anatasie ㄨ Faire l'amour fait perdre env. 360 calories. « Salut, on fait un régime ? »
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Anatasie T-J. Rosier
J'ai reçu ma lettre le : 16/04/2012 Parchemins : 25
L'Histoire de ma Magie. mon camp il y a 200 ans: Poudlard crois-tu en la vie antérieure ?: J'ai de sérieux doutes. amis/amours/emmerdes:
Sujet: anatasie ㄨ Faire l'amour fait perdre env. 360 calories. « Salut, on fait un régime ? » Lun 16 Avr - 20:30
parchemin de
anatasie twinkle-jagger rosier
“ when a girl says i'm cold you're not supposed to say « me too ». ”
Je me présente, je m'appelle HenriAnatasie et j'ai dix-neuf ans. Oui, parce qu'en fait, je suis né le 30 juillet 1992 en Irlande. Sinon, je suis irlandais, normal quoi. Je suis de famille sang-mêlé, même si je prétend être de sang-pur. En tant que sorcier, je possède bien sûr une baguette, « l'amour de ma vie », qui est constituée de bois d'if et d'une plume de phénix. Elle mesure vingt-trois centimètres et on parle toujours de baguette. Mon Patronus a une forme d'un phénix. Concernant ma vie amoureuse, je suis en couple mais ma copine ne le sait pas encore. Depuis mes quatorze ans, je suis à Poudlard et maintenant je suis déjà en sixième année. Je suis un blaireau des sables. C'est une fierté que de faire partie de leurs rangs. Dans ma vie antérieure je m'appelais Gabriel, comme l'ange et j'ai été tué par amour. Une fin très Shakespearienne, vous dites ?
→ aime la compétition et ne supporte pas de perdre ҩ déteste l'autorité et le fait clairement savoir ҩ déteste la magie noire ҩ a énormément de répondant ҩ plait aux dames, le sait, mais n'en joue pas ҩ ne recule jamais devant l'adversité ou les problèmes ҩ ne courbe jamais l'échine ҩ a toujours défendu les plus faibles ҩ grignote ses doigts jusqu'au sang et ne s'en rend même plus compte ҩ passe très souvent une main dans ses cheveux pour les ébouriffer un peu plus qu'ils ne le sont déjà ҩ pourrait se balader toute la journée torse nu que cela ne le gênerait même pas ҩ gabriel savait danser, anatasie n'a jamais su ҩ chante très faux mais chante quand même sous la douche ҩ cuisine comme un chef ҩ guitariste dans l'âme ҩ poète à deux balles ҩ est insensible aux charmes des vélanes, il est trop amoureux de Cordélia pour que ça marche.
→ a vécu dans une maison à deux étages, près de belfast en irlande, et y a toujours été heureux ҩ préféré de la mère, apprécié du père, complice avec la sœur, rival avec son jumeau ҩ a été envoyé à poufsouffle à la surprise générale, il en avait d'ailleurs fait la demande en choixpeau magique ҩ est plutôt aimé, plutôt populaire et il aime ça ҩ sa principale raison de vivre, quand il était petit, était d'embêter téonard. très vite, ils sont devenus rivaux jusqu'à ce qu'anatasie oublie qu'ils étaient frères avant tout ҩ n'a jamais été mélangé au monde moldu et en ignore tout ҩ ressent un peu de mépris pour téonard, qu'il considère comme un millionième bouffon d'or ҩ s'est toujours prétendu sang pur bien qu'il soit sang-mêlé, sa mère étant née-moldue ҩ n'a jamais accepté le fait que la meilleure amie de téonard soit une née-moldue et est très jaloux de la relation de ce dernier avec Cordélia. il le lui fait d'ailleurs payer ҩ a eu une ou deux copines pour tenter d'oublier la blonde, en vain ҩ est contre les coups d'un soir ҩ a depuis quelques mois des flashs de sa vie antérieure et surtout, d'une jeune fille blonde dont il se sait follement amoureux. cependant il n'arrive pas à distinguer son visage ҩ ignore donc qu'il s'agit de Sofia, la vie antérieure de Cordélia ҩ pratique le quidditch ҩ son patronus est un phénix, comme Cordélia ҩ Gabriel avait dit à Sofia que peu importe ce qu'il pourrait se passer, leur amour renaitrait toujours de ses cendres, comme un phénix ҩ contrairement à Cordélia, il s'entend très bien avec le directeur de Poudlard et il finit souvent dans son bureau après avoir fait quelques conneries et autres farces. c'était en vérité son père adoptif dans sa vie antérieure, ce qu'il ignore mais pas le directeur lui-même qui a conservé ses sentiments paternels pour lui.
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ϟ AGE : bientôt la majorité ϟ QUEL HIBOU T'A AMENÉ ICI ? : Cordy chérie. ϟ QUE PENSES-TU DU FORUM ? : palapapapaaa c'est tout ce que j'aime ! ϟ AVATAR : logan lerman le plus beau. ϟ DOUBLE COMPTE : non. ϟ CODE DU RÈGLEMENT : edit par cordy ! ϟ UN PETIT MOT POUR LA FIN ? : So put your hands in the air. hands in the air. hands in the air. she's gonna shoot
Anatasie T-J. Rosier
J'ai reçu ma lettre le : 16/04/2012 Parchemins : 25
L'Histoire de ma Magie. mon camp il y a 200 ans: Poudlard crois-tu en la vie antérieure ?: J'ai de sérieux doutes. amis/amours/emmerdes:
Sujet: Re: anatasie ㄨ Faire l'amour fait perdre env. 360 calories. « Salut, on fait un régime ? » Lun 16 Avr - 20:30
❝ Sometimes the memories are worth the pain. ❞
La soirée avait très bien commencé. Les banquets, c'était ce que je préférais. La plupart penserait le contraire. Pour un gosse de six ans, se retrouver aux côtés d'adultes tous plus ennuyeux les uns des autres, habillé dans une robe de sorcier inconfortable et qui gratte, c'est le cauchemar ! Pourtant, moi, j'ai toujours aimé que l'on m'observe et que l'on me pose des tas de questions, rien que parce qu'entendre la réponse d'un gosse insolent, c'est toujours amusant. Être le fils du directeur, ça avait ses bons côtés. Quoiqu'il en soit, j'avais passé la soirée aux côtés de mon père adoptif, souriant de toutes mes dents à chaque fois qu'il me présentait à l'un de ses amis. La plupart me connaissait déjà, et ne se privait pas de le faire comprendre, en répétant maintes et maintes fois que j'avais grandie depuis la dernière fois. Les premières fois sont les plus drôles, à force, on finit par s'en lasser. Personne ne fut donc surpris lorsque je quittais les lieux pour m'aventurer un peu plus loin. La salle dans laquelle la soirée se déroulait était bondée et la température en était que plus élevée, contrairement au froid glacial qui chatouilla quelques temps mes narines. Un frisson me parcourut alors que mes yeux balayaient la cour, avant de se poser sur une blondinette un peu plus loin. Assise sur une balançoire, un livre à la main, elle semblait être dans un autre monde. Le sien. Elle paraissait aussi jeune que moi, pourtant, j'avais l'impression qu'elle était beaucoup plus mature et sage que je pouvais moi-même l'être. Aussi concentrée que je pouvais être intrigué, je m'approchais doucement d'elle. Elle ne semblait pas me voir, plongée dans son bouquin qui m'aurait probablement ennuyé dès la première page. Non, j'étais plutôt le gamin qui faisait le comique et qui trouvait toujours un moyen de repousser ses devoirs au lendemain. Un cancre, si vous préférez. Moi, j'me dis que ce serait plutôt le contraire. Profitons de la vie pendant qu'il en est encore temps. Elle tourna doucement la page alors que ma main se rapprochait doucement de sa longue chevelure blonde. Je l’avais aperçu dans la salle mais je n’avais pas eu le courage de l’approcher. Elle était accompagnée de sa mère, qui dégageait une certaine prestance qui me rendait mal à l’aise. Elle était belle, dans sa petite jupe plissée élégamment et ses grands yeux qui exprimaient clairement l’incompréhension à toute cette mascarade. Elle n’avait aucune idée de la raison de sa présence parmi les invités. Elle était perdue, dans cette immensité. Et malgré cela, un sourire était dessiné sur ses lèvres face aux nombreux compliments que l’on lui lançait. Oh que oui, elle était belle et elle reflétait tout ce qu’un gamin de six ans ne pouvait qu’apprécier. Je ne la connaissais pas, mais je savais déjà qu’elle serait importante dans mon cœur. Sa timidité ne faisait qu’accentuer le fait que j’avais envie de la connaitre. J’avais envie d’en savoir plus sur elle. Qui n’en aurait pas envie ? Ce serait mentir que d’avouer le contraire. Attrapant délicatement le ruban qui attachait ses jolies boucles, je l’attirai vers moi, défaisant absolument tout le travail de celles qui avaient dû y prendre des heures pour rendre sa coiffure parfaite. Tant pis pour elles. Un sourire malicieux se dessina sur mes lèvres alors que la petite fille se rendait compte du pot-aux-roses. Ses yeux s’étaient ouverts de stupéfaction alors que je faisais quelques pas en arrière, me mettant doucement à rire de sa réaction. Elle était drôle bien malgré elle, avec son visage enfantin et ses sourcils froncés. La blondinette se tourna brusquement vers moi, plongeant son regard dans le