chaleureuse Ҩ autoritaire Ҩ désordonnée Ҩ consciente Ҩ sympathique Ҩ tolérante Ҩ inflexible Ҩ impitoyable Ҩ charismatique Ҩ compréhensible Ҩ directe Ҩ honnête Ҩ loyale Ҩ courageuse Ҩ rationnelle Ҩ terrifiante Ҩ objective Ҩ sang-froid Ҩ calme Ҩ confiante Ҩ ironique Ҩ perspicace.

professeur de métamorphose ☎ elle a l'air très sympathique, mais devient très terrifiante quand on ne fait pas ce qu'elle demande. ☎ elle est née de l'union de deux sorciers, comme son grand-père maternel est un moldu, ainsi que son arrière-grand-mère maternelle, elle est sang mêlée. ☎ quand elle est déprimée, elle se teint les cheveux. elle peut passer du blond vénitien au châtain foncé. ☎ elle ne parle pas beaucoup, mais assez. ☎ elle a des airs d'élèves de dernière année. ☎ elle ne fuit jamais. ☎ elle fuit son fiancé, sinon. (ça compte pas, c'est différent.) ☎ avec des parents globe-trotters, elle a visité pas mal de pays durant son enfance. ☎ elle parle couramment l'anglais, l'islandais et le coréen. elle arrive plus ou moins à entretenir une discussion en français. ☎ elle n'arrive pas à être jalouse. ☎ elle ne sait pas cuisiner. ☎ elle ne fait confiance qu'en soi-même. ☎ elle n'aime pas extérioriser son mal-être. ainsi, la seule preuve est la couleur de ses cheveux. ☎ elle est agacée quand elle voit un de ses élèves dormir en plein cours. ainsi, elle lui laisse un peu de répit, avant de lui envoyer un dictionnaire en pleine tête. ☎ durant son enfance, elle passait deux semaines en été en Islande. Là-bas, ils y avaient une petite maison mitoyenne, proche de la mer et des jerseys. ☎ elle aime les choses froides et mouillées. ☎ elle semble s'attacher à ses élèves, mais celle-ci est juste naturellement sympathique. ☎ elle se fait facilement draguer par n'importe quelle personne dans Poudlard. ☎ elle n'aime pas parler d'elle. ☎ elle est très sportive. ☎ quand elle désire un peu de tranquillité, elle va souvent dans la salle des cours de divination pour boire son thé. ☎ elle a le sommeil lourd, en plus de pouvoir dormir n'importe où. ☎ a déjà sérieusement songé à enlever le haut pour que tout le monde suive son cours, mais elle ne souhaitait pas avoir des problèmes après cela. ☎ elle boit des choses... étranges. (à quand la crise éthylique ma chère ? ) ☎ elle ne favorise personne, elle n'en voit pas l’intérêt. ☎ son père a tenté de l'obliger à parler uniquement français à la maison, mais son accent désastreux compliquait les choses. ainsi, ils ne parlent qu'islandais. ☎ elle a peur des canards. elle n'arrive pas à expliquer cela et se sent ridicule. (pour tout dire, c'est leur regard sournois/vicieux qui la font trembler). ☎ (uc si oublie.)

god change your mind.

