’ils n’avaient de toute façon pas sur eux. Les yeux dans les yeux et main dans la main, ils moururent sous un ciel qui était à présent d’un noir d’encre. Sans larmes, sans peur. Ensemble pour toujours.
cobweb & Clé'
ϟ AGE : 16 ϟ QUEL HIBOU T'A AMENÉ ICI ? : Mh, graphisme-design-esthétique quelque chose. ϟ QUE PENSES-TU DU FORUM ? : Hideusement attirant. ϟ AVATAR : Astrid Bergès-Frisbey ϟ DOUBLE COMPTE : None, pour l'instant ϟ CODE DU RÈGLEMENT : edit par cordy ϟ UN PETIT MOT POUR LA FIN ? : Le mot pour la faim, c'est "bon appétit". Oui, en plus de toutes les qualités que vous allez bientôt découvrir, je suis drôle
Snow-Lynn T. Hurtlake
J'ai reçu ma lettre le : 30/01/2012 Parchemins : 437
Sujet: Re: Aisling; Shall I compare thee to a Summer's day Mer 25 Avr - 14:54
excellent choix d'avatar et j'aime beaucoup le pseudo. bienvenue parmi nous et bonne continuation pour ta fiche.
Aisling R. Balsey
J'ai reçu ma lettre le : 24/04/2012 Parchemins : 7
L'Histoire de ma Magie. mon camp il y a 200 ans: Beauxbâtons crois-tu en la vie antérieure ?: Non. amis/amours/emmerdes:
Sujet: Re: Aisling; Shall I compare thee to a Summer's day Mer 25 Avr - 14:59
Gracias muchacha !
Luka Winkler-Evenworth
J'ai reçu ma lettre le : 05/04/2012 Parchemins : 127
Sujet: Re: Aisling; Shall I compare thee to a Summer's day Mer 25 Avr - 15:06
Bienvenueeeee et bonne continuation pour ta fiche Ton avatar est trop mimi
Cataleya P. Rhodes-Wheler
J'ai reçu ma lettre le : 26/01/2012 Parchemins : 86
Sujet: Re: Aisling; Shall I compare thee to a Summer's day Mer 25 Avr - 16:11
Le mot de la fin est tout simplement génial Bonne chance pour ta fiche
Ophélia L. Derwent
J'ai reçu ma lettre le : 21/04/2012 Parchemins : 75
L'Histoire de ma Magie. mon camp il y a 200 ans: Poudlard crois-tu en la vie antérieure ?: c'est possible, oui. amis/amours/emmerdes:
Sujet: Re: Aisling; Shall I compare thee to a Summer's day Mer 25 Avr - 16:43
ASSSSSSSSSSSSSSTRID Comment que cette meuf est parfaite, ça me tue à tout coup.
Bienvenue future Serdaigle - soyons amies, tu veux - et bon courage pour ta fiche. J'suis certaine que tu t'amuseras parmi nous!