mien. Le temps semblait s’être soudainement arrêté. Il n’y avait plus rien autour de nous. Seulement elle et ses yeux verts que je pouvais enfin voir de plus près. Ses yeux verts qui dégageaient quelque chose de… magique. Magique était bien le mot. Une rencontre qui me marquerait probablement pour toujours. Une rencontre qui liait nos deux âmes pour toujours. Sans que nous nous en rendions réellement compte, quelque chose de fort se créait entre nous. Quelque chose que plus personne ne pourrait détruire. Ce n’était pas de l’amour non. Ce n’en serait jamais. C’était bien plus que ça. Je n’arrivais plus à me détacher de ses yeux étincelants. C’était différent de tout ce que j’avais pu vivre jusqu’à présent. Bon, je vous accorde qu’à six ans, on n’a pas encore vécu grand-chose. Son regard se baissa soudainement sur le ruban que je tenais toujours et sans même me laisser le temps de réagir, la petite fille se précipita sur moi, prête à récupérer son bien. « Essaye toujours ! » M’écriai-je alors que je tentais de fuir le plus rapidement possible. Nous fîmes plusieurs fois le tour de la cour, riant à gorges déployés. C’est l’une des raisons qui me pousse à aimer tant les banquets. On y trouve facilement de nouveaux amis à six ans. Finalement, elle réussit à me rattraper et me reprendre ce qui était d’abord à elle et avant même de réaliser ce qui se passait, je la vis glisser, m’emmenant avec elle dans sa chute, pour finir dans la fontaine. Aussitôt, je me remis à rire, tentant de me redresser avec tous mes vêtements qui s’alourdissaient avec l’eau. Lâchant le ruban, j’en profitai pour le récupérer et quittai la fontaine. Je riais toujours alors qu’elle me poussait pour m’abattre sur le sol, m’arrachant des mains l’objet de ses convoitises. Je n’arrivais plus à m’arrêter de rire. C’était idiot, je le savais. Et elle m’avait mis K.O en un rien de temps. « J’ai gagné, t’as perdu ! Sale petit voleur ! » Et elle venait enfin d’ouvrir la bouche. ENFIN ! Moi qui attendais tant d’entendre sa délicieuse voix, je n’étais absolument pas déçu de la surprise. Elle était douce, enfantine et reposante. Une voix qui pourrait en être une parmi tant d’autres. Pas pour moi. C’était sa voix. « J’en étais sûr, tu as une voix magnifique. » Plus que ça, elle avait réussi à enfermer mon cœur. C’était stupide. A six ans, on ne sait pas vraiment ce qu’est l’amour. Moi j’en étais sûr. C’était elle. Plus encore lorsque ses jours s’empourprèrent d’un joli rose qui lui allait si bien au teint. Alors que le silence s’était installé entre nous, les portes s’ouvrirent brusquement face à une femme qui me semblait être sa mère, visiblement très agacée par notre comportement et mon père adoptif, nous lançant un léger sourire amusé. Je n’eus pas le temps de lui adresser mes salutations que la vieille femme l’attirer à l’intérieur de la salle d’un œil malveillant. Je ne le savais pas encore, mais une histoire commençait entre nous. Je la reverrais. Bien assez tôt. Plus tôt que ce que j’espérais.
(...)
Ruby m’observait tendrement, affalée sur mon lit, le visage tourné vers moi. Son sourire enjôleur ne quittait plus ses lèvres. Elle avait ce visage enfantin, qui m’avait immédiatement plu chez elle. Une petite fille, qui ne devait pas être plus âgée que moi et qui était rapidement devenue l’une des personnes les plus importantes de ma vie. Il n’était pas surprenant de la voir trainer dans les couloirs de ma maison, entre deux jours de congé. Mon père n’avait eu aucun mal à l’accepter. Elle était de ces filles, aux visages angéliques, à qui l’on donnerait le bon Dieu sans confession. « Pourquoi tu me regardes tout le temps ? » Finis-je par lui demander, levant les yeux au ciel d’une façon si exagérée qu’elle se mit à pouffer de rire. J’avais vu mon père réagir de la même façon lorsque je lui avais raconté des salades pour dissimuler la connerie que j’avais faite. Il avait roulé des yeux, posé une main sur son visage et s’était maudit de m’avoir comme fils. Ce comportement m’avait fait si rire que la dispute avait rapidement été oublié, remplacé par l’hystérie de nos gloussements. Situation irréaliste, qui n’avait fait que confirmer les liens si forts que nous partagions le directeur et moi-même. « Parce que t’as l’air bête à sourire aussi bêtement. » Répondit-elle sur ce même ton innocent qu’elle employait toujours lorsqu’elle se moquait de moi. Petite phrase qu’elle sortait dans nos meilleurs moments, histoire de marquer le coup. Et cela marchait étrangement à merveille. Plutôt que de lui en vouloir, je riais de ma bêtise avec elle. Un soupir se fit entendre de ma part. J’attrapai alors le premier oreiller qui me passait sous la main pour l’abattre sur son visage. Elle hurla de surprise et répondit de la même façon, agrippant son coussin de toutes ses forces, de peur que je le lui vole. La bataille fit rage dans la chambre, nos rires emplissant la chambre, faisant échos dans les couloirs de la demeure. Il ne fallut pas plus d’une dizaine de minutes pour voir la porte s’ouvrir sur mon paternel, légèrement irrité. Ses cheveux négligemment coiffés et ses traits tirés me montrèrent une nouvelle facette du vieillard que je côtoyais tous les jours sans même me rendre compte de son âge. « Par Merlin, mais allez-vous donc cesser ? Il est bientôt trois heures et vous n’êtes toujours pas couchés ? » Nous avions cessé, pour le fixer. Ruby avait le visage défait, prise sur le fait, impossible de pouvoir argumenter. Elle avait ce visage de petite fille, qui avait attrapé la main dans le sac, d’avoir fait la pire des horreurs, alors qu’au fond, réveiller mon père n’était pas un crime. Certes, il possédait un emploi du temps plutôt chargé et ne pouvait se permettre de se coucher aussi tard, pourtant, cela ne me dérangeait pas plus que cela. Comme si un gosse de sept ans pouvait comprendre les obligations des grandes personnes. Notre mutisme sembla calmer mon paternel, qui nous lança un regard attendri, avant de nous demander de nous coucher et ce, pour de bon. Un baiser sur le front plus tard, il repartait dans sa chambre, aussi rapidement qu’il était apparu dans la mienne. Sa robe de chambre virevoltait dans l’air, lui donnant l’élégance de l’homme important qu’il était. Couchés l’un à côté de l’autre, l’un en face de l’autre, Ruby reprit son sourire narquois qu’elle avait perdu quelques minutes auparavant. « Arrête, tu veux ?! » Murmurai-je en fermant les yeux, tentant d’oublier son visage moqueur. Elle ricana un instant avant qu’un silence angoissant s’installe entre nous. Je rouvris les yeux. Ruby souriait toujours de toutes ses dents. « Pourquoi tu m’embêtes comme ça ? » Ses doigts agrippèrent ma main. « Gaby, il est amoureux, il est amoureux… » Se mit-t-elle à chantonner à tue-tête alors que je me retournais pour ne plus la voir. J'adorais sa présence mais parfois, qu'est ce qu'elle pouvait être chiante ! Elle se comportait comme une vraie gamine. Cela expliquait certainement la raison pour laquelle j'étais rarement avec des filles de mon âge. Elles étaient toutes stupides. Dès que l'on prenait la peine de leur raconter une confidence, elles s'emballaient en un rien de temps, sans même essayer de nous comprendre. « Je te dirais plus rien, si c’est comme ça… » Sa main tenait toujours la mienne, comme si elle lui avait toujours appartenu. « T’es pas drôle… » Souffla-t-elle finalement, légèrement déçue à l'entente de ma menace. Elle savait que j'étais très sérieux lorsque je lui déclarais ce genre de choses. Pourtant, très souvent, lorsque cette situation arrivait, elle ne durait guère assez longtemps pour nous séparer. Notre amitié était trop importante, notre relation trop forte pour pouvoir vivre l'un sans l'autre. Il n'y avait cependant aucun amour là-dessous. Ou du moins, rien d'autre qu'un amour dès plus fraternel. C'était ma sœur. La sœur que je n'avais jamais eu l'occasion d'avoir. Ce petit trésor que je me devais de protéger. Il y eut un silence. Aucun de nous ne sembla vouloir le rompre. S'était-elle finalement endormie ? Je me risquai un regard vers elle. Les yeux fermés, elle paraissait paisible. Un léger sourire se dessina sur mes lèvres alors que je repris ma position. « Tu crois que tu vas la revoir ? » Me demanda-t-elle d’une voix plus faible, la fatigue se faisant entendre. Elle avait prononcé cette phrase si doucement que j’eus du mal à la comprendre. Les yeux fermés, je haussai des épaules, n’ayant aucune réelle réponse à cette question. « Je sais pas… mais j’aimerais bien. Bonne nuit Ruby. »« Bonne nuit Gabriel. »
(...)