« Ethan ? » Le dénommé Ethan, le nez plongé dans sa pinte, tiqua un instant. Sa voix de velours s'en était presque épaissie. C'était pas bon ; quand son meilleur ami utilisait ce timbre de voix, c'est qu'il devait lui annoncer quelque chose de pas très joli. Peut-être le mettre en condition allait le calmer, parce qu'il était connu que le stress poussait à la calvitie. Il hocha donc la tête en guise de "oui". Son meilleur ami déglutit, bu un bon coup avant de parler. « Je sors avec ta soeur. On a baisé y a deux jours maintenant , et j'ai pris mon pied. » Avant de boire à nouveau, et de poser bruyamment sa pinte sur le mini-bar. Ethan n'avait pas dit un mot, et il attendit que l'information monta au cerveau. Ce ne fût pas long, pour qu'un rauque « quoi ? » retentisse. La seconde suivante, il agrippa sauvagement le col de la chemise de son meilleur ami, comme furieux. Le Diable semblait alors habiter son corps. Les autres clients les regardaient avec étonnement. Les deux garçons se connaissaient depuis leur première année à Poudlard, ils ne s'étaient alors plus jamais séparés. Enfin, leur boulot respectif les avaient éloigné, mais il avait instauré la tradition du samedi soir au bar. De vrais jumeaux, deux Serdaigles. Ethan respira bruyamment, gardant toujours la position. La victime commença à manquer d'air, mais déjà il se fit secouer comme un prunier, en attendant les quatre vérités. « T'a touché à ma soeur ? » La question ne se posait plus désormais. Il regretta même de lui avoir avouer qu'il avait pris la virginité de la petite soeur de son meilleur ami. Ça sonnait très hard, n'empêche. « Gab, petit merdeux. Je vais faire en sorte à ce que tu n'es plus de descendance pour cet affront. » ... Finalement, c'était Ethan qui était le plus hard. Tout se termina bien ; sa petite amie arriva à tant avant qu'Ethan n'écrase les testicules de son chéri, avec l'aide des autres clients. Il ne comprenait pas les garçons comme Ethan, qui préservait leur soeur comme si le monde était peuplé de pédophiles et de débauchés. Gabriel eut quand même une consolation ; Ethan, les joues rouges, demandant pardon.

Étonnamment, Gabriel Larter et Scarlett Hyunn était restés longtemps en couple. Ce fût au bout de la troisième année que Scarlett craqua. « Je suis enceinte, épouse-moi. » Avait-déclaré presque brutalement la femme, après avoir terminé le contenu de son assiette. Gabriel, pas spécialement troublé par la nouvelle, acheva son verre de Bordeaux, avant de répondre d’un simple « D’accord. » Ce fût alors le début d'une longue bataille où la demoiselle fit l'amour à son fiancé pour faire en sorte que l'excuse tienne. La troisième fût la bonne. Une hystérie sans fond ni forme s'empara d'elle. Des larmes en coulaient presque. Le couple annonça donc à leur proche qu'ils allaient se marier et que Scarlett était enceinte ; il n'est pas nécessaire de dire que quand Ethan l'apprit, il tomba dans les pommes, avant de leur souhaiter "tout le bonheur du monde". « Soeurette. J'arrive pas à imaginer un bébé toi-gab. » « Faudra que tu t'y fasses désormais. » Il avait hoché la tête, l'air de rien. Deux semaines plus tard, le mariage fût célébrer en grande pompe, avant que la mariée ne prenne du ventre. Et puis faut dire que les neuf mois étaient passés, avant que leur petite fille arriva. Leur petite sorcière. Le, enfin les, prénoms de leur enfant fût le fruit d'un long débat opposant un mari épuisé avec une femme en chaleur. Au point même d'être encore en désaccord quand l'enfant sorti de l'utérus de sa mère, émerveillés. « Chéri voyons, appelons-là Roxanne, c'est très très jolie. » « Non Scar. Il faut qu'on soit tous les deux d'accord, et je te dis que c'est un prénom arrogant. » « Pourquoi ? Toutes les Roxanne que tu connais ne sont pas des salopes à ce que je sache ! » « On s'en sortira jamais... Choisis un prénom et j'en choisirai un également, comme ça on dépassera pas le délai que nous a accordé la mairie. » « Je t'ai dis Roxanne ! » « Putain Scar, réfléchis encore un peu ! » Scarlett s'arrêta sur son élan et réfléchi pendant de courtes secondes. « Mhh. Chéri, j'aime bien Cassiopée aussi. Et toi t'a choisi quoi ? » « Faith. Parce que depuis qu'elle est née, elle me donne le courage d'aller dans une église. » « Imbécile. » « Faith Cassiopée. Faith Cassiopée Larter. » Le sourire lumineux que lui accorda sa femme lui donna son accord.