Aisling R. Balsey
J'ai reçu ma lettre le : 24/04/2012 Parchemins : 7
L'Histoire de ma Magie. mon camp il y a 200 ans: Beauxbâtons crois-tu en la vie antérieure ?: Non. amis/amours/emmerdes:
Sujet: Re: Aisling; Shall I compare thee to a Summer's day Mer 25 Avr - 16:52
Merci merci meeerci Oh ouiii soyons amies Ophélia Et Cataleya, je te remercie de ne point m'avoir lapidée suite à ce mot d'esprit des plus nazes
Cordélia Dawkins-Buckley
J'ai reçu ma lettre le : 07/01/2012 Parchemins : 881
L'Histoire de ma Magie. mon camp il y a 200 ans: Poudlard crois-tu en la vie antérieure ?: Oui, je me souviens de tout. amis/amours/emmerdes:
Sujet: Re: Aisling; Shall I compare thee to a Summer's day Mer 25 Avr - 17:38
Bienvenue iciiiiiiiiiiiiii merci pour ton inscription et si tu as besoin de quoi que ce soit, nous sommes là pour toi N'hésite pas à parler du forum autour de toi, plus on est de fous plus on rit
ASTRID en plus "bon appétit", c'est une des choses que je préfère entendre
Laserian K. Hemingway
J'ai reçu ma lettre le : 18/04/2012 Parchemins : 71
L'Histoire de ma Magie. mon camp il y a 200 ans: Poudlard crois-tu en la vie antérieure ?: Pas du tout, et ce malgré les flashs fréquents. amis/amours/emmerdes:
Sujet: Re: Aisling; Shall I compare thee to a Summer's day Mer 25 Avr - 20:42
Welcome !! Content de voir que nous avons une nouvelle membre au moins aussi drôle que moi ! *bitch please*
Cordélia Dawkins-Buckley
J'ai reçu ma lettre le : 07/01/2012 Parchemins : 881
L'Histoire de ma Magie. mon camp il y a 200 ans: Poudlard crois-tu en la vie antérieure ?: Oui, je me souviens de tout. amis/amours/emmerdes:
Sujet: Re: Aisling; Shall I compare thee to a Summer's day Mer 25 Avr - 21:14
( par contre fait attention dans ton profil c'est écrit que ton personnage est en sixième année, ici en quatrième )
Aisling R. Balsey
J'ai reçu ma lettre le : 24/04/2012 Parchemins : 7
L'Histoire de ma Magie. mon camp il y a 200 ans: Beauxbâtons crois-tu en la vie antérieure ?: Non. amis/amours/emmerdes:
Sujet: Re: Aisling; Shall I compare thee to a Summer's day Mer 25 Avr - 21:23
Merci vous deux Un très grand avenir humoristique nous attend donc Laserian Oh oui, j'avais pas vu "Bon appétit" pour te remercier
Anatasie T-J. Rosier
J'ai reçu ma lettre le : 16/04/2012 Parchemins : 25
L'Histoire de ma Magie. mon camp il y a 200 ans: Poudlard crois-tu en la vie antérieure ?: J'ai de sérieux doutes. amis/amours/emmerdes:
Sujet: Re: Aisling; Shall I compare thee to a Summer's day Mer 25 Avr - 21:53
Bienvenuuue sur le forum & bon courage pour ta fiche !
Astrid est un choix divin
Aisling R. Balsey
J'ai reçu ma lettre le : 24/04/2012 Parchemins : 7
L'Histoire de ma Magie. mon camp il y a 200 ans: Beauxbâtons crois-tu en la vie antérieure ?: Non. amis/amours/emmerdes:
Sujet: Re: Aisling; Shall I compare thee to a Summer's day Mar 1 Mai - 23:05
Merci merci En parlant de ça, fiche terminée
Cordélia Dawkins-Buckley
J'ai reçu ma lettre le : 07/01/2012 Parchemins : 881
L'Histoire de ma Magie. mon camp il y a 200 ans: Poudlard crois-tu en la vie antérieure ?: Oui, je me souviens de tout. amis/amours/emmerdes:
Sujet: Re: Aisling; Shall I compare thee to a Summer's day Mer 2 Mai - 15:29
Tout ça me parait très bien fait quand même attention quand tu parles de voiture, j'ai eu du mal à comprendre qu'il s'agissait d'une voiture "moldue" d'avant - genre mini carrosse avec les chevaux - parce que je crois pas que les voitures comme celles qu'on avait avant existaient il y a deux cens ans ..... *go go wikipedia* oui voilà, ils se sont réellement développé que genre 50 ans après l'histoire donc... mais ça me va, on va dire que c'est un truc avec des cheveux, ça s'appelait aussi une voiture je crois
Mais sinon c'est une bonne fiche et tu écris bien. Ca me plait et ton personnage est intéressant.
Je te valide donc :
Ҩ Cher/Chère Invité,
Nous avons le plaisir de vous informer que votre inscription au collège Poudlard est validée. Vous trouverez ci-joint la liste des ouvrages et équipements nécessaires au bon déroulement de votre scolarité. Tu peux dès à présent faire tes demandes dans les différentes partie du forum
Veuillez croire, cher(re) Invité , en l'expression de nos sentiments distingués.