« Plusieurs années avaient passé. Je l'avais revu. Et revu. Maintes et maintes fois et j’en suis tombé fou amoureux, malgré les tensions qui existaient entre nos parents. Malgré la guerre qui risquait à tout moment d'éclater. Une histoire d’amour que tout le monde aimerait vivre un jour. Surtout les demoiselles, qui rêveraient probablement d'avoir un petit-ami prêt à tout pour elles. Moi, j'étais prêt à tout pour Sofia et ça, ce n’était plus un secret pour personne. A tel point que lorsque j’avais décidé de lui demander sa main, la plupart des élèves de Poudlard étaient déjà mis au courant. A croire que je n’avais plus aucune vie privée ! Certains venaient même m’accoster pour me dire d’un ton envieux un léger « félicitations mec, tu vas te marier avec l’une des plus canons de l’école ! » même si, au fond d’eux, ils n’avaient qu’une envie, de me foutre un poing dans la figure parce que c’était moi qu’elle épouserait sans aucun doute. D’autres m’arrêtaient en plein chemin pour me faire du rentre-dedans, tentant sans doute de me faire changer d’avis. J’avais tout vu ! Absolument tout ! Et je pouvais tout avoir. J’aurais pu changer la plus belle femme à mes yeux pour une autre encore plus belle ! Pourtant, j’ai tenu bon. Et ce fut donc avec une voix qui se voulait assuré mais qui montrait surtout ma nervosité que je lui avais demandé, sa main. Vous auriez vu mon visage à cet instant ! Le rouge me montait aux joues et je n’avais qu’une seule envie, c’était de fuir le plus rapidement possible si sa réponse était négative. Sofia, elle, avait un léger sourire sur ses lèvres. Elle était surprise mais l’on pouvait aisément lire en elle que c’était le plus beau jour de sa vie. Elle tentait de garder son calme, sans réellement y parvenir. Elle faisait mine de réfléchir et ce fut donc à mon grand soulagement qu’elle finit par répondre, un petit « oui » timide mais que tout le monde avait probablement entendu. Oui. Un seul mot qui allait nous unir à jamais. Ou presque. C'était stupide de se marier par ces temps-là. Pourtant, je savais que si nous ne le faisions pas, nous n'en aurions jamais l'occasion. Nous étions tous très impliqués dans cette affaire, surtout moi et il valait mieux pour nous tous de continuer à vivre pendant qu'il en était encore temps. Et quoi de mieux qu'un mariage, pour faire oublier cette guerre dans les esprits des plus fragiles ? »
Il était temps. Habillé de mon costume de marié qui –selon Edward- m’allait comme un gant, je m’observais dans le miroir de la pièce. J’étais anxieux mais c’était probablement normal. Qui ne l’aurait pas été en ce jour de fête ? Pourtant, je ne doutais absolument pas de l’amour que je portais à celle qui allait devenir ma femme. A vrai dire, je ne réalisais pas encore la chose. Je me mariais. Avec Sofia. Et peu importe l’avis de sa famille, elle deviendrait ma femme. C’était incroyable. « Tu es nerveux ? » Me demanda soudainement Nathaniel en s’approchant de moi. Un sourire se dessina sur mes lèvres alors que je me tournais pour lui faire face. Agrippant ma cravate, il la remit soigneusement en place en me lançant un léger sourire. « Tu as vu Sofia ? » Il acquiesça vivement, rendant mon sourire. J’avais tellement hâte de la voir ! Selon la tradition qu’elle avait tenu à respecter, la voir dans sa robe de mariée nous apporterait malheur. Je n’avais jamais cru aux superstitions mais j’avais joué les modèles en tenant compte de ses envies. J'avais résisté à la pire des tentations pour garder le mystère jusqu'au bout et j'étais clairement en train de mourir d'impatience. « Elle est magnifique… » Commenta-t-il alors que la porte s’ouvrait pour laisser entrer un jeune homme que je reconnus aisément comme étant Edward. Je ne l'avais jamais vu aussi élégant que ce jour-là. Un jour magique pour nous tous, je suppose. Son costume était parfait. Aucun défaut qui aurait pu compromettre son rôle de témoin. Ses cheveux étaient élégamment coiffés en arrière, ce qui lui donnait un côté plus mature qu'en temps normal. Oui, il était dans ses beaux jours. Nate rouvrit la bouche pour terminer sa phrase mais n'en eut pas le temps, le rouquin se rapprochait déjà pour me lancer un coup sur l’épaule. « …Et toi aussi ! Tu es le plus beau de nous tous réunis. » Compliment qui me fit sourire de plus belles. Ils avaient les mots pour me rassurer ces deux-là. Entre nous, c’était indescriptible. On s’entendait tous à merveille mais ce n’était pas qu’une simple amitié. Ils étaient devenus avec le temps, des frères. Une véritable famille sur qui je pouvais compter et inversement. Nous avions grandi ensemble, muri ensemble et avions absolument tout vécu. Il n’y avait plus aucun secret entre nous. Et comme le disait si bien Sofia, nous étions ses trois mousquetaires. Ses trois hommes de sa vie, même si, sans me vanter, j’avais toujours été le préféré. Tout élève habitant à Poudlard pourrait vous confirmer que tous les quatre, nous étions inséparables et le serions probablement pour toujours. C’était la famille. Notre famille. Et elle ne s’oubliait pas aussi facilement. Nathaniel posa soudainement une main réconfortante sur mon épaule. « Prend pas trop la grosse tête quand même… » Je me mis à rire, suivi par mes deux autres amis. Il avait probablement remarqué mon sourire malicieux niché sur mes lèvres quelques minutes auparavant. « Ca va. J’ai toujours su que j’étais le plus beau. » Oui, c’était bien ça ma famille et je ne l’échangerais pour rien au monde.