« Mon coeur ? Ne rêvasse pas trop, sinon tu vas rater ton train. » « Oui Maman. » La brune posa sa main sur l'épaule de sa fille d'onze ans, presque émue. Comme à son habitude, elle ne voyait pas le temps passé. Onze années assez mouvementées, riches en souvenir. La petite Cassiopée avait beau être né en plein coeur d'Oxford, ils avaient déjà commencé à bouger. Deux années en Islande, trois autres en Corée, avant de parcourir l'Europe à la quête de nouveaux paysages. Les petits yeux chocolats de Cassiopée avaient vu tout ce beau paysage, et avait bien du mal à les enregistrer. Évidemment, la famille avait intervenu, trouvant ça inconvenant. « Faites-là au moins garder par une nourrice ! » « Et l’abandonner ? Jamais. » Grandissant, elle avait fini par prendre des cours par correspondance. Jusqu'à ce qu'elle est onze ans. « Maman ! Maman ! Regarde j'ai reçu ma lettre ! » Scarlett en avait lâchée une larmichette. Sa fille l'émouvait trop facilement, pour son plus grand désarroi. Mais, il y s'y dégageait une sorte de fierté qu'elle peinait à exprimer. Maintenant, sa fille avait grandi, elle pourrait continuer ainsi sans son aide si elle le voulait. Le train retentit à nouveau. Scarlett étreigna rapidement sa fille avant de l'aider à monter dans le train. Elle sourit.


« Cherry. C'est horrible, je crois que je suis tombée amoureuse d'un connard. » « Un serpentard ? » demanda logiquement Cherry. La réponse de Cassiopée n'était pas nécessaire, mais elle hocha la tête. « Raconte. » Et elle lui raconta. Comment il lui avait envoyé une tarte à la crème en pleine gueule. Comment il l'avait coincé dans les douches. Comment ses doigts effleuraient le tissu mouillé et ses frissons par la suite. Comment il l'avait humilié en cours de potion. Et comment il avait réussi à capturer ses lèvres pendant qu'elle bossait, le temps d'un toucher dans la bibliothèque bondée. Elle voulut continuer, mais son amie l'arrêta. « Chérie enfin ! Lloyd, putain, Lloyd un sang pur et un connard ! Il se passe quoi dans ta tête ? » Cherry semblait ne pas comprendre, enfin c'était normal. « Je sais pas. J'ai des envies de meurtre dès que je le vois. Mais pourtant, je trouve qu'il dégage un truc de bizarre... » « Mauvaise odeur ? » « Non, non. En fait, je le trouve juste sexy. » Elle poussa un cri. Cassiopée soupira. « Manquerait plus qu'il m'invite au bal tiens. » Et le cauchemar se réalisa. Mais le connard semblait avoir disparu lors de la fête. Au point qu'elle est acceptée qu'elle se fasse toucher par le garçon. Elle trouvait ça bizarre.

Enfin, on ne restait pas longtemps à Poudlard. Un an après avoir reçu son diplôme, Lloyd lui proposa de sortir avec lui. Il semblait plus mûr alors, c'est pour cela qu'elle accepta. Au départ, elle doutait un peu. Mais ces craintes s'estompèrent rapidement. Dans son projet professionnel, elle entama une procédure au ministère de la magie afin de devenir professeur à Poudlard. Sa formation acheva, elle partit quand Lloyd lui mit la bague au doigt. Inconsciemment, elle avait accepté. Petit à petit, elle sentit son amour d'adolescent s'estomper dans son coeur. Alors, elle partit loin. Loin de tout, loin de lui. N'arrivant pas à dire la vérité en face, une première.

Son cœur battait très fort. Très. Trop, peut-être ? Elle le sentait aller et venir, elle le sentait sortir. Fébrile, elle supportait le corps chaud qui l’empressait tendrement. Non, ce n'était pas de l'amour. C'était indescriptible, un peu trop sauvage. Elle ne voulait pas, non elle ne voulait pas. Plus.