Posté devant l'autel, j'attendais patiemment la mariée, un sourire crispé aux lèvres. Le parc de l'école avait été aménagé pour notre mariage et le travail était merveilleusement bien fait. C'était simple, mais convaincant. Moi-même, j'avais été émerveillé face aux multiples fleurs qui nous entouraient, à toutes ses chaises et ses pétales de roses éparpillés dans le parc. Le soleil était également au rendez-vous, ce qui ne gâchait en rien la cérémonie. Tout était absolument parfait. Tout Poudlard était réuni pour célébrer notre mariage. J'en étais tout excité ! Edward me lança un petit sourire alors que Nathaniel me faisait un signe de la tête, m'indiquant ainsi que Sofia venait d'apparaitre. Et ce fut là, que je la vis. Dans sa longue robe blanche, son sourire Colgate dessiné sur ses lèvres. Elle était belle. Plus belle que le jour lui-même. Nom de Dieu, elle était belle. Et c'était ma future femme. Je lui rendis aussitôt son sourire, me rendant compte que je bavais littéralement sur mon costume face à ce spectacle. Tous les invités semblaient hypnotisés par sa démarche et son élégance. Elle était bien la digne fille de la directrice de Durmstrang. C'était trop parfait. Trop parfait pour être vrai... Sofia tendit doucement sa main vers la mienne et je n'eus pas le temps de la lui prendre qu'un étrange bruit se fit entendre. Aussitôt, tous les regards se tournèrent vers les sorciers qui venaient de faire leur apparition au milieu de la cérémonie. Baguettes en main, personne n'eut le temps de réagir que les sorts fusaient déjà de toute part. Des cris se faisaient entendre dans tout le parc et le désespoir semblait se lire dans certains visages. Tout était détruit et aucune exception n'était fait. Alors que mon regard balayait la cour du regard, cherchant mes amis et la blondinette des yeux, un sort me percuta de plein fouet et je m'écrasais sur le sol. Cherchant rapidement ma baguette dans mes poches, je tentais de reprendre mes esprits et de me protéger. Heureusement, je fus beaucoup plus rapide que mon agresseur, qui tomba quelques secondes plus tard, sur l'un de ses compères qui me lançaient un regard haineux. Je n'avais pas le temps pour tout ça, il fallait que je retrouve mes amis ! Et vite ! J'avais un très mauvais pressentiment et je ne pouvais pas les abandonner, pas maintenant. Me frayant un chemin entre deux combattants qui semblaient fous de rage, j'aperçus au loin une grande blonde, qui levait sa baguette en direction de celle qui faisait battre mon cœur. Sans même réfléchir aux conséquences, je me précipitai sur elle, lui lançant le premier sort qui me parut le plus judicieux. Mes yeux se tournèrent ensuite sur Sofia, soudainement rassuré de voir qu'elle n'avait rien. Néanmoins, des larmes avaient coulé sur son visage... et c'est là, que je le vis. Allongé sur le sol, le regard vide, le corps inerte... impossible. C'était impossible. « Non, non, non... NON ! » Pas Nathaniel. Pas lui. N'importe qui mais pas lui. Nom de Dieu, c'était un cauchemar ! Mes doigts se serrèrent un peu plus sur ma baguette magique alors que je me retournais, prêt à en finir avec Natalia. Elle devait payer ! Natalia devait mourir et peu importe ce qui en découdrait. Cependant, je n'eus pas le temps de prononcer un sort qu'elle transplanait déjà, fuyant comme la lâche qu'elle était. « NATALIAAA ! » Hurlai-je, laissant la rage envahir mon cœur. Sofia me prit doucement la main, cherchant probablement à me réconforter de la peine que je ressentais. « Gabriel, calme-toi... » Je secouai difficilement la tête, ôtant sa main de la mienne. « Elle va payer. Je la retrouverai. Je la tuerai. Je te le promets Nate. Je te le promets. » Il n’y avait plus un bruit autour de moi. Ils m’observaient. Tous. Et personne ne semblait vouloir m’interrompre dans mes désirs de vengeance. Oh que oui, il l’aurait sa vengeance ! Certains commençaient déjà à pleurer, d’autres tentaient de rester fiers. « Trois jours. Dans trois jours, ce sera l’escapade du siècle. Je nous donne trois jours. Et dans trois jours, tu seras vengé. » Et personne n’y échapperait.
(...)
La nuit était tombée depuis quelques heures. Face à moi, Sofia, qui n'avait pas hésité à me lancer un sort pour me projeter contre le mur. Je n'avais absolument pas compris son comportement. Tout s'embrouillait dans ma tête. Et elle s'était enfuie, sans même me laisser le temps de lui demander des explications. Je m'étais mis à courir derrière elle, tentant d'oublier le mal de crâne que j'avais attrapé à cause de la chute. Et nous voici. Tous les deux. Au milieu des élèves qui s'étaient attroupés autour de nous, attendant probablement le scoop de l'année. Ah ça, ils l'avaient ! Le couple le plus glamour de Poudlard se séparait... et pas n'importe comment. Sofia venait de me débiter des paroles insensées. « Tu... Tu mens. » Non, je ne pouvais pas la croire. Pas après ce que nous avions tous les deux vécu. Comment avait-elle pu tous nous trahir ? ME trahir ? Trahir Nathaniel alors qu'il était mort à cause de toute cette stupide guerre ? C’était impossible. Impossible… Je ne comprenais absolument plus rien. J’avais l’impression de rêver… C’était un cauchemar n’est ce pas ? Un cauchemar, et j’allais bientôt me réveiller. Nom de Dieu, je n’y croyais pas. Je n’y croyais plus. Mais qu’est ce qui avait pu se passer pour que Sofia fasse cela ? « Tu t’es regardé, mon pauvre ? Tu me fais pitié. Il n’y a jamais rien eu entre nous. C’était de la comédie. Pure et dure, de la COMEDIE. Et si tu veux tout savoir, je me suis fait un PLAISIR certain à te voir mourir de tristesse pour ton ami. C’était parfait. » C’en était trop… Ce n’était pas elle. Pas Sofia, qui avait toujours été d’une innocence et d’une gentillesse inégale. Pas elle et son regard vert émeraude qui transpirait la joie de vivre et la malice. Pas elle, alors qu’elle m’avait chuchoté maintes et maintes fois des « je t’aime » à l’oreille. Tentant de reprendre mes esprits, j’ouvris la bouche, prêt à répondre mais elle quittait déjà les lieux, faisant virevolter sa cape. Une sortie dès plus théâtrale qui ne lui ressemblait absolument pas. Elle marchait toujours dans le parc, suivant un chemin tout tracé alors que je tentais de la rattraper. Il me fallait de vraies explications. Pas toutes ses conneries qu’elle venait de me débiter. Je n’y croyais pas. Soudainement, alors que j’avais encore de l’espoir pour que tout ceci ne soit qu’une pure mascarade, Sofia leva la baguette sur celle qu’elle considérait comme sa meilleure amie. Rose. Sa Rosie qui lui faisait face. Je crus un instant que cela signifiait la fin de cette scène, jusqu’à ce que Sofia lève sa baguette pour lancer le sort impardonnable qui me glaça immédiatement le sang. « Avada Kedavra ! » Non. Non ! Et sans un regard, Sofia continua son chemin. Alors, c’était vrai… Elle nous avait tous trahi. Elle était des leurs. Elle était contre nous. Et prête à tout pour nous détruire. Elle ne m’avait jamais aimé. Jamais. Les élèves se précipitèrent vers la jeune fille au sol, hurlant le désespoir qu’ils ressentaient face au piège qu’elle nous avait tous tendu. Elle avait bien réussie son coup celle-là ! Pourtant, au fond de moi, j’espérais toujours que ce n’était qu’un mauvais cauchemar. Comment tout cela avait-il pu se terminer ? Pourquoi un tel changement de comportement ? Pourquoi maintenant ? « Viens te battre, lâche, viens te battre ! » Hurlai-je contre la traitresse. Elle se retourna à peine, m’envoyant une nouvelle fois m’écraser sur le sol froid, dans un sourire narquois. Et je ne bougeais plus, n’ayant pas le courage de me relever et d’affronter la dure réalité qui venait de s’abattre. Mes poings se serrèrent alors que les larmes coulaient contre mon gré sur mes joues rosies par la colère. Ce n’était pas de la tristesse. Absolument pas. C’était la rage de vengeance qui hantait mon esprit. Je la détestais. Je la détestais pour tout ce qu’elle avait infligé à mes camarades. Pour ses faux sourires, ses déclarations faussées, ses mensonges et ses intentions. Pourtant, bien malgré moi, je ressentais toujours de l’amour pour elle. Je me sentais mal. Tout se mélangeait dans ma tête. J’étais perdu. Complètement perdu. Et d'une certaine manière, j'étais encore plus déterminé à envahir Durmstrang. Ces trois jours furent probablement les plus longs de mon existence. J'attendais avec impatience de les retrouver. La vengeance est un plat qui se mange froid.
Les élèves de Durmstrang semblaient tous aussi étonnés de nous voir débarquer dans les enceintes du château. Baguettes à la main, nous n'avions absolument plus aucune pitié pour ceux qui avaient sali trop longtemps Poudlard. Il était temps pour eux de comprendre ce qu'était l'humiliation et la douleur. Nous avions trop longtemps laissé passer leurs crasses. Edward à mes côtés, je le vis s'éloigner, pris dans une bataille corsée avec une élève de Durmstrang qui semblait très concentrée et prête à tout pour l'éradiquer. Mon attention fut rapidement reprise lorsque j'aperçus, au loin, une jeune fille à la longue chevelure dorée et à la silhouette gracieuse, tenter de se frayer un chemin entre deux soldats qui voulaient sa peau. Les sorts fusaient autour de moi mais je ne pouvais plus détacher mon regard d'elle. Sofia. Sans plus attendre, ne laissant plus la raison dicter ma conduite mais suivant plutôt les ordres de mon cœur, je me précipitai vers elle, envoyant valser ses adversaires. Je ne savais pas réellement ce qui m'avait pris de le faire. Je l'avais seulement fait. Pour elle. Pour notre amour, qui avait malgré tout réussi à emprisonner mon cœur. Le souffle coupé, elle leva néanmoins doucement la tête vers moi et nos regards se croisèrent quelques instants. Assez de temps pour voir que c'était bien Sofia. Celle que j'avais longtemps aimé était revenue à la raison. Elle était redevenue mienne. « Merci Gabriel… Merci… » Elle avait repris ses esprits. Un sourire au coin de mes lèvres, je baissai ma garde, la laissant se loger dans mes bras. Mais avant même de décrocher quelques mots, je sentis une lame s’enfoncer doucement en moi, déchirant mes tripes et coupant par la même occasion ma respiration. « Sofia, qu’est ce que… ? Elle retira d’un mouvement brusque la lame et un gémissement s’échappa de mes lèvres. Est-ce qu’elle venait de me poignarder… ? Sofia venait de me poignarder… et c’était probablement la pire chose qui pouvait m’arriver après sa trahison. L’amour ? Mais quelle connerie ! La jolie blonde se mit soudainement à rire, alors qu’elle retirait ma main posée sur son épaule. Je perdis aussitôt l’équilibre et me laissai tomber sur le sol froid, la voyant m’observer de ses beaux yeux verts. Elle était satisfaite de son coup. Sa mission était accomplie. Et tant pis pour moi. « Sofia… je t’en prie, fais pas ça… » Lui suppliai-je doucement, agrippant sa cheville. Elle poussa ma main et quitta la pièce, alors que je gémissais une nouvelle fois de douleur, essayant de me relever pour la rattraper. S’il fallait mourir, autant mourir à ses côtés. « Mais que vois-je ? Gabriel ? Où est donc passé ta garde rapprochée ? » Je fermai doucement les yeux, reconnaissant cette voix entre mille. La directrice de Durmstrang, autrement dit, la génitrice de celle qui venait de m’arracher le cœur. Mon regard croisa quelques instants le sien, observant sa baguette se tendre vers moi et ses lèvres prononcer d’une voix mielleuse le mot interdit. « Endoloris ! » L’électricité traversa mon échine, glaçant tous mes membres qui se mettaient à convulser de façon anormale. Je pouvais presque entendre mes os se craquer. La douleur fut telle que mon cri résonna dans tous les couloirs de l'école. Je n'avais aucune envie de me montrer faible face à cette femme mais je ne pouvais cependant pas m'en empêcher. Elle releva soudainement sa baguette et mes muscles se décontractèrent peu à peu. Je ne bougeais plus. Les yeux fermés, je priais pour que trouver la force de me battre, en vain. J'entendis des pas se rapprocher alors que mes yeux se poser enfin sur celui qui venait d'arriver. Le directeur de Poudlard. Mon père. Des larmes se mirent à couler sur mon visage, alors que j'entendais la mère de Sofia lui lancer un sort, le projetant contre le mur. Elle se remit à rire. D'un rire froid. Presque sarcastique. « Une réunion de famille. Nous n'attendions plus que vous, monsieur le directeur. » Elle en jouissait de bonheur. Elle était follement excitée à l'idée de connaitre la pire des horreurs. « N'est ce pas Gabriel ? Tu es bien silencieux aujourd'hui... peut-être que ceci t'aidera un peu. » Et une nouvelle décharge qui me fit hurler d'horreur, alors que je pensais une dernière fois à Sofia. Sofia… qui m’avait trahi. Sofia, que j’aimerais probablement toujours. Sofia. Ma bien-aimée. C’en était fini de moi. Adieu.
Anatasie T-J. Rosier
J'ai reçu ma lettre le : 16/04/2012 Parchemins : 25
L'Histoire de ma Magie. mon camp il y a 200 ans: Poudlard crois-tu en la vie antérieure ?: J'ai de sérieux doutes. amis/amours/emmerdes:
Sujet: Re: anatasie ㄨ Faire l'amour fait perdre env. 360 calories. « Salut, on fait un régime ? » Lun 16 Avr - 20:30
❝ I hate the way I could never hate you. ❞
Anatasie. Un prénom différent pour une même personne. Il ne le savait pas encore, mais il faisait partie des grands noms à Poudlard durant cette longue guerre contre Durmstrang. Parfois, il lui arrivait d'avoir quelques visions mais elle ne lui montrait qu'une jolie blonde, dont il ne percevait même pas le visage. Il se doutait néanmoins qu'elle était très belle. La vie antérieur ? Il ne savait pas quoi en penser. La seule chose qu'il savait, c'était qu'il s'appelait Anatasie et qu'il était un simple élève de Poudlard, parmi tant d'autres, sans savoir qu'il était directement lié à tout ce qui avait pu se passer, deux cent ans auparavant.
Mon heure était arrivé. Chacun avait passé le test du choixpeau magique et il était temps pour moi d'en faire de même. J'étais stressé. Très stressé. J'angoissais totalement face à tous les regards posés sur moi. Téonard, mon jumeau, était passé quelques secondes plus tôt et à son grand désespoir, s’était retrouvé dans l'une des maisons que nos parents avaient toujours dénigré. Tant pis pour lui. Tant mieux pour moi. Entre nous, c'était assez compliqué. Je ne saurais l'expliquer mais j'avais toujours besoin de me montrer supérieur à lui. Au début, c'était un jeu. Un simple jeu que nous nous amusions à faire, parce que c'était amusant... ou presque. A vrai dire, cela commençait par des petites disputes sur des choses totalement anodines et ça partait très souvent dans des proportions inexpliquées. Évidemment, lorsque cela arrivait, je finissais toujours par gagner. Il fallait croire que j'étais le meilleur de nous deux. Le petit chouchou de la famille. Ma mère m'adulait, mon père m'adorait et ma sœur m'appréciait plus que tout au monde. Lui, c'était juste mon jumeau. Et tant pis pour lui. C’était si bon d’être supérieur à quelqu’un. Parfois, je me demandais s’il n’en souffrait pas. Lorsque je posais un regard sur lui, sans aucune méchanceté apparente, il semblait totalement différent de ce frère que je détestais tant. Il était… plus humain. Plus accessible. Au fond, je l’aimais. Personne ne pouvait en douter. Je l’aimais plus que tout au monde. Mais j’aimais surtout le détester. J'avançais doucement vers le tabouret et le professeur qui tenait le choixpeau d'un air grave. Au fond de moi, je me fichais bien de la maison dans laquelle j'allais entrer. Tant qu'elle était plus appréciée que celle de mon jumeau, tout m'allait ! Mes parents nous avaient toujours confié que les gryffondors et les serdaigles étaient les moins fréquentables. Ils nous racontaient des tas d'histoires sur eux, ne faisant qu’affirmer qu’ils n’étaient que de la mauvaise graine pour les personnes comme nous. Selon eux, ces élèves-là ne servaient absolument rien à la société, si ce n'était, pour classer les personnes inclassables. Autant vous dire qu'il valait mieux ne pas tomber sur l'une des deux. Personnellement, je préférais ne pas me faire de réelle opinion là-dessus tant que je n’étais confronté à aucun d’entre eux. M'asseyant timidement sur le siège, le professeur posa délicatement le choixpeau qui se mit à gigoter. Mon regard croisa celui de mon jumeau qui me lançait un léger sourire d'encouragement et je levai aussitôt les yeux au ciel. Je n’avais pas besoin de ses encouragements. Après tout, il était difficile de faire pire que gryffondor. « Pas à serdaigle, je vous en supplie, pas à gryffondor... pas à serdaigle, pas à gryffondor... » C'était stupide, puisque nos parents nous avaient dit qu'il valait mieux ne pas faire de demande. Dans tous les cas, le choixpeau nous envoyait dans la maison la plus appropriée et peu importe ce que l'on en pensait ! Parfois, il en profitait même pour nous envoyer dans l’une des maisons à laquelle nous ne voulions absolument pas appartenir. Il possédait les pleins pouvoirs et nous n’avions aucune suggestion à lui faire. Pourtant, le choixpeau hésita plusieurs fois, avant de prononcer d'une voix extrêmement forte son choix final. « POUFSOUFFLE. » Un sourire victorieux se dessina sur mes lèvres alors que j'entendais les cris des blaireaux résonner dans la Grande Salle. Certains s’étaient levés, sifflant et applaudissant, terriblement heureux à l’idée de voir un nouvel élève les rejoindre. J'avais réussi. J'étais encore le plus doué de nous deux ! Ma mère en serait probablement ravie ! Plus que mon père, même si celui-ci serait tout aussi fier d'avoir un fils dans l'une des maisons qui selon lui, étaient importantes pour la société des sorciers. Je me dirigeai d'un pas nonchalant vers la table des poufsouffles, alors que je m'imaginais la tête de mon jumeau lorsqu'il avait découvert la révélation. J'avais encore gagné. Comme toujours. Cela avait toujours été ainsi. Il était le vilain petit canard. J'étais le préféré de tous. Et c'était probablement mieux ainsi. Je vous épargne le fait que notre relation s'était très détériorée après cela. A vrai dire, elle n'avait jamais été aussi conflictuelle que depuis que j'avais atterri chez les jaunes et lui, chez les rouges. Quelle tristesse. Il se retrouvait en bas de l'échelle. Tout en bas. Je ne l’avais pas voulu. Je n’avais aucune envie de me montrer aussi dur avec lui. Pourtant, je ne pouvais pas m’en empêcher. J’avais besoin de prouver au monde entier que malgré notre lien de sang, nous étions différents. Je ne saurais l’expliquer. Le jeu m’avait probablement piégé. En valait-il seulement la chandelle ? Probablement pas… Je l’avais clairement préféré à mes sentiments envers lui. C’était compliqué. Trop compliqué pour que je puisse y changer quelque chose. Non, ce n’était pas de ma faute. C’était la sienne. Il n’était pas à la hauteur. C’était tout. Rien de plus. Il aurait dû suivre nos pas. Il n'y était pas parvenu. Il en payait à présent les conséquences. Tant pis pour lui. Pourtant, je l'aimais mon frère. C'était mon jumeau. Ce n'était pas n'importe qui ! Mais je n'y arrivais décidément pas. Il m'en fallait plus.
(...)
Si j'avais choisi ma famille, j'aurais clairement choisi Nolhan et Auxence pour frères, et pas ce boulet de Gavin. Ceux-là étaient tout simplement exceptionnels. Chacun avait sa propre personnalité, qui complétait les deux autres. C'était assez amusant de voir que nos différences nous avaient rapprochés. Digne d'un film sur l'amitié. Lorsqu'ils allaient mal, j'étais présent pour eux et cette réciprocité faisait notre force. D'ailleurs, ils m'avaient toujours soutenu pour l'amour que je portais à Cordélia Dawkins-Buckley. Ah, Cordélia. Je ne savais pas pourquoi mais elle m'attirait comme un aimant celle-là. Elle était belle et talentueuse... Belle et froide comme la glace. La princesse des glaces. La princesse de mon cœur. Grande, fine, à la démarche terriblement sensuelle, elle avait toujours eu un pouvoir fou sur moi. Elle était fière, aussi fière que son rang pouvait le lui permettre. Malgré le fait que son frère faisait partie de mes meilleurs amis, elle était tout simplement insensible à mon charme. J'avais beau tout essayé, elle m'observait comme si j'étais un demeuré, sans pouvoir rien y faire pour le changer. Cette situation me rendait malade. Elle me détruisait à petit feu. Et pourtant, je m’en foutais. Je l’aimais et c’était le plus important. Elle m’enfonçait toujours un peu plus dans cette folie. « Et j'ai tout essayé ! Qu'est ce que je peux faire d'autres... ? » Me plaignis-je d'un ton désespéré. Allongé sur l'herbe dans le parc de Poudlard, j'étais une énième fois, en train d'expliquer le pourquoi du comment de ma relation avec Cordélia. Un soupir se fit entendre la part d'Auxence, lui qui paraissait tout le temps blasé. Il me dépitait. Il avait le don de rester calme en toutes circonstances, alors que je partais au quart de tour. Il était sage, alors que j'angoissais à en crever. « J’en sais rien. » Répondit-il doucement. Il m’aidait beaucoup. Lui qui avait toujours été très doué avec les filles, multipliant les conquêtes sur son tableau de chasse qu’il montrait fièrement aux autres, n’avait jamais été de très bons conseils pour faire avancer ma relation avec la serpentarde. Pourtant, d’une certaine manière, je le comprenais. J’en parlais trop souvent. Il avait suffit d’un regard pour que je tombe fol amoureux d’elle. Bon, fol amoureux, peut-être pas. Je n’étais jamais tombé amoureux auparavant et c’était assez difficile de se dire que j’étais amoureux d’une fille dont je n’arrivais pas à échanger quelques mots sans qu’elle m’envoie sur les roses. Pourtant, c’était bien ça. Quelque chose d’inexplicable, qui me poussait à toujours tout faire pour qu’elle m’ait dans ses faveurs. Pour l’instant, cela avait été un échec total… mais je ne désespérais pas. En grand optimiste, j’étais sans doute le plus pitoyable de tout Poudlard. « Je suis sûr qu’elle est faite pour moi. Cette fille, c’est… je sais pas, c’est la femme de ma vie. » Murmurai-je alors que Nolhan se mettait à sourire bêtement en voyant une fille s’approcher de nous et qu’Auxence semblait parti très loin dans ses pensées. Il était vraiment étrange. A chaque fois que le sujet tournait autour de Cordélia, il restait très vague et finissait par disparaitre dans son propre monde… J’avais vraiment du mal à le comprendre. Je me tournai vers la demoiselle, qui nous lançait un sourire qui en disait long sur ses intentions. Cela ne nous arrivait pas souvent, mais cela nous arrivait. Parfois, elles s’approchaient et nous proposaient quelques sorties, que nous avions toujours accepté mais qui n’avaient jamais réellement conclu à quelque chose de sérieux. Aucune n’égalait l’élégance de la magnifique Cordélia. J’en faisais trop ? Très certainement… je ne vivais que pour elle. En réalité, c’était devenu pire qu’une drogue. Lorsque j’arrivais dans la Grande Salle, j’avais besoin de croiser son regard. De savoir qu’elle allait bien, même loin de moi. C’était… malsain. Parfois handicapant. « Salut les mecs… » Dit-elle d’une voix sensuelle, qui fit presque rougir Nolhan. Auxence se redressa, lui lançant un sourire malicieux alors que je levais les yeux au ciel, plus amusé qu’autre chose. Le rouquin n’avait jamais été doué avec les filles, contrairement à Auxy, qui lui, excellait dans la matière. C’en devenait comique. « Saluuuut… » Répondit Nolhan d’une voix mielleuse. Je me retins de rire, alors qu’Auxence me lançait un coup de coude. « Salut… Euh, on fait une soirée ce soir avec les filles, ça vous dit de… venir ? » Le blondinet haussa des épaules, alors que je me tournais vers le rouquin, le laissant se débrouiller avec elle. Il avait besoin d’entrainement lui… Plus que moi. « Je… oui ce serait génial, parce que… nous, on adore les soirées, on est le genre à s’amuser et tout donc… j’veux dire ouais. J’veux dire, c’est cool. » Le rouge lui montait aux joues alors que la demoiselle semblait retenir son calme. Encore heureux. Elle acquiesça vivement, décidant de disparaitre le plus rapidement possible avant que Nolhan se remette à déblatérer des conneries pareilles. Lorsqu’elle disparut du champ de vision, j’échangeai un regard avec Auxence avant que l’on se mette à rire comme des abrutis. « Par le caleçon de Merlin, c’était quoi ça ? » Nolhan se renfrogna, croisant les bras, vexé. « C’est franchement mauvais pour notre réputation de tombeur. » Continua Auxence en riant. C’était stupide. « Ca va ! J’étais stressé… » Auxence ricana alors que je me remettais à rire. Ah ça oui, Nolhan était un phénomène à lui seul. Un soupir d’exaspération s’échappa des lèvres du rouquin alors qu’il nous demandait d’arrêter de se foutre de lui. Evidemment, comme il s’y était attendu, le fou rire nous reprit de plus belles. Pourtant, mon fou rire disparut rapidement lorsque je vis Cordélia traverser le parc, se dirigeant vers nous. Probablement pas pour nous adresser la parole, mais tout de même ! Lorsqu’elle vint à notre hauteur, je lançai un sourire à mes amis avant de me précipiter vers elle, prêt à lui déblatérer des phrases plus censées que celles que Nolhan avait débitées quelques minutes auparavant. « Casse-toi Rosier, m’emmerde pas. » Elle ne m’avait même pas laissé le temps de répondre qu’elle reprenait son chemin, sans un regard pour moi. Même en se comportant ainsi, j’étais fou d’elle. C’était insensé. Auxence s’approcha de moi, posant une main sur mon épaule. « On dirait que Nono n’est pas le seul à devoir prendre des cours. »
(...)
Je venais de terminer mon cours de potion, ô combien intéressant. Néanmoins, pour une fois, j'avais réussi ma potion sans aucun accident. Exploit que je comptais bien raconter à tout le monde pendant des années. Oui, la potion, bien malgré le fait qu'elle m'avait toujours passionné, avait toujours réussi à tâcher mon bulletin avec les mauvaises notes que je recevais. Il fallait croire que je n'étais pas fait pour ça. Dommage. Contrairement à la cuisine, où j’étais décidément le meilleur de toute ma génération, la potion résistait à tous mes charmes. Un jour, j’y arriverais. Et ce jour-là, Cordélia serait sans aucun doute à moi. J’étais en direction du parc de Poudlard, prêt à rejoindre Snow-Lynn qui devait probablement déjà m'attendre, lorsque je sentis une main se poser sur mon épaule, derrière moi. Intrigué, je me tournai, m’attendant à n’importe qui… sauf à elle. Raté. « Saluuut ! » S’exclama-t-elle d’une voix qui se voulait douce. Un sourire aux lèvres, elle m’observait tendrement, prête à sortir son plus beau numéro de drague. Entre Eren et moi, c’était assez compliqué. Nous n’avions jamais eu de réelles accroches. A vrai dire, je n’avais essayé de la connaitre plus que cela. J’avais une étrange impression. Mon instinct me demandait de la fuir. De tout faire pour la tenir loin de moi et ce, jusqu’à ce que nos chemins se séparent définitivement. Elle n’était pourtant pas la plus cruelle des élèves. Elle était même plutôt gentille. Elle était belle, elle et sa longue chevelure blonde qui lui tombait parfois sur son visage. Elle avait toujours ce sourire aux lèvres, très chaleureuse avec les autres. Certes, elle n’était pas parfaite et possédait, comme tout le monde, des défauts, mais elle n’était pas non plus le diable en personne. Pourtant, le seul fait qu’elle puisse vouloir rendre Cordélia furieuse, m’avait fait comprendre qu’il valait mieux suivre mon instinct, plutôt que mon cœur. Depuis qu’elle avait appris mon existence, elle tentait par tous les moyens de m’avoir à ses côtés, multipliant les invitations incongrues et inimaginables, cherchant à m’attraper dans ses filets dorés. J’avais beau répété sans cesse qu’elle ne m’intéressait pas, Eren continuait et ne cessait de m’interpeller à tout bout de champs. Je n’avais tout simplement aucune envie d’avoir affaire à elle. Partager un café me semblait être quelque chose d’inenvisageable. Et même pour quelques minutes, Eren était la personne que j’évitais probablement le plus dans toute l’école. Je savais que derrière ses tentatives de m’avoir dans son lit, elle avait déjà réussi à attraper Auxence. Entre eux, rien n’était pourtant officiel. Je savais qu’ils partageaient une relation purement sexuelle et tout ceci s’accordait parfaitement à leurs caractères respectifs. Et pour ma part, cela ne me regardait pas. Je n’avais aucunement envie d’y être impliqué par une quelconque manière. Les affaires d’Auxence étaient ses affaires et même si j’étais son meilleur ami, certaines limites étaient importantes pour continuer une relation saine. « Salut. Qu'est ce que tu veux ? » Demandai-je d'un ton méfiant alors qu'un énorme sourire était niché sur ses lèvres. Elle m'agaçait, à toujours garder le sourire malgré mes refus. A rester optimiste alors que j'étais catégorique. Elle avait le don de me mettre dans tous mes états, alors qu’elle restait toujours terriblement calme et sereine. A croire qu’elle était capable de cacher ses émotions sous son visage impassible. « Je me demandais si tu avais envie... que l'on passe l'après-midi ensemble ? On a prévu des bierre-au-beurre avec des potes et... » Sans lui laisser le temps de terminer sa proposition qui semblait pourtant dès plus innocente, je secouai la tête négativement, reculant quelques pas, gardant ainsi une certaine distance entre nous. « Non merci. » Distance qu’elle fit rapidement disparaitre en s’approchant doucement de moi. J'en avais marre de devoir lui répéter toujours les mêmes choses. Pourtant, elle s'obstinait. Comme je le faisais avec Cordélia… Nous étions deux têtes de mules. « Roh allez... de quoi t'as peur ? » Son doigt se posa délicatement sur mon torse, glissant de long en large d’une manière presque obscène. Je levai les yeux au ciel, lâchant un soupir d'exaspération alors que je reprenais mon chemin, suivi de près par ses pas. Elle ne voulait plus me quitter. Etrangement, elle ne m'avait pas manqué depuis ces quelques heures passées sans elle. A chaque fois que je la croisais, elle m'attrapait et tentait de me faire changer d'avis. Elle m'intriguait, avec ses multiples invitations. Elle devait cacher quelque chose mais quoi... Ça, c'était la question à dix mille gallions. « J'en ai pas envie, c'est tout. » Un sourire narquois se dessina sur ses lèvres alors que ses doigts agrippaient mon bras. Mon poing se crispa. « C'est Cordélia c'est ça ? Si tu veux mon avis, abandonne la partie ! Elle en vaut pas la peine. » Mon visage se décomposa un instant. Pour qui se prenait-elle pour se mêler de mes affaires ? Qui était-elle pour me donner un tel conseil ? Je la repoussai vivement, avant de lui lancer un regard noir. « Et si tu veux mon avis, tu devrais abandonner la tienne. » Lui répondis-je d'un ton menaçant. Elle leva les yeux au ciel. Ses lèvres s’ouvrirent, prête à répliquer alors que nous fûmes interrompu par une demoiselle que je ne connaissais que trop bien. « Qu’est ce qui se passe ? » Snow-Lynn. « Absolument rien. On s’voit plus tard, Ana. » Dit-elle doucement, accentuant le surnom qu’elle avait décidé de m’accorder. « Tu viens de lui sauver la vie. » Soufflai-je en rejoignant Snow, alors que mon poing se décontractait.
(...)
Elle était belle. Terriblement belle. Dans cette robe qui avait été taillée pour elle. Elle ne ressemblait à aucune autre jeune fille de son âge. On aurait dit un ange tombé du ciel. Elle virevoltait, comme une danseuse étoile, d’une démarche élégante, petits pas sur petits pas, dansant sur ce parquet brillant. Elle s’accordait bien au rythme de la chanson douce, autour des invités qui ne vivaient que pour elle. Elle était blonde. Aussi blonde que le blé. Sa chevelure bouclée sautillait sur ses épaules à la même cadence de ses pas. Elle n'existait pas, trop parfaite pour vivre dans un monde comme le nôtre. Pourtant, elle se trouvait bien en face de moi. Son rire emplissait les murs de cette salle de fêtes, cristallin, enfantin, entrainé par mon visage crispé. Je ne me reconnaissais pas, habillé d'une robe de sorcier trop conventionnel, dépassé depuis des centaines d'années. J'étais dans un autre univers. Un univers entièrement crée par mon esprit, pour rejoindre celle qui semblait être la femme de ma vie. Sans même pouvoir contrôler mes propres gestes, je tendis ma main vers elle alors qu'elle l'attrapait chaudement, m'entrainant avec elle dans une danse rythmique dont seule elle, avait le secret. Je me détendis, me laissant guider par des pas que je connaissais, bien malgré moi, par cœur. Je n'avais jamais dansé pareil danse et pourtant, j'étais très professionnel. Trop professionnel peut-être pour que tout ceci me ressemble. « Je ne savais pas que tu dansais aussi bien... » Prononça-t-elle alors que je me mettais à rire. A vrai dire... moi non plus. Elle était surprise. Agréablement surprise. « Il y a des tas de choses dont tu ignores encore... » Répondis-je sur le même ton mystérieux que j'employais à chaque fois que je lui adressais la parole. Un sourire se dessina sur ses lèvres. Je le savais. Je ne parvenais pas à distinguer son visage, mais je savais qu'elle était heureuse d'être à mes côtés. Elle attrapa mon cou et s'approcha de mon oreille. « Et c'est pour ça... que je t'aime, » finit-elle par me chuchoter d'une voix sensuelle, qui mit tous mes sens en éveil. Attrapant ses hanches, je la fis virevolter un instant, alors qu'elle riait et qu'elle se laissait tournoyer au milieu de cette salle bondée. Tous, nous observaient avec admiration, comme si nous étions le couple le plus beau de tous. Les femmes nous enviaient, les hommes nous trouvaient trop niais, mais personne n'était indifférent. Chacun restait attentif à nos gestes, concentré par cette danse plus que nous ne l'étions nous-mêmes. Mon regard fut soudainement attiré par une banderole, qui indiquait un bal particulier. Le premier bal de l'année. Un bal en notre honneur. Quelque chose de purement fictif à mes yeux et pourtant, tout était particulièrement bien orchestré ce soir-là pour que tout semble aussi réel que dans la réalité. « Je t'ai toujours aimé... toujours. » Déclarai-je alors que je la faisais une nouvelle fois tournoyer pour l'attirer plus vers moi. Collés, serrés, comme le couple que nous semblions être. Ses doigts caressèrent délicatement mon visage, alors que je répondais à son sourire. C'était ça, le bonheur. Et soudainement, tout disparut dans une fumée blanche. J'ouvris péniblement les yeux. Ce n'était qu'un rêve. Un rêve si réel que cela en devenait presque angoissant. Il ne cessait de se répéter, toujours avec un peu plus de détails. Je n'y comprenais plus rien. J'avais besoin d'en savoir toujours plus. Mais surtout, j'avais besoin de connaitre l'identité de cette blonde. Un lien nous unissait, que je ne pouvais expliquer. C'était si fort, inexplicable. Je me sentais tellement différent à ses côtés. Mes jambes se dérobaient, mon cœur s'emballait et ma température explosait les compteurs. C'était si bon de pouvoir toucher sa chevelure blonde entre mes doigts. Sentir son doux parfum enivrer mes pensées. Et ses lèvres si sucrés contre les miennes. Plus rien n'existait autour de nous à chaque fois que j'étais auprès d'elle. C'était plus fort que tout ce qui pouvait exister. Plus fort que nous. Je ne la connaissais pas et pourtant, j'avais l'impression d'avoir vécu toute une existence avec elle. C'était frustrant. A un point inimaginable. « Ana, faut qu'on y aille ! » Un grognement se fit entendre de ma part. Je détestais ces rêves.
Cordélia Dawkins-Buckley
J'ai reçu ma lettre le : 07/01/2012 Parchemins : 881
L'Histoire de ma Magie. mon camp il y a 200 ans: Poudlard crois-tu en la vie antérieure ?: Oui, je me souviens de tout. amis/amours/emmerdes:
Sujet: Re: anatasie ㄨ Faire l'amour fait perdre env. 360 calories. « Salut, on fait un régime ? » Lun 16 Avr - 20:34
TOOOOOOOOOOOOI Comme je te l'ai dis je t'ai réservé le scénario, genre on peut pas te le piquer Je suis trop contente que tu sois venue ici Encore merci de nous avoir suivi Si tu as besoin de quoi que ce soit nous sommes là pour toi et n'hésite pas à parler du forum autour de toi, plus on est de fous plus on rit ( mais pas à des nénettes qui te dragueraient hein )
WOUHOUUUUUUUU SUIS CONTENTE
G. Téonard Rosier
J'ai reçu ma lettre le : 22/01/2012 Parchemins : 128
L'Histoire de ma Magie. mon camp il y a 200 ans: Poudlard crois-tu en la vie antérieure ?: j'y crois. j'ai des flashs, tout le temps. enfin, quand ELLE est là. ELLE ? je sais pas qui c'est. mais elle existe. la vie de ma mère. amis/amours/emmerdes:
Sujet: Re: anatasie ㄨ Faire l'amour fait perdre env. 360 calories. « Salut, on fait un régime ? » Lun 16 Avr - 20:46
moooooooche.
Snow-Lynn T. Hurtlake
J'ai reçu ma lettre le : 30/01/2012 Parchemins : 437
Sujet: Re: anatasie ㄨ Faire l'amour fait perdre env. 360 calories. « Salut, on fait un régime ? » Mar 17 Avr - 17:49
LE N'AMOUREUX DE MA CORDYDY je suis contente de te revoir parmi nous et inutile de dire qu'une nouvelle fois, c'est un excellent choix de scénario - en plus on a un super lien bienvenue parmi nous et bonne continuation pour ta fiche -poufsouffle
Cordélia Dawkins-Buckley
J'ai reçu ma lettre le : 07/01/2012 Parchemins : 881
L'Histoire de ma Magie. mon camp il y a 200 ans: Poudlard crois-tu en la vie antérieure ?: Oui, je me souviens de tout. amis/amours/emmerdes:
Sujet: Re: anatasie ㄨ Faire l'amour fait perdre env. 360 calories. « Salut, on fait un régime ? » Mer 18 Avr - 16:28
( qu'est ce que j'aime les frères Rosier
* oui oui je sors * )
Cataleya P. Rhodes-Wheler
J'ai reçu ma lettre le : 26/01/2012 Parchemins : 86
Sujet: Re: anatasie ㄨ Faire l'amour fait perdre env. 360 calories. « Salut, on fait un régime ? » Jeu 19 Avr - 19:48
Le Scénario de la plus choux Bonne chance pour ta fiche
Anatasie T-J. Rosier
J'ai reçu ma lettre le : 16/04/2012 Parchemins : 25
L'Histoire de ma Magie. mon camp il y a 200 ans: Poudlard crois-tu en la vie antérieure ?: J'ai de sérieux doutes. amis/amours/emmerdes:
Sujet: Re: anatasie ㄨ Faire l'amour fait perdre env. 360 calories. « Salut, on fait un régime ? » Dim 22 Avr - 22:16
Meeeerci à tous, vous êtes choux, c'est beaaaau Sauf toi Téonard, t'es laid
btw, fiche terminée. J'ai jamais fait une fiche aussi longue de toute ma vie.
Cordélia Dawkins-Buckley
J'ai reçu ma lettre le : 07/01/2012 Parchemins : 881
L'Histoire de ma Magie. mon camp il y a 200 ans: Poudlard crois-tu en la vie antérieure ?: Oui, je me souviens de tout. amis/amours/emmerdes:
Sujet: Re: anatasie ㄨ Faire l'amour fait perdre env. 360 calories. « Salut, on fait un régime ? » Dim 22 Avr - 22:21
Sooooo... En fait ça va être une validation rapide parce que je suis une grosse fourbe qui suivait ta fiche en douce Purée mais sans déconner, on pense élever un monument à ta gloire avec Nono, c'est quoi cette fiche? ! Non seulement c'est bien écrit mais en plus tu parles de TOUT le monde, c'est agéable, les personnages sont bien respectés et les liens aussi ( je vais buter Eren ) et franchement... juste wahou quoi TA FICHE EST PARFAIIIIIIIIIITE TU GERES DU CHOIXPEAU MAGIQUE
JE TE FUCKING VALIDE DONC :
Ҩ Cher/Chère Invité,
Nous avons le plaisir de vous informer que votre inscription au collège Poudlard est validée. Vous trouverez ci-joint la liste des ouvrages et équipements nécessaires au bon déroulement de votre scolarité. Tu peux dès à présent faire tes demandes dans les différentes partie du forum
Veuillez croire, cher(re) Invité , en l'expression de nos sentiments distingués.